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Un exemple

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Pour notre exemple, nous avons une instance Linux sur iSeries avec deux disques virtuels. Dans la figure 1, Linux « voit » deux disques mais ce sont en réalité des objets IFS répartis sur les bras du disque du stockage à  un seul niveau de l'iSeries. Par conséquent, la solution

Un exemple

bénéficie des
performances supérieures de multiples
bras de disques en quête de
données.
L’instance Linux utilise LVM (Logical
Volume Manager) pour combiner
les deux disques dans un même système
de fichiers. C’est important parce
que nous ajouterons un troisième
disque virtuel au même système de
fichiers, augmentant ainsi la taille de
stockage mise à  la disposition du serveur
de fichiers.
Désormais, quand le serveur de fichiers
commence à  atteindre le maximum
de stockage, on peut augmenter
la taille du stockage dont dispose le
serveur de fichiers, par les mesures
suivantes :

  1. Créer un autre disque virtuel avec
    la commande ADDNWSSTG (Add
    Network Storage).

  2. Lier le nouveau disque virtuel au
    descripteur du serveur de réseau en
    utilisant la commande ADDNWSS
    TGL (Add Network Storage Link).
    Une fois le disque lié au descripteur
    du serveur de réseau, il sera immédiatement
    mis à  disposition de
    Linux. Le résultat apparaît dans la figure
    On voit que Linux dispose
    maintenant d’un troisième disque.
    Celui-ci bénéficie des mêmes privilèges
    que les deux disques d’origine
    (c’est-à -dire, qu’il est réparti sur tous
    les bras du disque) et il est disponible
    sans aucun redémarrage de
    Linux.

  3. Dans Linux, utiliser la commande
    « fdisk » pour supprimer toute éventuelle
    partition présente sur le
    nouveau disque.

  4. Utiliser la commande Linux « pvcreate
    » pour que le LVM initialise le
    nouveau disque en vue de son
    utilisation. S’il s’agit du troisième
    disque dans l e système, l a
    commande chargée d’initialiser le
    disque serait la suivante :

    pvcreate /dev/hdc
  5. Ajouter le nouveau volume physique
    au volume logique avec la commande
    Linux « vgextend ». En supposant
    un nom de volume « vol1 », la
    commande serait

    vgextend vol1 /dev/hdc
  6. Utiliser la commande Linux « lvextend » pour augmenter le
    volume logique afin de bénéficier du nouveau volume
    physique. Pour augmenter la taille de 500 méga-octets, la
    commande serait

    lvextend -L+500 /dev/vaol1/data
  7. Augmenter la taille du système de fichiers réel. C’est pendant
    cette étape que le serveur de fichiers sera temporairement
    indisponible pour l’utilisateur. Premièrement, démonter
    le système de fichiers :

    Umount mnt/vol1/data
  8. Ensuite, vérifier si le système de fichiers contient des erreurs
    (cette étape est facultative mais fortement recommandée):

    e2fsck -f /dev/vol1/data
  9. Augmenter la taille du système de fichiers proprement dite
    pour bénéficier de l’espace ajouté au volume logique sousjacent
    :

    Resize2fs dev/vol1/data
  10. Remonter le système de fichiers afin que l’utilisateur en
    dispose à  nouveau pour stocker et accéder aux ressources
    de fichiers :

    Mount /dev/vol1/data /mnt/data

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