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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Créons d’abord un nouveau projet Class Library dans Visual Studio 2005. Le nom sélectionné pour le projet sera celui par défaut de l’assembly créé. Choisissez par conséquent un nom évocateur, qui décrit le composant en question. Une convention informelle consiste à placer Src ou Dest à la fin du nom

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du composant pour indiquer sa fonction. Le projet créé dans cet exemple s’intitule IisLogFileSrc.

L’étape suivante consiste à ajouter des références à votre projet. Visual Studio saura ainsi où trouver les objets SQL Server utilisés. Sélectionnez l’option Add Reference dans le menu Visual Studio Project. Dans l’onglet .NET de la boîte de dialogue qui apparaît, sélectionnez quatre composants : Microsoft.SqlServer.DTSPipelineWrap, Microsoft.SQLServer. DTSRuntimeWrap Microsoft.SQLServer.ManagedDTS et Microsoft.SqlServer.PipelineHost.

Lorsque vous démarrez votre projet, Visual Studio crée automatiquement une classe initiale pour vous (nommée probablement Class1, ce nom n’ayant pas d’importance). Vous devez d’abord indiquer au compileur les références à employer, ce que nous faisons au moyen de l’instruction using, très facile à retenir et illustrée par le code C# du listing 1. Nous avons besoin de créer des instructions using pour les composants Pipeline et Runtime référencés ci-dessus et, comme nous allons effectuer une lecture à partir d’un fichier, il faut également lister System.IO.

Une légère modification du fichier AssemblyInfo s’impose également. Comme son nom le suggère, ce fichier fournit au compileur des informations supplémentaires sur votre assembly par le biais d’attributs. Par défaut, Visual Studio crée une nouvelle version de votre composant chaque fois que vous le construisez. Mais comme l’enregistrement de celui- ci dans SSIS est spécifique à la version, nous souhaitons empêcher ce comportement et remplaçons la valeur par défaut de l’attribut AssembyVersion (1.0.*) par une version particulière, par exemple 1.0.0.0.

Enfin, nous souhaitons ajouter ce composant de source personnalisé au cache de l’assembly global (GAC) et il faut donc lui attribuer un nom fort. Pour cela, le moyen le plus simple consiste à employer l’utilitaire Strong Name du SDK .NET Framework 2.0 (sn.exe). L’option -k permet de créer un fichier de clé qui est intégré à votre projet et doit être copié dans le dossier de celui-ci. Servez-vous de l’attribut AssemblyKeyFile afin de spécifier le fichier de clé pour le compileur.

De retour dans Class1, créez ensuite un attribut de classe qui informe Business Intelligence Development Studio de l’existence de notre composant. Dans le listing 1, l’attribut contient des informations minimales : le nom du composant et son type. Vous pouvez fournir des informations supplémentaires, y compris une icône qui sera visible dans la boîte à outils de Business Intelligence Development Studio. Enfin, le code du listing 1 illustre notre souhait de voir notre classe hériter de la classe PipelineComponent. Cela nous évite de mettre en oeuvre chaque méthode requise par l’interface car la classe de base recevra tous les appels que nous ne gérons pas. Celle-ci permet aussi à Visual Studio de nous assister avec la fonction IntelliSense, laquelle crée automatiquement les signatures pour les méthodes que nous choisissons d’implémenter.

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