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Faire un test

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Pour faire un test avec l'éditeur EZ, quelques conditions préalables sont nécessaires. Il faut être en V4R5 et avoir installé PASE (OS/400 option 33). Il faut aussi un élément logiciel appelé serveur X (parfois appelé terminal X) fonctionnant sur la station de travail.

Comme EZ est une application

basée sur Unix, elle utilise le système X-windows
pour afficher ses fenêtres graphiques. X est une application client/serveur avec
une légère adaptation des définitions de ces deux termes : le client X est en
réalité l’application tournant sur le système AS/400 (dans notre cas, EZ) et le
serveur X est le programme d’émulation de terminal X s’exécutant sur la station
de travail, chargé de gérer l’écran, la souris, et le clavier. Si la station de
travail est une boîte Linux ou AIX, le serveur X est inclus et s’exécute dès que
l’on  » start X  » ou que l’on active le mode graphique d’écran non passif sur le
système.

Si on travaille sur une station de travail Windows, il faudra un produit comme
Exceed de Hummingbird (http://www.hummingbird.com/products/nc/exceed) ou Reflection
X de WRQ (http://www.wrq.com/products/reflection/pc_unix), qui émulent tous deux
un serveur X. On peut aussi utiliser un équivalent freeware d’Exceed appelé Virtual
Network Computing (ou VNC ; voir http://www.uk.research.att.com/vnc). VNC a même
une version de son visualiseur fonctionnant comme un applet dans un navigateur
Web. Comme seules les fonctions de gestion d’écran s’exécutent sur la station
de travail, Exceed et VNC sont tous deux des applications rapides et très légères
qui rendent l’éditeur EZ plus performant.



Dès lors que le serveur X fonctionne sur la station de travail, on peut commencer
à  utiliser iSeries Tools for Developers en exécutant la commande de configuration
STRPTL (Start Programmer Tools) sur la ligne de commande iSeries. Cette commande
modifie simplement la liste de bibliothèques et définit plusieurs variables d’environnement,
dont DISPLAY. Celle-ci indique au client X (EZ) l’adresse IP de la station de
travail du serveur X. Si DISPLAY n’est pas définie dans le job, sa valeur sera
demandée. Il faut répondre en tapant le nom DNS ou l’adresse IP de la station
de travail (la machine sur laquelle fonctionne le serveur X).



Désormais, on peut taper GO PTLDEMO à  la ligne de commande pour obtenir un menu
des commandes des iSeries Tools for Developers (figure 3). Il faut choisir l’option
1 pour voir apparaître l’éditeur EZ sur le fichier java modèle, heyj.java. On
peut obtenir le même résultat en tapant simplement la commande ‘ez’ depuis la
ligne de commande, l’invite QShell, ou l’invite PASE qp2shell.



En haut de la fenêtre qui apparaît, on peut voir le nom du fichier que l’on est
en train de modifier. On voit un ensemble de menus tout en haut, une barre d’outils
en dessous, et une barre de défilement à  droite. Le caractère  » ^  » présent est
appelé caret : il indique où l’entrée de la frappe se produira, en mode insert
par défaut.



Si l’on insère un caractère ou si l’on coupe du texte, un astérisque s’ajoute
à  droite du nom de fichier dans le titre de la fenêtre. Ce signe indique que le
buffer d’édition contient des modifications non sauvegardées. Pour les sauvegarder,
on utilise normalement l’option File/Save ou la combinaison de frappe Ctrl + x
suivie de Ctrl + s. Dès que le fichier est sauvegardé, l’astérisque disparaît.



Pour voir les numéros de ligne source (de WRKMBRPDM, par exemple), il suffit d’utiliser
l’option de menu View Toggle Line Display. On peut aussi taper Echap, MAJ + N
pour faire apparaître le numéro de la ligne courante du curseur, dans la ligne
de message de la fenêtre. Voici quelques autres combinaisons de frappes intéressantes
de l’éditeur EZ :



Ctrl + b, Ctrl + c et Ctrl + v : Couper, Copier et Coller, respectivement

Ctrl + b, Ctrl + s : Sauvegarder fichier

Ctrl + s : Recherche dynamique en avant (si du texte est mis en évidence, la commande
le recherchera à  partir de l’emplacement du caret ; si aucun texte n’est mis en
évidence, l’utilisateur est invité à  fournir la chaîne de recherche.)

Ctrl + r : Recherche dynamique en arrière

Echap + q : Recherche et remplacement (trouver et remplacer des chaînes)

Home : Amener le curseur au début de la ligne

Fin : Amener le curseur à  la fin de la ligne

Echap, MAJ + N : Afficher le numéro de ligne courant

Echap + n : Aller au numéro de ligne indiqué



Les combinaisons de touches ci-dessous sont utiles pour modifier du code source
:



Tab : Mettre en retrait la ligne/région sélectionnée

Ctrl + j : Mettre en retrait/formater la ligne courante et insérer une nouvelle
ligne

Inser : Faire alterner les modes insertion et surfrappe

Echap + m : Faire correspondre (), {} et [] (Placer le caret entre deux crochets
et Taper Echap + m, et EZ mettra en évidence la région délimitée par les crochets
correspondants ; taper la séquence clé à  nouveau et les prochains crochets les
plus à  l’extérieur seront mis en évidence.)



!!++!! Figure 4 Fonction compile-next-error d’EZ en action



Une autre option intéressante du menu View est le mode d’édition Hex



Les options de la bufferlist et de la liste des fonctions se trouvent sur le menu
View ; on peut les essayer. Une autre option intéressante du menu View est le
mode d’édition Hex, qui sert à  visualiser et à  éditer des données hexadécimales
en format EBCDIC ou ASCII. Le kit contient également une commande appelée MRHEX
qui ouvre l’éditeur EZ directement en mode hex edit (édition en hexadécimal).
Le menu View comporte également une option Toolbars/Build. Elle active la barre
d’outils Build Demo (c’est la fonction compile-next-error d’EZ déjà  évoquée).
Après s’être assuré que la fenêtre d’édition contient le programme java modèle
(nous avons démarré avec heyj.java), cliquer sur le bouton  » buildfile  » pour
voir la fonction compile-next-error en action (figure 4).



Le premier message d’erreur est mis en évidence dans une fenêtre et la ligne correspondante
du code dans l’autre. A l’aide du bouton Next, on peut circuler au travers de
tous les messages d’erreur. Notons que la compilation cible l’environnement iSeries
natif (et non l’environnement PASE) parce que la commande de compilation utilisée
est javac, qui s’exécute en réalité dans le QShell.



La bibliothèque QAPTL où se trouvent les iSeries Tools for Developers, contient
à  la fois la commande de type Unix abrégée EZ et la commande EDTSTMF (Edit Stream
File) mieux appropriée à  CL. Comme ces commandes appellent le même programme,
on peut les utiliser indifféremment. De même, on peut utiliser les wrappers de
commande EZ ou EDTSTMF pour éditer un fichier non ASCII. Essayons cette commande
depuis la ligne de commande :



EDTSTMF ‘/QSYS.LIB/QAPTL.LIB/SRC.MBR’



La fenêtre qui apparaîtra contiendra des caractères illisibles parce qu’on essaie
de visualiser un fichier EBCDIC dans un éditeur ASCII. Pour que ces données soient
intelligibles, il faut choisir l’option View/Hex Edit, puis View/EBCDIC.



Ou mieux encore : sortir de l’éditeur, appuyer sur la touche F9 pour rappeler
la commande EDTSTMF, puis utiliser la touche d’invite F4. Modifier le paramètre
Convert en *YES et l’on verra que l’on peut effectuer la conversion entre deux
pages de code. Les paramètres FROMCODE et TOCODE comparent les valeurs utilisées
pour la commande PASE iconv. Les valeurs utilisées sur la commande sont, par défaut,
IBM-037 et IBM-437. Comme le code source d’EDTSTMF est inclus, si ces valeurs
par défaut ne sont pas idéales, on peut créer sa propre version de la commande.
Avec CVT(*YES) définie, le code source de la commande EZ apparaît en texte lisible.



Comme on édite des membres de la base de données, il faut de nouveaux caractères
en mode ligne pour formater le texte. Il faut donc fermer cette version de l’éditeur
et passer à  l’outil suivant, la commande Edit Member (EDTMBR). On peut utiliser
EDTMBR pour convertir temporairement un fichier physique EBCDIC en un fichier
IFS ASCII. La commande ouvrira le fichier temporaire pour modification puis, après
être sorti de la session d’édition, reconvertira le fichier en un membre de fichier
physique. A présent, en utilisant la syntaxe File/member classique, essayons la
commande



EDTMBR FILE(QAPTL/SRC) MBR(EZ)



On obtient à  nouveau les mêmes résultats que ceux de la commande EZ avec le paramètre
CVT(*YES).

EZ permet également de modifier les fichiers avec Style. On peut donc appliquer
des styles, ou attributs, comme l’italique, le gras et le soulignement, à  un document
texte. Essayons celui-ci depuis la ligne de commande PASE. Pour entrer dans cette
dernière, on tape call qp2term. Ensuite, on entre la commande :



ez/home/youruserid/mytestfile.d



Du fait que nous sommes dans l’environnement PASE, il n’est pas nécessaire de
placer les slashes entre guillemets



L’extension de fichier  » .d  » est importante pour qu’EZ reconnaisse ce type de
fichier comme un document texte. Du fait que nous sommes dans l’environnement
PASE, il n’est pas nécessaire de placer les barres obliques (slashes) entre guillemets.
Toutefois, l’invite F4 n’est pas disponible.



Tapons un exemple de texte et sélectionnons-en une partie en faisant un clic gauche
glissant. Des options de menu comme Style/Font Bold permettent de formater le
texte. Cette option est commode pour des tableaux rapides ou des listes d’actions,
mais elle ne sera d’aucune utilité pour collaborer en ligne avec d’autres, car
l’éditeur EZ est indispensable pour visualiser ces fichiers de texte formatés.



!!++!! Figure 5 Comparaison de deux fichiers stream IFS dans EZ Merge



Une autre version de l’outil EZ Edit, EZ Merge, figure également dans le nouveau
jeu d’outils. EZ Merge permet de comparer les différences entre deux fichiers,
un outil intéressant quel que soit le langage. Pour activer EZ Merge, faire F3
pour revenir à  l’écran de commande standard et indiquer GO PTLDEMO. Choisir l’option
4 (Compare Two IFS Stream Files) pour déclencher une comparaison (figure 5). On
peut naviguer de modification en modification ou cliquer sur une modification
spécifique pour l’atteindre directement. On peut même couper, coller ou modifier
dans toutes les parties de l’éditeur dans la fenêtre.

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