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Remote System Explorer dans WDSc 5.0

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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par George Farr et Phil Coulthard - Mis en ligne le 27/10/2004 - Publié en Décembre 2003

RSE est le PDM et SEU du 21e siècle

Dans notre premier article (« Un itinéraire de RPG à  J2EE », iSeries e-news N°61), nous avons présenté un itinéraire simple pour passer de RPG ou de Cobol à  J2EE (Java 2 Enterprise Edition). Nous avons dit très clairement que, selon nous, la plupart des gens n'iraient pas jusqu'au bout, c'est-à -dire vers un J2EE pur intégral, mais s'arrêteraient probablement à  l'une des étapes du trajetLa première étape de cet itinéraire demande de meilleurs outils - pas de changer ce que vous développez initialement, mais de changer ce avec quoi vous le développez. Ces nouveaux outils pour RPG et Cobol vous offrent un savoirfaire transférable aux autres étapes de l'itinéraire et instaurent sur votre site la culture du changement.
Toute entreprise de modernisation se heurte à  une certaine inertie - la fameuse résistance au changement - qu'il faut surmonter. Dans cette optique, nous vous présentons ce mois-ci le RSE (Remote System Explorer) dans WDSc (WebSphere Development Studio Client) 5.0. C'est la nouvelle génération de PDM et SEU, créée à  Toronto par la même équipe à  qui l'on doit déjà  PDM et SEU. Nous espérons que ce sera suffisamment convaincant pour surmonter la résistance naturelle au changement.

Remote System Explorer dans WDSc 5.0

L’éditeur du RSE peut éditer tout
membre, fichier IFS, fichier local, ou
même fichier Unix, Linux ou Windows
distant. Toutefois, c’est pour RPG,
Cobol, C, C++, CL et DDS qu’il a un
support spécial sensible au langage, y
compris la colorisation des jetons
(même imprimés !). La release 4.0 a été
la première de cet éditeur flambant
neuf, qui est un port Java de l’éditeur
CODE.
Dans la release 5.0, IBM a ajouté
beaucoup de nouvelles fonctionnalités
à  cet éditeur, tant du point de vue du
CODE porté que de fonctions totalement
nouvelles. Elle offre désormais
un superset de la fonctionnalité de
SEU, bien qu’il reste encore quelques
éléments à  porter à  partir de l’éditeur
de CODE, qu’il est facile de lancer à 
partir du RSE, également. Les plus
grandes améliorations apportées à 
l’éditeur sont l’introduction de Syntax
Checking, Program Verification (PV) et aide contextuelle au langage F1. Les vérificateurs
de syntaxe sont portés à  partir
de SEU, mais le PV et l’aide F1 sont
uniques et proviennent de CODE.
Le PV (Program Verification) permet
d’effectuer des compilations complètes
sans générer du code cible pour
trouver tout ou partie des erreurs
avant la soumission de la compilation.
Pour l’aide F1, si vous êtes en train
d’éditer un membre source, amenez
simplement le curseur sur une spécification
et appuyez sur F1. Le navigateur
va s’ouvrir et présenter une aide spécifique
pour le jeton sous le curseur, tirée
du manuel de référence RPG,
Cobol, DDS ou CL approprié. Les
guides du programmeur pour RPG et
Cobol sont aussi livrés avec le produit.
IBM a également ajouté deux nouvelles
et intéressantes améliorations
qui ne sont même pas dans
CODE/400:

  • Code assist (pour RPG seulement),
    jusqu’à  la prochaine release

  • Outline view (pour RPG et Cobol)

Code assist (ou content assist en
Java) permet d’obtenir de l’aide n’importe
où dans l’éditeur au fur et à  mesure
que l’on tape le code source. A
titre d’exemple, la figure 1 montre
comment obtenir une liste de motsclés
autorisés sur la spécification D.
Pour obtenir cette liste, appuyez
simplement sur Ctrl-Espace. Dès que
vous commencez à  taper le mot-clé, la
liste se réduit progressivement pour
aboutir aux caractères que vous tapez.
Cette liste est liée à  l’emplacement du
curseur. Ainsi, si vous êtes sur une spécification
F dans la zone des mots-clés,
c’est la liste des mots-clés de la spécification
F qui va s’afficher.
Au fur et à  mesure que la liste défile,
une autre fenêtre apparaît avec des
informations détaillées sur l’élément
sélectionné dans la liste. En outre,
cette amélioration possède ce qu’il est
convenu d’appeler des caractères
d’auto-activation. En RPG, les deux caractères
d’auto-activation sont « . » et
« % ». Si vous tapez un nom d’une
structure de données qualifiée (disons,
en facteur format libre deux), dès que
vous tapez le caractère « . », vous obtenez
la liste des sous-champs correspondant
à  cette structure de données.
Si vous tapez le caractère « % », vous
obtenez la liste de toutes les fonctions
intégrées dans RPG. Intéressant ?
Mieux que SEU ?
La deuxième amélioration intéressante
est la outline view. Si vous appuyez
sur le bouton Refresh dans cette
vue, vous obtenez un listing arborescent
de tous les champs, structures,
sous-champs, sous-routines et procédures
qui sont définis et utilisés dans
votre membre source. En cliquant sur
un noeud de l’arbre, vous vous placez
dans la source vers cette entrée. La vue
panoramique de la source ainsi obtenue
facilite la compréhension et la navigation.
Une autre amélioration notable a
été ajoutée à  la zone d’édition : le
moyen de consulter ou de modifier un
membre copy en RPG ou Cobol. Cela
peut se faire en plaçant le curseur sur
une instruction /COPY (en RPG, par
exemple) et en sélectionnant Source,
/COPY Member dans le menu déroulant
(figure 2). Comme on le voit figure
2, pour RPG, IBM a ajouté la possibilité
de montrer le retrait dans votre
membre source. Si vous sélectionnez
Show Indentation, vous obtenez une
nouvelle vue du membre source montrant
toutes les structures RPG en retrait,
à  l’instar de ce qui existe déjà  dans
CODE.
Parmi les choses intéressantes, on
trouve aussi une rubrique dans le
menu pop-up servant à  montrer des
champs quand le curseur est sur une
déclaration de fichier en RPG, Cobol
ou CL. Cela ouvrira une vue de table
montrant tous les champs dans le fichier
déclaré, avec les attributs des
champs présentés sous forme de colonnes
triables.
Cet éditeur comporte beaucoup
d’autres fonctions séduisantes, dont
beaucoup sont configurables à  partir
de la fenêtre Preferences (voir Lpex
Editor sous Remote Systems). Ces
fonctions incluent la mise en capitales
automatique, le formatage CL, l’édition
sensible aux colonnes RPG et DDS (de
sorte que insert/delete sont limités à  la
section actuelle de la spec) et l’auto-génération
de tampons de signature dans
les cinq premières colonnes pour RPG
et DDS. Bien entendu, toutes les commandes
de ligne SEU habituelles (par
exemple, I et DD/CC) sont supportées,
tout comme le prompting et find/replace.
Bien entendu, vous pouvez ajouter de nouvelles fonctions à  l’éditeur en
écrivant des macros Java. C’est un bon
moyen d’apprendre un peu de Java.
Nous avons à  peine gratté la surface
des fonctions que possède le nouvel
éditeur. Dans les futures releases de
WDSc, IBM continuera à  les améliorer
afin de rendre l’écriture en RPG,
Cobol, C et DDS non seulement plus
facile, mais à  nouveau amusante !

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