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La spécification de calcul en format libre

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Le RPG a toujours été un langage en format fixe, recevant des informations via des suites de colonnes explicites. En évoluant, le RPG IV a connu davantage de syntaxe en format libre. C'est ainsi que les cartes C supportent désormais huit codes opération utilisant un facteur 2 étendu, permettant aux

La spécification de calcul en format libre

programmeurs de
coder des expressions en format libre au moyen d’opérateurs naturels comme  » =
 » pour l’affectation et tous les opérateurs mathématiques et logiques usuels.

Ces expressions permettent aussi d’utiliser des fonctions intégrées en lieu et
place des noms de champs et des appels de fonctions définies par l’utilisateur
(procédures). L’arrivée, en V4R2, de fonctions intégrées de feedback, comme %ERROR
et %EOF, permettent même aux développeurs d’éviter l’utilisation des indicateurs
résultats et des colonnes d’indicateurs résultantes associées. L’introduction
de l’instruction MONITOR dans la prochaine version poursuit cette évolution. Dans
d’autres spécifications (Definition et File, par exemple), le RPG a déjà  des cartes
partiellement en format libre, qui utilisent une zone de mot-clé en format libre
en colonnes 44 à  80. En fait, la carte H est totalement en format libre, permettant
de placer des mots-clés n’importe où entre les colonnes 6 à  80.

Comme les programmeurs ont utilisé les parties en format libre du RPG IV au cours
des quelques dernières années, selon les sondages officieux pratiqué en permanencre
par IBM, beaucoup ont fini par l’apprécier. Le format libre est, selon certains,
plus facile à  coder, à  lire et à  apprendre pour les nouveaux programmeurs. En
continuant à  assumer l’héritage du format fixe du RPG, IBM permet à  chacun d’adopter
ce nouveau style à  son propre rythme. Comme suite logique à  cette évolution, IBM
lance dans la prochaine version une carte C totalement en format libre, dont la
figure 3 présente un exemple.

La définition de calculs en format libre est une variante entièrement en format
libre de la forme fixe. On peut définir une expression valide n’importe où entre
le /free et le /endfree des colonnes 8 à  80, sans préciser C en colonne 6. Bien
entendu, la prochaine version continuera aussi à  supporter la carte C en format
fixe traditionnelle.

Cet exemple montre qu’il est plus facile de lire et de mettre en retrait du code
dans la version en format libre. Bien sûr, il faudra suivre quelques règles. Ainsi,
les programmeurs doivent coder en tout premier lieu le code opération réel. C’est
ce qu’attend le compilateur. Chaque code opération a une nouvelle syntaxe en format
libre qui prend ses opérandes sur la droite. Notons aussi que chaque instruction
doit se terminer par un point-virgule.
Malgré nos efforts, nous n’avons pas pu supporter tous les codes opération. Ceux
qui nécessitent des indicateurs résultants, par exemple, ne sont pas possibles.
Cependant, certains codes opération que nous ne pouvions déjà  pas supporter ont
des fonctions intégrées existantes (%SUBST, par exemple), et d’autres (%LOOKUP,
par exemple) ont de nouvelles fonctions intégrées.

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