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Modèle pour des serveurs de fichiers haute disponibilité

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Un serveur de fichiers n'a pas besoin de beaucoup de CPU ou de mémoire. Pour supporter 500 utilisateurs et 200 Go de données, on peut se contenter d'un petit serveur, comme un Compaq ProLiant DL380 avec deux processeurs Pentium III et 512 Mo de RAM. Avec un minimum d'accessoires, un

Modèle pour des serveurs de fichiers haute disponibilité

tel ensemble
coûte environ 9 700 dollars. Si
vous utilisez un lecteur DLT fournissant
un débit de transfert moyen de 5
Mbps, la restauration physique de 200
Go de données prendra 666 minutes,
soit 11 heures et 6 minutes. Ajoutez 1
heure pour le diagnostic, l’approvisionnement,
la mise en place de base
et les phases de vérification, et on arrive
à  726 minutes pour récupérer
d’une panne. En supposant une panne
par mois de 31 jours (44 640 minutes),
les 9 700 dollars vous procurent un serveur
de fichiers avec un SLA de
98,37 %.

Pour accroître la disponibilité des
serveurs de fichiers, vous pouvez utiliser les stratégies standard : réduire
le temps nécessaire pour restaurer le
file share et les données pendant une
panne et réduire la fréquence des
pannes. De nombreuses technologies
épaulent ces stratégies pour les serveurs
de fichiers. Comme point de départ,
voyons des implémentations de
base qui utilisent les techniques suivantes
: partitionnement des données,
technologies de sauvegarde et de restauration
snapshot et systèmes tolérants
aux pannes.

Partitionnement des données. Dans
notre configuration,
FileServer2 contient des données de
produit, FileServer3 contient des
images, et ainsi de suite. Pour rendre
ce partitionnement transparent aux
yeux de l’utilisateur, vous pouvez utiliser
un procédé comme Dfs de
Microsoft, qui vous permet de créer un
système de fichiers virtuel à  partir des
noeuds physiques sur le réseau. Un utilisateur
qui se connecte à  \fileserver1share verra une structure de répertoires
montrant toutes les données
comme si elles se trouvaient sur
Fileserver1, bien qu’en réalité
quelques-unes d’entre elles résident
physiquement sur FileServer2.

Le tableau 1 montre la disponibilité
que peut offrir le partitionnement des
données. (Ce tableau utilise une formule
SLA classique et suppose que
vous ne devez restaurer qu’un serveur
pendant la panne.) Le coût par serveur
diminue au fur et à  mesure que l’on accumule les serveurs et au fur et à  mesure
que le nombre et la taille de leurs
disques diminuent. Bien sûr, l’option
de partitionnement est coûteuse en
matériel serveur, donc vous devez décider
si vous pouvez accepter une
moyenne de 12 heures et 6 minutes
(726 minutes) de temps de panne non
planifié par mois. Peut-être qu’une dépense
de 23 800 dollars (33 500 dollars
moins 9 700 dollars) de plus pour ramener
ce temps à  3 heures et 13 minutes
(193 minutes) se justifie dans
votre cas. Le partitionnement des données
est particulièrement onéreux
quand il y a de grandes quantités de
données et qu’il faut des dizaines de
serveurs ou plus.

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010