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Mémoire

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Comme avec la plupart des systèmes d'exploitation actuels, la quantité de mémoire allouée à  Linux peut influencer la performance, autant que la quantité de processeur. Linux peut se contenter de 64 Mo, mais il est plus raisonnable de prévoir 128 Mo ou 256 Mo. Comme nous l'avons dit plus haut,

Mémoire

512 Mo est le maximum de mémoire
qui fonctionne bien avec le kernel
à  32 bits.

Linux permet le « swapping » ou le
« paging » de la mémoire hors du
disque virtuel. Il faut pour cela installer
un disque swap, ou une partition sur
un disque Linux destinée à  recevoir le
paging. Les algorithmes de la gestion
de la mémoire dans le kernel Linux
sont l’un des domaines ayant changé le
plus rapidement au cours de l’année
dernière, mais la règle pratique la plus
courante consiste à  allouer deux fois
plus d’espace de swapping qu’il y a de
mémoire réelle. Pendant l’installation,
chacune des trois distributions Linux
iSeries disponibles établit une quantité fixe d’espace disque swap, indépendamment
de la quantité de mémoire
disponible.

Plutôt que de partitionner un
disque virtuel pour créer l’espace
swap, il peut être plus facile d’allouer
un disque virtuel Linux séparé pour
fournir de l’espace swap. La première
raison est que le disque swap n’a pas
besoin d’être inclus dans la stratégie
de sauvegarde. La seconde raison est
qu’il est beaucoup plus facile de modifier
la taille de l’espace swap (si nécessaire)
s’il est stocké sur un disque virtuel
séparé que l’on peut supprimer et
recréer avec une taille différente.

Comme exemple de l’importance
d’un espace swap suffisant, nous avons
animé un lab Linux sur iSeries à  l’occasion
d’une récente conférence d’utilisateurs.
Quinze groupes différents se
connectaient simultanément à  une
partition Linux unique et démarraient
les desktops graphiques Linux (bourrés
de graphiques et de barres d’outils).
Malheureusement, alors qu’environ
12 groupes avaient démarré leurs
desktops, Linux a manqué à  la fois de
mémoire et d’espace swap pour la recevoir,
et les applications ont commencé
à  s’effondrer de manière très
déplaisante. (Dans ce scénario, Linux
choisit des processus de manière aléatoire
et les neutralise.)

La mémoire est également concernée
par la configuration LPAR (Logical
Partition) de l’iSeries. Pour chaque partition,
on peut configurer une taille de
mémoire courante et une quantité de
mémoire minimale et maximale autorisée.
Les changements apportés aux valeurs
minimale et maximale peuvent
nécessiter un IPL système pour
prendre effet.

Dans la partition, une table de
pages est créée pour traiter la quantité
maximale de mémoire nécessaire. Si
l’on définit une très grande valeur (2
Go, par exemple) comme maximum, la
table de pages peut consommer une
quantité considérable de mémoire de
la partition. La valeur de mémoire maximale choisie résulte donc d’un
compromis entre ce dont on pourrait
avoir besoin et le risque d’une excessive
consommation de mémoire.

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