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Observatoire IDC pour MTI, EMC et Cisco : Les données sont cruciales !

Data - Par Sabine Terrey - Publié le 06 janvier 2015
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MTI, expert de solutions d’infrastructure informatiques, accompagne les clients de bout en bout, et s’intéresse de très près aux données…

Observatoire IDC pour MTI, EMC et Cisco : Les données sont cruciales !

Observatoire IDC pour MTI, EMC et Cisco

Occasion de revenir sur le nouveau livre blanc, Observatoire IDC pour MTI, EMC et Cisco portant sur le stockage et la gestion des données. La valeur de la donnée ne semble pas être considérée comme un actif stratégique… et pourtant !

Plus de 1 600 clients dans la zone EMEA, présent depuis 25 ans en France, des alliances stratégiques avec EMC2, Cisco et VMware, une culture de « compagnie d’ingénieurs », un état d’esprit constructeur, des projets bien ciblés, un développement de communication digitale, MTI propose une stratégie innovatrice et agile. « Même si l’année est en demi-teinte, nous avons signé de très gros clients » commente Damien Saura, Sales VP. Et des priorités à savoir l’infrastructure, les cloud services et les services managés.

Parmi les initiatives, une nouvelle façon d’approcher les clients, workshops à la demande pour voir réellement la technologie, services Webex pour des démonstrations, études prospectives pour sonder le marché, et entre autres cette toute nouvelle étude IDC sur le sujet crucial qu’est la donnée. Autant dire que la donnée est au coeur même du métier de MTI.

Comment perçoit-on les données ?

Pour cette étude, IDC a interrogé 200 entreprises de plus de 500 salariés, dans tous les secteurs d’activité. Le comportement des entreprises livre plusieurs enseignements, parfois surprenants. « La donnée prend de l’importance et représente un actif stratégique pour 70 % des entreprises, avec des niveaux de maturité et de perception différents en fonction des secteurs » souligne Sébastien Lamour, Senior Research and Consulting Manager, chez IDC. 21 % estiment que les données vont prendre une importance croissante.

Autre enseignement, si la donnée est critique, il faut la protéger. Les priorités des Directions informatiques portent d’emblée sur la réduction des coûts (74 %), la sécurité (72 %), la gestion du volume (49 %) et de la performance (45 %). « Le volume de données explosent et ce processus ne va pas s’arrêter, 94 % prévoient une hausse dans les deux ans à venir » souligne Sébastien Lamour. Il s’agit bien entendu du volume de données global. Sur un total de 4.4 zettabytes en 2013, (2.9 sont générés par le grand public et 1.5 par les entreprises), on prévoit 44 zettabytes en 2020. Le volume de données qui pourrait être analysé va augmenter, aujourd’hui seuls 5 % des informations sont analysées.

Le responsable IDC précise qu’il est, néanmoins, difficile pour une entreprise de définir son volume réel de données, avec des différences fortes selon le secteur d’activité et la taille de l’entreprise.

Quelles sont les données utilisées ?

Il y a plusieurs types de données analysées à savoir les données informatiques traditionnelles et métadonnées (88 %), les données issues de la surveillance (5 %), de la mobilité et réseaux sociaux (2 %), des systèmes embarqués (3 %) et les données tierces (2 %). Ces typologies de données sont différentes encore une fois, en fonction des secteurs d’activité.

Une maîtrise imparfaite des sources

Le niveau de maturité vis-à-vis des données analysées est assez faible. 35 % des entreprises interrogées n’effectuent pas le contrôle de ces données, 43 % ne les nettoient pas et 59 % ne les standardisent pas, 49 % n’ont pas d’engagements de services, 54 % n’ont pas de catalogues de services et de projets de mise en place de ce type d’approche. On note une forte contradiction entre l’importance de la donnée croissante et le niveau de maturité et la capacité des entreprises à fournir de la donnée de qualité vis-à-vis des métiers.

La maîtrise des sources de données porte sur les données informatiques traditionnelles (50 %), les données de surveillance (25 %). A contrario, les données issues des systèmes embarqués (12 %) et les données issues de la mobilité (10 %) présentent une maîtrise faible mais un intérêt à l’avenir, (10 % pour les données de la mobilité).

Des solutions et des investissements

En termes de solutions, on constate une évolution du marché mais certaines entreprises privilégient encore les solutions traditionnelles.

Pour les entreprises de plus de 1 000 salariés, les investissements prévus sur les systèmes de stockage se positionnent sur des systèmes traditionnels milieux de gamme (25 %), haut de gamme (15 %), Cloud public (7 %), stockage scale-out (4 %), infrastructure convergente (4 %), le reste des entreprises ne souhaitent pas investir…

L’évolution du marché est importante, les entreprises doivent s’adapter. Du traitement backup, back-office, volumes maîtrisables, les entreprises passent au fonctionnement multi-options, au Cloud, aux données non structurées touchant les décideurs et les métiers, avec des approches multiples. L’évolution des enjeux va croître et amène une évolution des organisations et des compétences.

Une évolution des compétences

88 % des responsables informatiques pensent que les directions générales doivent d’impliquer et 83 % pensent que les directions métiers doivent s’impliquer dans les projets de stockage et gestion de données. En effet, avec l’évolution des modèles économiques autour de la donnée, les directions générales et métiers doivent comprendre en quoi une nouvelle architecture permet de développer un nouveau modèle.

Quels domaines de compétences seront amenés à se développer ? La sécurisation des données en premier (66 %), la gestion des risques IT (36 %), les réseaux et télécoms (31 %), l’architecture applicative (30 %), et la gestion de projets (27 %).

Et de conclure, « la donnée devient de plus en plus importante dans le fonctionnement des entreprises, mais le niveau de maturité reste bien insuffisant pour la traiter efficacement ». De plus, les approches historiques ne suffisent plus pour atteindre les objectifs métiers. « Une prise de conscience est donc nécessaire pour relever les enjeux à venir ! ».

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Data - Par Sabine Terrey - Publié le 06 janvier 2015