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Réduire la taille des espaces de données des SGBD

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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On sauvegarde et on restaure 1 GB dix fois plus vite qu'on ne sauvegarde ou restaure 10 GB, et même plus lorsqu'il faut recréer ou réorganiser des index : choisir donc des espaces de données de taille modeste, quitte à  en prévoir davantage. Les SGBD modernes offrent de plus en

Réduire la taille des espaces de données des SGBD

plus la possibilité de mettre hors ligne
(rendre inaccessible aux utilisateurs) pour sauvegarde, restauration ou réorganisation,
un seul espace de données, les autres restant accessibles.
Multiplier les espaces de données permet aussi une meilleure performance du SGBD,
lorsque ces espaces sont répartis entre les disques de manière à  équilibrer leurs
charges d’accès. En cas d’incident, plus l’espace concerné est petit et plus les
données indisponibles sont peu nombreuses. Enfin, lors d’une sauvegarde (ou restauration),
on peut souvent sauvegarder (ou restaurer) plusieurs espaces de données en parallèle,
ce qui est plus rapide.

Signalons ici le cas particulier de Oracle 8, qui présente à  la fois des possibilités
intéressantes et des restrictions. Ce SGBD permet de partitionner une table, en
stockant ses diverses lignes dans plusieurs espaces de données distincts. Ce partitionnement,
transparent pour le programmeur, permet au SGBD d’effectuer des accès en parallèle
aux diverses partitions d’une même table, ce qui accélère aussi bien les traitements
multiutilisateurs que les batchs (où on lancera en même temps plusieurs copies
du même programme, pour profiter du parallélisme).

Il y a, hélas, une restriction concernant les « clusters » Oracle, structures de
données qui rangent toutes les lignes de plusieurs tables dans une même page pour
une même valeur de clé (pour un client donné, la ligne de la table Clients, les
lignes de ses En-têtes de commande et les Lignes de facture de chaque commande
sont physiquement stockées dans un même bloc, accessible en un même accès disque).

Cette structure de cluster (hiérarchique, donc non-relationnelle), si performante
parce qu’elle économise les accès disques de jointure lorsqu’on accède aux commandes
d’un client et aux lignes de ces commandes, ne peut être partitionnée comme une
simple table.
Pour bénéficier des avantages du partitionnement en matière de sauvegarde/restauration,
il faudra diviser le cluster logique unique en plusieurs clusters distincts et
programmer séparément l’accès à  ces derniers, ce qui dépense des ressources de
développement pour favoriser l’exploitation. Oracle 8 offre bien, aussi, un nouveau
type de structure de cluster associant hashing et partitionnement, mais ses conditions
d’utilisation étant assez précises, il faudra bien réfléchir aux conséquences
avant de l’adopter.

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