Pour IBM et DotRiver, le Salon Solutions 2009 est aussi affaire de virtualisation. Chez IBM, l’avènement du Power System V6 représente la part de
l’engagement à faire par les décideurs IT, pour espérer gagner en consommation et en espace notamment. A mi-chemin entre AS/400 – qui apparaît rétrograde bien que résolument actuel – et Power propulsé et porteur d’espoir, le i se veut en pleine mutation. Mais que peut-on virtualiser ?
« Sur la question de la virtualisation, il s’agit de consolider, de répartir les charges, de développer et de miser sur la modularité des évolutions », souligne François Aubriot. « C’est le premier souci économique. C’est aussi faciliter l’administration pour opérer l’indépendance du hardware », ajoute Jean-Marie Bouchot.
Chez IBM, la virtualisation touche de nombreux domaines : les serveurs, les baies de stockage, etc. : « L’idée, c’est de s’occuper de la partie ‘applicatifs’, et laisser la machine faire le travail », explique Jean-Marie Bouchot. La virtualisation en i est aujourd’hui consacrée à l’applicatif, davantage qu’au matériel. François Aubriot rappelle à ce titre l’importance de se détacher du hardware et de « focaliser sur ce qui fait vivre l’entreprise, à savoir les applicatifs et postes de travail. L’objectif est de banaliser le matériel côté serveur. ».
Vincent Aubriot et Jean_Marie Bouchot
credits photos Arthur Badin, Charlène Lefoulon
Si l’AS/400 a connu un énorme succès par l’autonomie qu’il permet, la plate-forme Power System apparaît aujourd’hui comme une solution innovante, puisqu’économique et écologique, selon Jean-Marie Bouchot. « Ce sont là les enjeux majeurs du marché d’aujourd’hui et de ceux de demain » a pu conclure François Aubriot.
La virtualisation des serveurs est un marché gagné, mais pour le i ? Power System V6 apparaît comme une valeur sûre et prometteuse, sur un marché concurrentiel fort.