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Le cloud privé vu par CA

Cloud - Par Sabine Terrey - Publié le 14 juin 2011
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CA, Citrix, Colt, EMC, NetApp et Solucom donnent leur vision du cloud privé. À noter que ces propos sont issus d'un dossier paru dans IT Pro Magazine en Mai 2010. Pour en savoir plus sur la mise en place d'un cloud privé et sur les offres proposées par les fournisseurs de Cloud, lisez nos précédents dossiers.

Le cloud privé vu par CA

Si le Cloud Computing fait couler beaucoup d’encre, la puissance de cette informatique en nuages semble aujourd’hui prendre de plus en plus d’importance au sein des entreprises. Retour sur le sujet avec Jean-Pierre, Ullmo, Directeur BSM de CA, qui nous livre la vision de CA notamment sur le cloud privé.

Le Cloud offre une équation très simple : virtualisation + automatisation

Sur cette base, l’objectif est ainsi de « s’extraire » de l’état où une infrastructure est peu utilisée pour parvenir à un taux de 95 %. Pour cela, il faut d’emblée inspecter les pratiques et refondre éventuellement son infrastructure. Si les analyses au niveau IT semblaient au rendez-vous, côté production, rien ne semblait réellement bouger, ni se transformer. Puis le concept du cloud privé a fait son apparition, promettant une plus grande agilité et efficacité pour les applications et services d’entreprise. « Aujourd’hui, les clients sont en demande, il faut les aider à construire leur cloud privé » souligne Jean-Pierre Ullmo, Directeur BSM de CA.

Certes, le chantier est vaste. La virtualisation qui est un moyen pour les entreprises de réduire les coûts matériels et de standardiser les pratiques, ne constitue que l’étape zéro pour aller vers le Cloud Computing. Si la virtualisation est facile à mettre en œuvre, il faut gérer le nombre d’images VM, d’où l’intérêt d’orchestrer l’ensemble et le besoin du Cloud pour automatiser.

Pour mettre en place son propre nuage privé, des étapes sont indispensables. Premièrement, il faut être capable de s’intéresser et de documenter les processus d’exploitation grâce au cahier de procédures. Deuxièmement, il faut pouvoir automatiser certains processus et en refondre d’autres pour les automatiser ensuite et parvenir ainsi à un taux convenable d’utilisation de son infrastructure. Changer les habitudes de travail reste primordial ! Enfin, il reste à montrer la véritable valeur et l’intérêt d’une infrastructure de type cloud aux clients. Pour ce faire, un portail est à disposition, par exemple pour une demande de telle ou telle application à travers un catalogue. Le Self Service Provisioning prend ici toute sa force.

En outre, trois briques sont essentielles à la mise en place d’un cloud privé, passage obligé ! La première brique est le « monitoring », savoir si plus de ressources sont nécessaires. A ce stade, CA dispose de toutes les solutions pour monitorer. La deuxième brique est l’orchestration (des tâches), le cloud automatise, gère et déclenche les processus. L’exécution constitue la dernière brique, il s’agit de provisionner les serveurs réels et virtuels. Le self service s’appuie sur les trois briques. Pour Jean-Pierre Ullmo, « avoir une vision de bout en bout du processus reste primordial ».

Si l’on veut considérer le cloud privé plus en détails, la shopping list est la suivante

1. Technologie de Virtualisation
2. Provisioning Automatique
3. Automatisation de Processus
4. Refacturation
5. Interface Self Service
6. Provisioning Réseau Automatique
7. Provisioning Stockage Automatique
8. Mécanisme de Contrôle et de Changement
9. Mécanisme de Gestion des Incidents
10. Disponibilité du Service Métier, Performance, et Gestion des contrats de service

Le Cloud Computing modifie incontestablement la façon dont les entreprises intègrent et « consomment » l’informatique. Les entreprises qui ont massivement virtualisé et ne voient pas les retours tant espérés, se tournent vers le cloud privé.

« Aujourd’hui, si les clients s’organisent et analysent l’utilisation du bon « business model » (public, privé, hybride), la refonte des procédures est une étape clé » ajoute Jean-Pierre Ullmo.

L’objectif n’est-il pas de parvenir à un nombre de serveurs satisfaisant soit 500 serveurs pour un administrateur, à un taux d’utilisation de 80 % et à une vraie capacité d’absorber une charge non prévue grâce aux processus en place !

Plus d’informations : CA Technologies

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