> IoT > IA et robotique : comment s’y préparer

IA et robotique : comment s’y préparer

IoT - Par Sabine Terrey - Publié le 05 mars 2018
email

Si l’automatisation, l’IA, la robotique bouleversent la façon de travailler, améliorent la productivité, et créent de nouveaux services, ces technologies vont impacter indéniablement le travail lui-même et certains secteurs d’activité plus que d'autres, puisque plus d’un tiers des emplois seraient automatisés d’ici 2030. La formation et la reconversion professionnelle sont à l’ordre du jour

IA et robotique : comment s’y préparer

Algorithmes, augmentation et autonomie

Des questions se posent, quelles sont les conséquences de l’automatisation sur l’emploi et quelle est la part d’emplois risquant fortement d’être automatisés ? Cette part est estimée à

  • environ 3 % d’ici au début des années 2020
  • à 20 % d’ici à la fin des années 2020
  • 30 % au milieu des années 2030

« L’impact de l’automatisation et de l’intelligence artificielle se fera ressentir par vagues. Les tâches les plus simples seront les premières touchées. Sur le long terme, les destructions d’emplois liées à l’automatisation devraient être compensées dans une large mesure, par des créations d’emplois liées aux nouvelles technologies » François Royer, Directeur chez PwC au sein du département Data & Analytics.

Retenons les trois vagues d’automatisation

  • La vague des algorithmes

Reposant sur l’automatisation de l’analyse de données structurées et de tâches numériques simples et arrivant à maturité d’ici au début des années 2020

  • La vague d’augmentation

En cours, et arrivant à maturité dans les années 2020. Elle implique l’automatisation de tâches répétitives et l’échange d’informations, la poursuite du développement des drones, robots pour entrepôts et véhicules semi-autonomes

  • La vague de l’autonomie

A maturité d’ici au milieu des années 2030, avec l’analyse des données issues de sources diverses, choix et engagement d’actions physiques avec peu ou pas d’intervention humaine.

La France en 7ème position

La France pourrait avoir un taux d’automatisation de plus de 35 % à horizon 2030 et s’affiche en 7ème position. La Corée du Sud, le Japon et la Finlande sont en bas de liste car ils sont plus avancés technologiquement et la force de travail possède un niveau d’études relativement élevé en moyenne.

En France, la fabrication industrielle serait le premier secteur concerné (53 % en 2030), suivi par le secteur de la distribution et de la vente (41 %).

La moyenne, tous pays confondus, est de 52 % pour les transports et le stockage, elle tombe à 8 % seulement dans le secteur de l’éducation.

IA et robotique  / 3 défis à relever

Les niveaux d’étude entrent en jeu : les travailleurs les plus qualifiés sont nettement moins exposés en moyenne et feront face aux changements technologiques (réflexion humaine,  conception et supervision de systèmes reposant sur l’IA).

Les écarts sont moins marqués en fonction de l’âge. Mais les femmes pourraient être plus durement touchées durant les premières phases d’automatisation (emplois de bureau). Il s’agit donc d’intensifier l’investissement dans l’éducation, la formation continue et la reconversion professionnelle.

Les états et les entreprises ont un rôle fondamental à jouer. Évoquons les trois défis clés :

  • Adapter l’éducation et la formation continue pour anticiper les effets des technologies sur l’emploi
  • Soutenir la création d’emplois via des investissements ciblés (l’IA étant également source de nouveaux métiers)
  • Accompagner les personnes qui ont du mal à s’adapter aux impacts de l’automatisation

 

 Source Etude PwC (29 pays : 27 pays de l’OCDE + 2 pays : Singapour et la Russie)

Téléchargez cette ressource

Guide de Sécurité IA et IoT

Guide de Sécurité IA et IoT

Compte tenu de l'ampleur des changements que l'IA est susceptible d'entraîner, les organisations doivent élaborer une stratégie pour se préparer à adopter et à sécuriser l'IA. Découvrez dans ce Livre blanc Kaspersky quatre stratégies efficaces pour sécuriser l'IA et l'IoT.

IoT - Par Sabine Terrey - Publié le 05 mars 2018