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Teradata : Big Data et administrations publiques

Data - Par Tristan Karache - Publié le 21 mai 2015
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Big Data : quels enjeux pour les services publics ? La réponse de Teradata et du CXP.

Teradata : Big Data et administrations publiques

Depuis une cinquantaine d’années, les services publics qu’ils soient en France ou ailleurs amassent des quantités phénoménales de données concernant les citoyens ou les différents secteurs chargés du bon fonctionnement de la ville ou du pays. Alors que la volumétrie des données publiques est exponentielle, les secteurs privés ont d’ores et déjà abordé la question et les nombreux cas d’usage témoignent d’une adoption ayant porté ses fruits avec un retour sur investissement plutôt intéressant.

Apports et enjeux

Comme l’explique, Emmanuel Lartigue, Senior Consultant BI et Data Management de la Business Unit de CXP, on observe depuis quelques années « un phénomène d’accélération de la connexion des objets et des humains ». C’est cette transformation numérique qui pousse les entreprises privées et désormais publiques à revoir leur stratégie concernant l’utilisation des données.

« Le public souhaite un traitement particulier. Il s’attend à une même relation personnalisée » souligne Emmanuel Lartigue. Le Big Data dans le secteur public pourrait essentiellement apporter des améliorations sur les services fournis aux usagers qui souhaitent par cette opportunité augmenter leur qualité de vie au quotidien.

En effet, la normalisation puis la corrélation et l’analyse de différents types de données dans divers domaines avec cette notion de volumes imposants est le principal atout qui pourrait séduire les administrations. Ainsi dans l’étude réalisée par le CXP en partenariat avec Teradata, 57% des 431 DSI sondés en France, Allemagne et Angleterre témoignent vouloir profiter du Big Data pour analyser d’importants volumes de données et 55% d’entre eux estiment que la possibilité de faire des meilleures/nouvelles analyses de données est un avantage.

Quelques réticences

Principal frein, les projets Big Data nécessitent un investissement important qu’il soit au niveau technologique mais aussi organisationnel et stratégique. En effet, rien que le fait de changer d’un modèle d’architecture en silos à un modèle simplifié d’entrepôts de données peut « bousculer » le fonctionnement d’une entreprise…

Autre élément qui pourrait compliquer la tâche, la législation liée à la sécurisation des données et la maîtrise des risques concernant la vie privée et la protection des libertés individuelles. En termes d’images, le simple fait qu’une instance publique puisse analyser les différentes données émises par les citoyens fait tout de suite penser à Terminator ou Minority Report… Ce qui au final n’est pas tout à fait faux puisque les principaux projets sur lesquels les institutions se penchent restent ceux qui auraient le meilleur retour sur investissement soit la diminution des fraudesOlivier Genin, Directeur de Comptes Secteur Public chez Teradata confie qu’ « avec une solution entre 500 000 et 2 millions d’euros, et des fraudes qui représenteraient 80 milliards d’euros en France, le retour sur investissement est très vite évident ».

Le cas français

Sur les trois pays sondés par l’étude, la France se place en première position avec 65% des DSI qui expliquent avoir des projets reliés au Big Data planifiés, en développement ou en production. L’Angleterre et L’Allemagne comptabilisent respectivement 56 et 47% de réponses positives.

Plusieurs projets publics sont déjà en cours. Les pompiers de Paris utilisent le Big Data pour sécuriser leurs interventions par le biais d’informations diverses sur le bâtiment et l’adresse : nombre d’étages, présence de Gaz, risques associés au bâtiment. La Bibliothèque Nationale de France utilise également des solutions de nature Big Data au niveau du dépôt légal des publications, de l’archivage et outils de recherche, de la diffusion des contenus et de la structuration des fonds documentaires.

Mais un problème demeure pour les institutions publiques françaises … la loi n’est pas encore adaptée à la situation actuelle puisqu’il est impossible de croiser les informations d’un individu entre elles. Cependant, on aperçoit quelques soubresauts comme la possibilité de la CMU-C d’accéder aux comptes de demandeurs de cette allocation et après une petite corrélation d’informations estimer si oui ou non, il y a fraude…

Teradata a déjà remporté plusieurs appels d’offre aux Etats-Unis dans le secteur public. Olivier Genin a notamment mis en avant le cas de l’armée américaine qui par des analyses des données concernant les appareils militaires ont pu profiter de maintenance prédictive et ainsi dégager 5% de réduction sur le budget. Le marché français semble pourtant bien plus compliqué à conquérirpuisqu’il n y a pour le moment aucun appel d’offre émis par l’Etat même si Teradata distille ses conseils et ses solutions à la Complémentaire retraite, seul et unique client dans le secteur public français.

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