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Virtualiser, ou comment faire simplement et rapidement !

Cloud - Par Sabine Terrey - Publié le 16 juillet 2014
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Marché, centralisation, consolidation des données, sécurité, technologies, applications … autant d’interrogations tout à fait légitimes de se poser quand on évoque la virtualisation.

Virtualiser, ou comment faire simplement et rapidement !

Guillaume Le Tyrant, Product Marketing Manager chez Citrix, nous livre sa vision du sujet. Croissance et enjeux sont au rendez-vous …

Essor du marché de la virtualisation

Trois chiffres clés avancés par Citrix au regard de ce marché de la virtualisation. Tout d’abord, c’est un marché en réelle croissance, puisqu’ il s’agit de croissance à plus de deux chiffres (20%), avec plus de 300 000 clients. « En 2012, Citrix avait 46% du marché devant Microsoft (25%) et VMware (8%) » souligne Guillaume Le Tyrant. Le marché de la virtualisation, marché en croissance, est un marché que Citrix connait et maîtrise depuis 25 ans, l’entreprise se positionne en leader sur les parts de marché établies, toutes virtualisations de postes confondues. Citrix estime que ce marché ne va pas stagner, bien au contraire. Il va continuer à croître, et Citrix entend bien poursuivre son développement sur celui-ci.

Pourquoi s’appuyer sur les technologies de virtualisation ?

Les technologies de virtualisation sont intéressantes à plusieurs niveaux. Retenons en trois. Le premier pôle réside dans « la capacité à faire ».  En effet, quand une entreprise virtualise, elle recentralise les informations, les applications, les postes et les délivre sous forme de services virtualisés. Dès lors qu’il faut procéder à un changement dans le Système d’Information, ajouter ou modifier une application, déployer un nouveau système d’exploitation, la virtualisation de postes apporte des gains phénoménaux en termes de simplification et de temps. Pour exemple, Citrix a ainsi réalisé sa migration vers Windows 8  (10 000 postes) en mars 2013 en seulement trois semaines ! Le système d’information évolue plus simplement …Dès qu’il y a recentralisation, il est plus facile de gérer et protéger les postes de travail, l’apport sur la sécurité est très fort en termes de disponibilité. La sécurité se voit donc comme un intérêt.

Le deuxième pôle touche à l’économie, au TCO et retour sur investissement, et est  lié étroitement à la première brique. Aujourd’hui, quel est le coût de gérer et de mettre à jour un poste de travail, de déployer des patchs et des updates ? Il n’est pas négligeable. Avec un système virtualisé, une fois le changement réalisé en central, il est valable pour tous les postes. Les gains financiers et opérationnels apparaissent sur la gestion du poste de travail. Par ailleurs, Gartner considère qu’un poste virtualisé représente 40% d’économies par rapport à un poste traditionnel (phase d’investissement avec un retour sur investissement de 6 à 9 mois).

Enfin, le dernier pôle se résume ainsi, « rendre possible ce qui est impossible ». De nouveaux périphériques apparaissent de plus en plus dans le monde de l’entreprise, à savoir une recrudescence des Mac, une arrivée de tablettes iOS, Android, Windows RT … alors que le patrimoine informationnel et applicatif peut s’appuyer sur Windows. Comment mettre alors les applications Windows de l’entreprise sur des devices non-Windows ? Dans ce cas précis, la virtualisation prend ici toute sa force, les applications de l’entreprise peuvent être récupérées et mises à disposition sur ces nouveaux périphériques.

Les trois grands bénéfices de la virtualisation sont donc la capacité à faire plus simplement et rapidement, la capacité à réaliser des économies opérationnelles, la capacité à prendre en compte des périphériques qui ne sont plus Windows (alors que le patrimoine applicatif est Windows).

Découverte d’un nouveau monde

Y a-t-il des freins à la mise en place de projets de virtualisation ? « Quand on évoque la virtualisation, les clients doivent faire les choses différemment avec des processus nouveaux. Les entreprises doivent donc quitter un monde connu et maîtrisé (forces, faiblesses, risques, atouts) pour arriver à faire quelque chose de nouveau » commente Guillaume Le Tyrant. Cette réticence au changement est considérée comme le premier frein.

Le deuxième frein réside dans la notion d’investissement, il va falloir être capable de mobiliser une partie de son infrastructure, de ses ressources, hommes, argent pour investir sur la nouvelle technologie.

Virtualisation de l’application avant tout

Parler de virtualisation est une chose, mais bien comprendre toutes les technologies qui en découlent en est un autre. Différentes technologies prennent forme, virtualisation des applications et virtualisation de postes (VDI…). La règle de Pareto, principe des 80-20 s’applique, 80 %  des entreprises virtualisent plutôt l’application que le poste de travail (20 % seulement touchent la virtualisation du poste de travail pour des applications spécifiques). Au final, l’application est virtualisée car virtualiser une application coûte moins cher que virtualiser un poste de travail en termes de coûts et d’infrastructures. La deuxième raison, c’est la granularité du projet, il est possible de virtualiser les applications étape par étape, et progressivement. Enfin, la virtualisation d’applications apporte une intégration native sur le poste de travail : l’application s’intègre nativement sur le poste de travail, l’utilisateur ne voit donc pas la différence entre une application virtualisée et une application physiquement installée sur le poste de travail. En ce sens, Citrix propose une solution de virtualisation tout à fait adaptée et qui va de l’application au poste de travail, » les entreprises répondent ainsi à leur Pareto » précise Guillaume Le Tyrant.

Une petite précision tout de même ! Aujourd’hui, même si le marché présente la tendance DAS (Desktop As a Service) comme révolutionnaire (gestion des postes de travail virtuels externalisée chez un fournisseur offrant une offre Cloud de postes de travail), Guillaume Le Tyrant tient à préciser que cette transformation n’est pas aussi inédite qu’on le prétend, mais renvoie au temps des ASP (Application Service Provider) tout simplement qui fournissent un service applicatif aux utilisateurs. Et de compléter « Là encore, le principe de Pareto s’applique, 80% fournissent de l’application plutôt que du bureau classique ». Le marché du DAS, engouement ou mode marketing, reste un marché bel et bien établi depuis plus d’une dizaine d’années. Pas si révolutionnaire que cela, finalement …

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