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IBM France mise sur la co-innovation

Enjeux IT - Par Sabine Terrey - Publié le 18 octobre 2016
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IBM France mise sur la co-innovation

IBM France mise sur la co-innovation

En amont, Nicolas Sekkaki, Président d’IBM France nous a livré ses perspectives. Transformation profonde d’IBM France, retour des clients, nouvelles ambitions, au-delà d’une simple relation de fournisseur et de prestataire, IBM mise sur la co-construction et co-innovation.

Digitalisation des entreprises

La digitalisation des entreprises est une réalité, pour la comprendre, IBM nous fait entrer dans l’ère cognitive et démontre comment les entreprises et notamment les start-up peuvent utiliser Watson. Une facilité de mise en œuvre qui permet en quelques mois de devenir cognitif !

Les enjeux des organisations vont bien au-delà de l’IT, ils sont désormais positionnés sur le sujet de la transformation elle-même. « L’année dernière, nous évoquions la transformation digitale, aujourd’hui, nous sommes sur la transformation des entreprises tout court » souligne d’emblée Nicolas Sekkaki. Le ton est donné. Le digital et la données sont des moyens de se transformer.

Vous avez dit IA et Cloud ?

Deux ambitions fortes d’IBM. Si l’Intelligence Artificielle, catégorisée comme la 4ème révolution industrielle à Davos, est un sujet largement traité par IBM, elle l’est encore plus désormais au travers de l’Intelligence Artificielle augmentée pour le business grâce notamment aux mathématiques appliquées, personnel assistant, et reconnaissance vocale, « on fait de l’intelligence artificielle pour aider les entreprises à se transformer, et avec le niveau d’avancement, nous sommes désormais dans une vraie capacité à délivrer » Watson est bien là pour pulser la technologie IA !

« Le Cloud, c’est un moyen et non une fin en soi » selon le PDG d’IBM France. Cloud public, privé, hybride… les entreprises veulent accéder aux technologies Cloud en collaboration avec leur SI existant et conformément aux réglementations et législations. « Le débat des plates-formes et de leur interopérabilité est crucial », IBM poursuit ses investissements (initialement à Montpellier), et dispose maintenant de 46 centres Softlayer dans le monde, dont un en France « c’est un gage pour les entreprises de positionner leurs données où bon leur semble ». Une stratégie Cloud en transformation continue …

Transformation, destruction, maîtrise technologique …

S’appuyant sur une parfaite connaissance de ses clients, IBM dévoile leurs problématiques communes.

Nicolas Sekkaki décrypte les cinq points de l’agenda ‘changement’ des entreprises :

  1. Transformation sous toutes ses formes, d’abord, ressources humaines, business, culture, apprentissage, organisation, « cette rupture implique des transformations multidimensionnelles dans toute l’entreprise ». « L’informatique doit être un moteur et non un frein « .
  2. S’en suit la destruction « les concurrents émergent de nulle part, avec de nouveaux modèles de business, les entreprises sont challengées au quotidien, l’expérience client prime, nous assistons à un véritable enjeu de réorganisation de l’entreprise et de pensée ».
  3. Maîtrise technologique, ensuite, « face au foisonnement de nouvelles technologies, il faut être capable de les comprendre, d’en saisir l’impact, de les maîtriser, de les intégrer », quid des API, de la Blockchain, de Cloud, des imprimantes 3 D, du cognitif ? Il faut désormais 12 mois pour qu’une technologie soit visible par les directions fonctionnelles qui se doivent de la maîtriser afin d’être un acteur du changement pour « disrupter les disrupteurs ».
  4. Elément fondamental, la vitesse d’adoption est de plus en plus rapide. Place aux clients, les entreprises veulent comprendre les attentes, parcours, expériences et feedbacks de leurs clients pour se recentrer, « nous sommes passés de la culture de produits à la culture de la relation ».
  5. Enfin, on s’appuie sur la rapidité, plutôt que la perfection, « aujourd’hui, ne pas aller vite est un défaut », la rapidité devient un principe de business !

IBM : 4 clés au service des clients

Nicolas Sekkaki est formel. Pour se transformer, il faut intégrer quatre éléments clés. Quels sont-ils ?

L’expérience client avant tout. Ainsi, avec le Design Studio, spécialisé dans le design et parcours client, « nous traduisons le parcours client en informatique ». Airbus a travaillé sur le sujet de la maintenance prédictive, et avec ces méthodologies, IBM glisse vers la co-innovation.

Evoquons les factories. A partir du moment où l’entreprise pénètre dans le digital, en tenant compte de l’existant, comment s’industrialiser encore plus ? Aller beaucoup plus vite et faire des cycles de développement plus courts pour être rapidement en production c’est évidemment changer la manière de travailler. Avec son centre à Lille, IBM France répond aux besoins des clients en proposant une factory sur le modèle agile de développement et usant de méthodologies allant du développement jusqu’à la mise en production. « L’expression du besoin prime, on réduit les cycles et les coûts sur la différenciation de travailler ». Et pour cela, une factory autour du cognitif devrait voir le jour prochainement en région parisienne au premier semestre 2017 !

Revenons sur les plates-formes. Plusieurs enjeux. IBM perçoit le legacy, comme un patrimoine, optimisant l’excellence opérationnelle, qui doit s’ouvrir « pour communiquer avec les données et l’expérience digitale, être sécurisé car il sera sollicité ». Expérience client et digital sont jugés essentiels, l’objectif étant d’introduire des innovations à un coût marginal, notamment avec les stratégies Cloud et les services, Watson, Blockchain, sécurité … « les start-up peuvent utiliser une module cognitif comme n’importe quel autre service ». Autre enjeu, les données, « pour parler d’expérience client, il faut être capable de comprendre les données non-structurées ». Trois briques étroitement connectées qui s’autoalimentent et  réinventent l’entreprise.

Au niveau ressources humaines. Dans ce contexte de transformation, quel parcours l’entreprise propose aux collaborateurs ? Du mélange générationnel de compétences à la cross-fertilisation, il en va de la survie des organisations. IBM mise sur un concept, les scale zones, à savoir comment développer et déployer l’innovation des start-up au sein des entreprises.

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