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Innovation et optimisation des coûts IT : le juste équilibre

Cloud - Par Sabine Terrey - Publié le 25 juin 2015
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L’évolution des environnements IT suscite nombre d’interrogations et incertitudes quant aux stratégies et pratiques à adopter au sein des entreprises.

Innovation et optimisation des coûts IT : le juste équilibre

Nouveaux paysages IT entraînant de nouveaux enjeux, défis et approches innovantes. Jean-Marie Zirano,  Vice-Président Stratégie Produit de MEGA revient sur la nécessaire transformation digitale des organisations. Stratégie IT et gouvernance sont donc au rendez-vous !

S’adapter aux changements du marché

Editeur de logiciels déployés chez les clients avec une prestation services et conseils, en vue de transformer l’organisation, MEGA s’intéresse particulièrement aux processus, patrimoine informatique, analyse d’impacts et réfléchit à la façon dont les actifs organisationnels et ressources IT participent au fonctionnement de l’entreprise afin de répondre aux besoins métiers en perpétuelle évolution. Dès 2005, sous l’impulsion d’une pression réglementaire plus importante et de la demande clients d’enrichir la cartographie avec une dimension risques et contrôles, MEGA investit dans des technologies et une expertise de gouvernance du risque et de la conformité.

Le pouvoir de la DSI

Prendre les bonnes décisions est tout simplement primordial afin de gagner en compétitivité et agilité. Face aux transitions inévitables qui bouleversent le marché, « la DSI d’émanation technique et technologique semble laisser le pas à la DSI orientée métier » souligne Jean-Marie Zirano. Le profil du DSI se modifie profondément, « le profil business émerge, on attend beaucoup du DSI, qu’il soit un businessman plus qu’un technicien ». Le mouvement général est d’outsourcer l’IT et passer des contrats pour obtenir des services identiques en remplaçant les patrimoines applicatifs par des applications hébergées en Cloud, disponibles en SaaS. On parle bien ici du ‘pouvoir’ de la DSI sur le budget, et ce pour réorienter la dépense du CAPEX vers des dépenses opérationnelles, l’OPEX, « le défi du DSI relève plus de son pouvoir de négociation avec les fournisseurs que des enjeux techniques » ajoute Jean-Marie Zirano.

Dans cette recherche constante d’économies, mesurer les enjeux entre la réduction des coûts et la création de valeur est indispensable. « Réduire les coûts se borne à certaines actions, créer de la valeur va bien plus loin, il s’agit d’écouter les métiers et faire en sorte que les orientations et engagements du patrimoine IT changent de nature » commente Jean-Marie Zirano. Le DSI se voit engagé sur des chantiers de disponibilité permanente du SI auprès des utilisateurs, où la réduction des coûts a un sens irréfutable, mais aussi sur des chantiers de transformation de la stratégie IT tirés par l’innovation des métiers, où l’on ne trouve des marges de manœuvre qu’en envisageant de changer la nature du patrimoine IT. Une double transition s’annonce, à la fois disposer des bonnes technologies mais surtout rester à l’écoute du business. Les enjeux de transformation du business impactent en permanence la transformation du SI.

Entre gouvernance et agilité

Il faut trouver le juste équilibre entre la gouvernance qui résonne avec rigidité, respect des règles, pilotage, monitoring des activités et le besoin d’innovation et d’agilité. Comment s’accommoder des deux concepts au vu de la complexité des organisations aujourd’hui ? Se donner les moyens de décrire l’organisation pour trouver les axes d’amélioration de la performance, d’une part et réfléchir à sa transformation d’autre part, permet de lier le contrôle et le pilotage des opérations à leur performance. En ce sens, MEGA propose un dispositif pour bâtir un référentiel d’entreprise, monter des scénarios de transformation, en évaluer la pertinence et les déclencher si besoin. « La clé de la réussite de la gouvernance est de mettre la description des opérations et la description des actions de gouvernance dans un même dispositif d’observation de l’entreprise et de pilotage, » précise Jean-Marie Zirano. C’est une garantie de cohérence, on peut chercher à optimiser simultanément les processus, le pilotage de leur performance et la gouvernance des opérations. Et d’ajouter, « le pilotage et la gouvernance ne doivent pas devenir un poids finissant par coûter plus cher que le fait de simplement faire tourner les opérations ».

Pour le DSI, les enjeux de la gouvernance sont liés aux enjeux de la transformation digitale. Les technologies proposées au client, poussent les entreprises à évoluer, elles n’ont pas d’autres choix que s’adapter aux écosystèmes auxquels le client participe. Au vu des pouvoirs digitaux des clients, « la vision est désormais et plus que jamais centrée sur le client ! ». Les enjeux de transformation du DSI sont évidemment différents en fonction des actions à réaliser, soit dans les systèmes en contact avec le client – systèmes d’engagement – soit dans les systèmes back office. Les systèmes d’engagement influent sur la qualité de l’expérience client, sa satisfaction, et donc exigent une innovation tirée par les métiers, alors que le back office, qui supporte toutes sortes de transactions nécessite davantage de flexibilité reposant sur la technique.

L’épineuse question du Budget Innovation

La capacité de la DSI de mesurer l’avantage de se tourner vers du SaaS plutôt que de maintenir des systèmes classiques peut libérer du budget au profit de l’innovation. L’enjeu crucial est de contrôler les coûts, mais aussi de réorienter les investissements. « Outre le fait de consacrer davantage de budget à l’innovation, il faut transporter des dépenses reposant sur l’immobilisation (CAPEX) vers des dépenses opérationnelles (OPEX) ». La dépense change de nature, fiscalement elle n’a pas le même impact sur l’entreprise.

Tout dépend des enjeux, et bien sûr des ambitions des DSI mais aussi de leurs marges de manœuvre. Rester dans un dispositif conservateur ou révolutionner l’usage des technologies ? Si le business évolue de façon manifeste, il faut s’interroger sur les conséquences et les exigences de l’innovation…  

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