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IBM et la virtualisation : mythes et réalité

Tech - Par Fabrice Joubaire - Publié le 22 juillet 2011
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Nombreuses sont les personnes qui, aujourd’hui encore, parlent d’AS/400 lorsqu’elles abordent le sujet du serveur midrange d’IBM. Pourtant, ce dernier n’existe officiellement plus depuis 2000, il a d’abord été remplacé par le iSeries puis par le System i5 en 2004.

En 2008, IBM a initié une convergence des serveurs System i (ex AS/400) et System p (ex RS/6000) afin de rationaliser sa gamme. Cette unification des serveurs midrange a produit une nouvelle gamme : les Power Systems.



Ce dossier est issu de notre magazine System iNews (05/09). Pour consulter les schémas et illustrations associés, rendez-vous dans le club abonnés.

IBM et la virtualisation : mythes et réalité

Désormais, on parle donc de Power Systems plutôt que d’AS/400, de RS/6000, de iSeries, de pSeries, de System i ou de System p. Ce nouveau serveur constitue une plateforme unique pouvant héberger différents systèmes d’exploitation.

Le système d’exploitation IBM i est le digne successeur de l’OS/400, qui avait été renommé i5/OS en V5R3. Désormais, son nom officiel est « IBM i operating system » ou tout simplement « i » pour les intimes.

Si au premier abord, il ne semble pas y avoir de changements majeurs dans le système d’exploitation de Rochester, ce n’est qu’une impression. En fait, IBM i contient, comme à son habitude, un grand nombre de nouvelles fonctionnalités, mais cette fois, IBM a mit le focus sur la virtualisation.

La virtualisation n’est pas une nouveauté chez IBM, les premiers travaux datent de 1967, avec une implémentation sur l’AS/400 depuis le milieu des années 90, avec tout d’abord la virtualisation des environnements Windows et OS/2 sous forme de serveurs intégrés, puis avec l’apparition du partitionnement logique (LPAR).

Au fur et à mesure des versions, de nouvelles fonctions de virtualisation sont venues enrichir la plateforme :

– intégration d’un hyperviseur
– virtualisation du processeur et de la mémoire
– virtualisation des cartes PCI (Peripheral Component Interconnect)
– virtualisation des environnements Linux POWER sous i5/OS
– virtualisation des environnements AIX sous i5/OS
– support des environnements Linux x86 et VMWare sous i5/OS
– intégration de l’espace de stockage sur des baies de disque SAN (ESS800, DS6800 et DS8x00)
– cartes réseaux et fonctions TCP/IP virtuelles
– lecteurs de CD/DVD et bandes virtuelles
– …

Toutes ces fonctions, largement utilisées depuis de nombreuses années sur la plateforme System i, contribuent d’une part à l’amélioration des performances et de la disponibilité des serveurs et d’autre part à la réduction des coûts des environnements. Il n’en reste pas moins qu’IBM ne les a pas mises en valeur et que, jusqu’à présent, personne n’était capable de donner un nom au système de virtualisation d’IBM pour la simple et bonne raison qu’il n’en avait pas !

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