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Garantie de service Cloud

Cloud - Par Guillaume Rameaux - Publié le 02 avril 2012
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Le salon Cloud Computing World expo s’est déroulé les 28 et 29 mars à La Défense. L’occasion pour les acteurs de l’informatique en nuage de se projeter dans l’avenir pour définir les caractéristiques indispensables aux architectures cloud dans les cinq prochaines années.

Garantie de service Cloud

Garantie de service

« L’hébergement de photos sur flickr, le partage de vidéos sur youtube, les webmails, nos employés les utilisent au quotidien. Le phénomène est irréversible et on ne peut pas revenir en arrière ». La situation actuelle est bien connue et résumé par Benjamin Revcolevschi, Directeur Services et Cloud chez SFR Business Team. « Les usages partent du grand public et font irruption en entreprise. Nous avons tous, des salariés qui passent par Dropbox pour échanger des données professionnelles et qui constituent des groupes de travail sur Facebook ou LinkedIn ». Ces nouvelles méthodes posent évidemment des problèmes de sécurité. Pour le responsable de SFR, ce « cloud web » ne répond donc pas aux usages des entreprises, que ce soit en termes de performances, de sécurité ou de disponibilité. « Le cloud web est souple, facile à utiliser et peu coûteux mais il n’intègre pas de garantie de service ». Benjamin Revcolevschi insiste donc sur la nécessité d’impliquer différentes expertises pour maîtriser son architecture de bout en bout. « Aucun acteur n’aura les moyens de construire l’ensemble de la chaîne. Il faudra donc associer les acteurs de l’IT, des services, de la sécurité, des télécoms,… ».

Client-aware

« Aujourd’hui un individu lambda produit 4 Go de données par jour, remarque Fabien Esdourubail, Directeur du marché Entreprises chez Intel. 640 Po de données sont échangés chaque minute sur internet ». Cette croissance explosive de la quantité de donnée s’explique en partie par la multiplication des objets connectés. En 2015, le monde en comptera 15 milliards. Pour Intel, qui ambitionne de réunir le meilleur de la tablette et du PC avec ses Ultrabooks, le cloud devra avant tout être capable de prendre en compte cette multiplicité d’appareils. « Nous pensons que le cloud devra être interopérable et client-aware, c’est-à-dire savoir gérer n’importe quel système d’exploitation, n’importe quel bande-passante, n’importe quel terminal ». Intel veut s’imposer comme « moteur de la chaîne du cloud » et publie, à travers son initiative baptisée « Intel Cloud Builders » des livres blancs, méthodologies et bonnes pratiques pour la mise en place d’architectures en nuages. L’entreprise américaine est également investie dans l’Open Datacenter Alliance qui réunit 300 entreprises pour réfléchir à ce que sera le datacenter du futur. « Le centre de données est la base du support de la différenciation », conclue Fabien Esdourubail.

Gestion du changement

« Nos utilisateurs sont devenus des consommateurs, note pour sa part Xavier Poisson,  Directeur Converged Infrastructure et Cloud EMEA chez HP. Ce n’est pas une mode mais une vague qui prend de l’ampleur. Il faut qu’on s’y prépare ». Et pour se préparer, le responsable HP insiste sur la gestion du changement. « Au moins 20 % du budget d’un projet cloud doit être consacré à la gestion du changement. Si on sous-estime le temps passé à observer les changements dans la manière de diffuser l’IT, l’objectif ne sera pas atteint », affirme-t-il.

Collaboratif et social

« Google participe à la création de ce marché du cloud grand public depuis 3 ou 4 ans », raconte Eric Haddad, Directeur de Google Enterprise. Mais le géant du web compte bien poursuivre ses investissements sur les services d’entreprise. Le groupe pharmaceutique Ipsen ou l’équipementier automobile Valeo ont déjà adopté les applications cloud de Google. « Il y a une véritable adoption et pas uniquement parce que ce n’est pas cher mais parce qu’il y a une vraie valeur dans le travail. La tendance est à la collaboration et au social ». Google travaille actuellement à apporter des outils d’administration de son réseau Google +, qui compterait environ 50 millions d’inscrits. Après le lancement des pages professionnelles en fin d’année dernière, Google pourrait vouloir intégrer plus profondément son réseau social dans les systèmes d’information d’entreprise et en faire un véritable outil collaboratif.

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