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Les éléments de données

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Le transfert d'informations entre les bases de données Domino et DB2 UDB se fait au plus petit dénominateur commun, à  savoir les zones. Une zone Domino ou DB2 UDB contient une information qui, combinée à  d'autres zones, définit les caractéristiques d'informations plus grandes. Par exemple, le chiffre d'affaires à  ce

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jour d’une organisation n’est pas très significatif, tant que
ses informations ne sont pas combinées à  d’autres provenant d’autres zones,
telles que région, client et/ou produit. Une fois les informations combinées,
le chiffre d’affaires donne des informations pertinentes sur les performances
des ventes pour une période donnée et les performances financières globales
d’une organisation.


Dans DB2 UDB, les informations des zones sont stockées dans un
fichier physique, comme un fichier maître client, un fichier maître produit
ou un fichier d’historique de ventes. Ce fichier physique possède une seule
définition de format et est ordinairement normalisé avec le troisième formulaire
normal, ce qui signifie qu’il n’y a aucune donnée redondante stockée dans des
fichiers et que les zones peuvent stocker des informations utilisées comme zones
clés pour accéder aux informations d’autres fichiers.


Dans Domino, les informations sont stockées dans des documents
faisant partie de la base de données. Chacun d’eux s’appuie sur une ou plusieurs
définitions de formulaires. Celles-ci permettent de définir les zones et de
les mettre à  la disposition de l’application.


Dans Domino, comme dans DB2 UDB, un jeu d’attributs est attribué
aux zones. Les  » règles  » des zones (par exemple limitation de zones de caractères
à  des données non numériques) sont imposées par l’application sous-jacente (Notes/Domino)
ou par le système de gestion de base de données, DBMS (AS/400).


Le principal défi posé par l’intégration des fichiers DB2 UDB
et des applications Notes/Domino consiste à  travailler avec les zones et leurs
valeurs. La difficulté réside dans la différence existant entre leur mode d’utilisation
et leur contenu, bien qu’elles supportent toutes deux des zones similaires.


Le principal défi posé par l’intégration des fichiers DB2 UDB
et des applications Notes/Domino consiste à  travailler avec les zones et leurs
valeurs


Domino supporte les zones de texte enrichi et multivaleurs (parmi
d’autres traitées brièvement), DB2 UDB les supporte aussi, mais difficilement,
en nécessitant l’utilisation de rangées pour les zones multivaleurs. Une zone
texte enrichi peut contenir du texte ainsi que des images, des fichiers joints
et tout ce qui peut être stocké sur un PC et transféré à  un autre utilisateur
par la messagerie électronique. Les articles les plus communément trouvés dans
une zone de texte enrichi sont les fichiers joints, tels que documents, images
scannées, fichiers zippés et graphiques.


Une zone multivaleurs peut être une boîte de liste, une boîte
de combinaisons, une liste de dialogues ou un bouton radio. Leur mode d’affichage
dépend du type sélectionné : par exemple un bouton radio est sélectionné, une
case est cochée. L’utilisation de ces types de zones permet à  un utilisateur
de faire une sélection dans un jeu de valeurs prédéfinies ou dynamiquement créées
à  partir d’une vue ou d’une formule.


Une zone multivaleurs contient plusieurs entrées séparées par
un délimiteur quelconque (la plupart du temps des virgules). Lorsqu’elles sont
traitées dans un formulaire ou une vue, les valeurs des zones peuvent être listées
comme une chaîne ou empilées en remplaçant la virgule par une nouvelle ligne.
Les zones multivaleurs sont souvent converties en éléments de rangées ou en
nouveaux enregistrements lorsqu’elles sont transférées dans un fichier DB2 ou
UDB.


Les zones auteur et lecteur constituent un autre type de zone
Domino. Semblables par nature et contenant les noms des utilisateurs et des
groupes, elles contrôlent l’accès à  un document. Si un nom ou un groupe dont
on est membre se trouvent dans la zone lecteur d’un document Domino, ce document
peut être lu. Si un nom ou un groupe dont on est membre se trouvent dans la
zone auteur, le document peut être modifié. Dans DB2 UDB, les zones auteur et
lecteur n’ont pas de contrepartie directe. En revanche, il est possible d’utiliser
le droit sur les objets OS/400 pour contrôler l’accès aux objets DB2 UDB.


Les zones de noms, type de zone Domino contenant seulement des
noms, accèdent au carnet des noms et adresses Domino pour présenter une liste
d’utilisateurs ou de serveurs enregistrés à  sélectionner comme valeur pour une
zone. Et ce, afin d’éviter la saisie incorrecte par l’utilisateur d’un nom d’utilisateur
ou de serveur.


La comparaison de Domino et DB2 UDB permet de mieux se préparer
au développement d’applications intégrant les deux bases de données. Pour en
savoir plus sur les sujets techniques de Domino, allez à  http://www.dominopro.com.

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