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Les architectures d’intégration

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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L'intégration d'un ensemble d'applications se fait avec un ou plusieurs outils d'interopérabilité. Ces middlewares doivent supporter les communications synchrones, nécessaires aux transactions courtes comme celles du client-serveur, mais aussi les communications asynchrones nécessaires aux échanges de messages.

La communication par messages (Message Queuing) est indispensable dans

deux cas : lorsque
les applications qui communiquent travaillent à  des rythmes trop
différents pour s’attendre et lorsque leurs services sont si
différents qu’on ne peut les faire communiquer par appels de
fonctions.

Il faut bien comprendre, en effet,
que les techniques d’interopérabilité classiques reposent sur
des appels de fonctions : c’est un point commun aux
communications entre clients et serveur de base de données,
comme aux communications entre objets. Demander un service exige
l’envoi d’appels de fonctions précis, avec leurs paramètres,
dans un ordre bien défini. Les services d’un progiciel intégré
comme SAP ont des fonctions appelables si différentes de celles
d’une application de ressources humaines comme PeopleSoft que
l’intégration de ces progiciels par appels de fonctions est à 
peu près impossible. On peut, par contre, les intégrer au moyen
d’échanges de messages. Ceux-ci seront de plus en plus souvent
rédigés en langage XML, pour lequel SAP et PeopleSoft ont
annoncé des interfaces, comme de nombreux autres éditeurs.

Une architecture
d’intégration moderne doit supporter à  la fois des
communications synchrones et asynchrones

Une architecture d’intégration
moderne doit donc supporter à  la fois des communications
synchrones et asynchrones. Elle doit aussi comprendre un moteur
de workflow, logiciel qui gère des événements étalés dans le
temps. Un tel moteur réagit à  des événements (comme
l’arrivée d’un e-mail ou d’un message XML provenant d’une
application) en lançant des applications et en leur passant des
paramètres. Il peut déclencher des processus de travail
comprenant des étapes en série et d’autres en parallèle, et
surveiller leur exécution au sens de la bonne fin et des délais
impartis.

Une architecture d’intégration
doit aussi supporter des transactions courtes et longues, mettant
en œuvre des serveurs multiples et hétérogènes, tout en
garantissant leur atomicité et la possibilité de monter en
charge par simple ajout de matériel et de bande passante
réseau. J’ai proposé l’an dernier, dans ces colonnes, une
Architecture Applicative Avancée répondant à  ces
caractéristiques.

Enfin, pour la pérennité et
l’ouverture, une bonne architecture d’intégration doit être
basée sur des standards reconnus, comme CORBA et COM pour
l’interopérabilité entre objets, JavaBeans et ActiveX pour les
composants réutilisables, XML et MQSeries pour les
communications par messages, HTML et Java pour l’interface
utilisateur et JavaScript pour les règles.

Il n’existe pas
de middleware universel, capable d’intégrer n’importe quel
ensemble d’applications

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