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Optimisation des performances

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Suite à  cette première analyse, nous pouvons reporter ces valeurs dans un graphique de façon à  définir des tendances d'évolution des performances du système, de la charge de travail quotidienne, des jours et des heures de charge maxi. Ces résultats peuvent également être facilement obtenus par l'utilisation de l'outil Performance

Tools lorsqu’il est disponible.

Il convient maintenant d’exploiter
ces données brutes avant d’apporter
des modifications au paramétrage ou à 
la configuration du système. Avant de
se poser la question d’une mise à  jour
de son système, il est judicieux de se
poser les « bonnes questions », c’est à 
dire de ne pas engager le système sur
un chemin d’évolution qui risquerait
d’aboutir à  sa saturation rapide.

Par exemple, un système en V4R4
saturé à  90 % en interactif risquerait
une importante chute de performances
lors d’une migration en V5R1
car dans cette version, l’OS400 calcule
la puissance interactive consommée
de façon plus stricte qu’en V4R4. Le
chemin d’évolution impose donc dans
ce cas l’évolution de la carte interactive
avant la migration de l’OS400. Dans cet
exemple, c’est bien le suivi des paramètres
système qui a permis de mettre
en relief une carte interactive saturée
avant migration.

Les relevés réguliers permettent
également d’optimiser le système
même lorsque aucune opération particulière
n’est prévue. Ainsi sur les
iSeries 820, la machine est livrée avec
une configuration par défaut de type
« serveur ». En cas de mauvaises performances
de l’interactif, une simple
mise à  jour des valeurs système
concernées permet de favoriser l’interactif
et de faire sauter le « goulot
d’étranglement » qui pénalise le système.

Les tableaux de bord peuvent aussi comporter une colonne « préconisation
IBM » qui permet de comparer les
valeurs relevées aux valeurs recommandées
par IBM, permettant de définir
un fonctionnement type « voyant
vert », c’est à  dire valeur dans les seuils
recommandés pour une bonne performance
et « voyant rouge » pour une valeur
hors recommandation IBM nécessitant
un ajustement. Un exemple
simple est la gestion des pools mémoire
dont la pagination ne doit pas
excéder 1 % selon les standards IBM.
Des valeurs de pagination autour de
8 % par exemple indiquent un système
saturé et dont la performance globale
est très dégradée. Une solution est
alors d’augmenter la mémoire vive du
système.

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010