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EON Technology : l’expérience de l’apprentissage virtuel

Mobilité - Par Tristan Karache - Publié le 03 avril 2015
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EON Reality est une entreprise fondée en Californie et qui offre la possibilité d’apprendre et se former par le biais d’environnements immersifs en réalité augmentée.

EON Technology : l’expérience de l’apprentissage virtuel

EON Reality, c’est 14 sites dans le monde avec 150 employés directs pour 66 millions d’utilisateurs et 7000 applications gratuites grâce à la plateforme EON experience VR téléchargeable sur l’Appstore ou Google Play. L’entreprise participe à la 17ème édition du Laval Virtual du 8 au 12 avril prochains, l’occasion de faire le point avec le Président de l’entreprise, Yann Froger.

ITPro.fr : Quelle est la philosophie d’EON Reality ?

Yann Froger : « Le groupe EON Reality est le leader mondial dans le domaine du transfert de savoir en utilisant la réalité virtuelle et la réalité augmentée. C’est ce qui nous définit parce que nous sommes fermement convaincus que le savoir c’est un droit. Ce droit doit permettre à un maximum d’individus d’acquérir le savoir de façon économique, accessible, ludique et efficace. On vit un processus de délabelisation.

L’appréhension que l’on a de la connaissance de scènes, d’objets, de concepts lorsqu’ils sont rendus en réalité virtuelle ou en réalité 3D augmentée en temps réel est immédiate. Cela fait appel à des processus cognitifs innés. Selon nos retours clients, on a une meilleure pénétration, de l’ordre de 50% et une meilleure rétention de l’ordre de 40 à 60%.

Economiquement, ça permet de s’assurer qu’on transfert de plus en plus de savoirs vers un grand nombre de personnes, ce qui favorise la croissance et l’émergence d’une économie du savoir. Finies les économies traditionnelles, il s’agit d’une économie de partage et non plus d’une économie de capital.  

Quels sont les avantages d’utiliser ce type de solution ?

On fait, par exemple, des formations à la manipulation d’ensembles complexes comme des usines gazières, des centres pétrochimiques, des plateformes pétrolières mais également de la manipulation d’objets, du levage, de l’assemblage de pièces de plomberie à la menuiserie dans des espaces immersifs, que ce soit un cube, un casque ou dans un mur où l’on manipule les objets grâce à des lunettes.

Ensuite, on prolonge l’expérience et on l’approfondit sur des plateformes et applications mobiles qui permettent de superposer de la réalité augmentée à un environnement comme par exemple le montage d’un moteur diesel. Il est possible de simuler des expériences différentes, jusqu’à des expériences qu’on ne simulerait jamais en réel parce que trop complexes ou dangereuses comme la bonne réaction à avoir devant une augmentation brusque de la température proche d’une centrale nucléaire. 

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A quelle clientèle vous adressez-vous ?

Nos clients historiques sont des industriels mais nos marchés s’étendent à l’éducation. Nous sommes convaincus que dans ce domaine, il y aura le plus d’applications et le plus de besoins dans l’avenir. Nous nous dirigeons aussi vers le ludo-éducatif où on mélange des expériences d’acquisition de savoirs avec le divertissement.

Aujourd’hui, on est partenaire d’environ 800 industriels dans le monde, on travaille avec un peu prés 450 partenaires académiques et avec les 3ème et 4ème groupes de divertissement mondiaux.

Pourquoi une entreprise californienne s’est-elle implantée à Laval ?

Il y a une quinzaine d’année, Laval a décidé de s’investir et de développer un écosystème de la réalité virtuelle notamment soutenu par une plateforme académique importante. Laval est, à notre connaissance, le seul site au monde où vous pouvez post-bac choisir la réalité virtuelle comme filière de spécialisation et poursuivre jusqu’à un doctorat sans changer de ville. C’est absolument unique ! Laval est quasiment un choix qui s’impose de lui-même. Une attractivité immédiate dans la perspective qui est aujourd’hui celle d’une croissance des usages. 

Est-ce aussi un centre de formation ?

Le Hub est constitué de trois composants. Il y a un espace de démonstration, de show-room et de mise au point technique où on a 27 technologies différentes. On offre également un centre de production où l’on développe des applications et contenus. C’est l’objectif premier de Laval principalement tourné vers le ludo-éducatif.

Pour finir, le centre de formation dont l’idée est d’entraîner des opérationnels de la réalité virtuelle est important. Ainsi, on forme gratuitement les professionnels qui vont être le soutien du développement de l’activité à la fois en interne pour les besoins de notre croissance et à la fois pour une forme d’enrichissement vers l’extérieur. 

 

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