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Partitionnement logique : diviser pour régner

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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La fonction LPAR de la V4R4 permet de diviser un AS/400 SMP en plusieurs systèmes logiques Ceux d'entre nous qui sont dans le métier depuis un moment constatent que certaines tendances refont surface au bout d'un moment, dans l'industrie informatique. Certes, nous ne vivons peut-être plus dans le passé, mais le présent nous semble bien familier.
Prenons par exemple le cas de la consolidation de serveurs.

Il n'y a pas si longtemps, les systèmes informatiques centralisés étaient "à  la mode." Pendant de nombreuses années, les gens citaient le Dr. Herbert Grosch, qui affirmait que plus le système informatique était gros, plus on en avait pour son argent. Connue sous le nom de Loi de Grosch, cette assertion s'est répandue dans le milieu informatique pendant des dizaines d'années. Des entreprises comme IBM ont construit des systèmes centraux de grande taille afin de réaliser des économies d'échelle.

De plus, les sociétés ont centralisé les ordinateurs en un lieu unique, situé souvent derrière une paroi de verre. Au même moment, les microprocesseurs ont vu leur taille se réduire. Cette évolution s'est accompagnée d'une amélioration des performances et d'une chute spectaculaire du coût des équipements. Cela a permis de concentrer une grande puissance de calcul dans de petits serveurs distribués.

Beaucoup de gens ont alors pensé que la Loi de Grosch était enfin caduque. L'informatique distribuée était devenue la norme pour beaucoup d'entreprises qui installèrent des réseaux locaux de PC et des serveurs distribués sur leur site. Même si ce modèle distribué fonctionne encore bien pour certaines entreprises, plusieurs autres remettent en question le coût et la complexité de la gestion des systèmes distribués. Une analyse IDC conduite en 1998 a montré une forte mobilisation en faveur de la consolidation des serveurs parmi les utilisateurs AS/400, 49% des 500 sociétés américaines sondées déclarant regrouper leurs systèmes et leurs unités de stockage.

Ces résultats ont conduit IDC à  étudier les scénari AS/400 de réduction des coûts par regroupement dans un livre blanc rendu public récemment. Le premier scénario regroupait cinq AS/400 distincts mais présents sur le même site en un seul grand système centralisé. L'autre regroupait vingt AS/400 distants et plus petits en un seul et même grand AS/400 central. Dans les deux cas, le regroupement réduit le coût annuel total par utilisateur de 13 à  15%. Avec de telles économies potentielles, il n'est pas surprenant que la consolidation des serveurs soit devenue une priorité pour les entreprises utilisatrices d'AS/400.

De plus, avec la nouvelle fonctionnalité de la V4R4 de l'AS/400 baptisée LPAR (Logical Partitioning, ou partitionnement logique), les utilisateurs seront bientôt en mesure de tirer parti du regroupement physique des serveurs tout en étant capables de diviser les AS/400 en systèmes logiques distincts.

Chez IBM à  Rochester, nous avons estimé que le mouvement en faveur de la consolidation
des serveurs impliquait une augmentation importante de l’évolutivité du système.

Depuis l’annonce des AS/400e Series en 1997, IBM a mis sur le marché quelques
AS/400 de très grande taille. Pour prendre la mesure de cette évolution, il suffit
de se rendre compte que durant les huit premières années d’existence de l’AS/400
les performances des modèles haut de gamme et leur puissance ont été multipliés
par un facteur 10. Au cours des 18 derniers mois, elles ont encore été multipliées,
mais par 25.

Avec les AS/400 actuels, les entreprises ont la possibilité de regrouper plusieurs
AS/400 sur un plus petit nombre de systèmes, ce qui devient plus gérable. Et avec
l’arrivée du LPAR, Rochester va à  nouveau améliorer le rôle de l’AS/400 comme
serveur consolidé.
La fonction LPAR permet d’exécuter plusieurs partitions d’OS/400 sur un AS/400eSMP
(Symmetric MultiProcessing) à  n voies.
Chaque partition d’OS/400 est indépendante, et dispose de ses propres processeur(s),
mémoire et disque(s). Logiquement, il est possible d’avoir plusieurs AS/400 dans
une même boîte. Avec LPAR, l’AS/400 procure une alternative séduisante au partionnnement
de serveurs d’entreprise.

En effet, ses fonctions et ses performances rejoignent celles d’un UE 10000 de
Sun, d’un S/390 IBM ou encore d’une machine compatible S/390 de chez Amdahl.

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