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L’infrastructure réseau

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Pour limiter le temps d'indisponibilité, il est essentiel de bien définir et de bien gérer l'infrastructure réseau nécessaire aux services de messagerie. Un serveur de messagerie Exchange nécessite impérativement la présence d'au moins un serveur d'annuaire avec un service d'annuaire global. Cela signifie que les services Exchange doivent pouvoir communiquer

L’infrastructure réseau

en
permanence avec un serveur Contrôleur de domaine (DC)
sur lequel les fonctions de serveur de catalogue global (GC)
ont été activées. Il faut donc prévoir la redondance de ces
serveurs et services au sein du réseau. De même, les services
de résolution des noms de domaines (DNS) doivent être
aussi redondants. Mais pour rendre l’infrastructure redondante,
il ne suffit pas de doubler l’ensemble des serveurs qui
intègrent les services nécessaires, il faut aussi éliminer l’ensemble
des points de ruptures qui pourraient entraver le
fonctionnement de l’ensemble. Si par exemple, deux serveurs
de catalogue global (GC) sont présents sur le réseau,
mais que pour y accéder le serveur de messagerie passe dans
les deux cas, par un équipement commun (un switch réseau
par exemple), cela représente un point de rupture possible.
Si cet équipement présente une défaillance, alors le serveur
de messagerie ne pourra plus contacter aucun des deux GC
mis en place. La meilleure approche consiste donc à  doubler
aussi les équipements réseau et à  bien penser le câblage de
chaque équipement. Si deux interfaces réseaux sont disponibles
sur un serveur, elles pourront alors être connectées à 
deux équipements différents avec la mise en place de pilotes
spécifiques par exemple pour assurer une bascule entre les
deux interfaces en fonction de l’état des connexions. Une
autre approche peut consister à  utiliser des solutions de type
équilibrage de charge réseau (NLB :Network Load
Balancing). Dans l’ensemble des cas, il faut impérativement
valider la solution retenue et la tester en simulant la panne de
certains éléments de l’infrastructure. Le basculement vers la
solution de secours doit alors être effectuée soit de manière
manuelle, soit de manière automatique selon les cas et selon
les solutions retenues. La meilleure solution étant bien sûr la
solution de basculement automatique, mais il faudra veiller dans ce cas à  plusieurs choses. Il faut savoir comment s’effectue
le retour à  la situation initiale, car il se peut, dans certains
cas, que cette opération nécessite une interruption de
service et/ou une intervention manuelle. D’autre part, si le
retour à  la situation initiale s’effectue de manière transparente,
il faut s’assurer de disposer des outils et des informations
sur les raisons et les causes des différents basculements
afin d’être bien informé des éventuelles défaillances qui seraient
alors masquées par l’infrastructure redondante. Dans
tous les cas de figures, que le basculement soit automatique
ou manuel, que le retour à  la situation initiale soit automatique
ou non, il faut tester et surtout écrire les procédures
pour effectuer les opérations nécessaires pour assurer la
continuité de service. Cette rédaction de procédure permet
dans des situations critiques de limiter les risques d’erreur,
surtout dans des situations de crise, avec des personnes en
état de stress. L’application de procédures permet de savoir
exactement ce qu’il faut faire et surtout de savoir ce qui a été
fait.

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