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Une histoire d’outils

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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L’une des critiques les plus persistantes liées au développement SharePoint concerne les outils. Cette situation est en train de changer, pour une large part grâce à la sortie des extensions Visual Studio pour SharePoint et à des utilitaires précieux comme SPDisposeCheck, lequel libère la mémoire inutilisée.

Pourtant, des lacunes importantes demeurent dans la chaîne de développement SharePoint. « De mon point de vue, les extensions sont faibles », écrit dans une interview par e-mail Spencer Harbar, un développeur SharePoint britannique indépendant qui effectue de fréquentes interventions au cours des conférences de Microsoft. « Au mieux, les extensions constituent un pansement pour combler l’écart entre la situation actuelle et les futurs outils de développement SharePoint. »

Selon Harbar, les extensions sont insuffisantes pour le développement en entreprise, lequel peut mettre en exergue les faiblesses et failles des outils. Il ajoute également que les outils SharePoint intégrés dans Visual Studio 2010 (VS10) devraient être nettement meilleurs. « Je ne peux pas en dire trop sur les outils VS10 sans violer les accords de confidentialité, mais je suis pleinement confiant qu’ils apporteront un changement majeur en termes d’outils de développement pour SharePoint. »

Un autre problème tient au fait que les environnements SharePoint doivent s’exécuter sur Windows Server et ce problème est récurrent pour les développeurs qui souhaitent coder sur les stations de travail Windows XP ou Vista. Selon le Microsoftien Andrew, les développeurs ont aujourd’hui deux possibilités : exécuter Visual Studio sur le système d’exploitation Windows Server qui héberge SharePoint ou mettre en place une machine virtuelle qui incorpore Windows Server et l’environnement SharePoint cible.

D’après lui, la plupart des structures optent pour la deuxième solution. Parmi celles-ci figurent le leader de l’édition de composants ComponentOne LLC. En janvier, la société a sorti des versions CTP de sa gamme de composants WebPart SharePoint, laquelle inclut des contrôles map, chart et datagrid pour les environnements SharePoint. « Vous devez être certain que vous avez accès à un environnement de test autre que vos machines de développement.

C’est particulièrement important pour SharePoint », déclare Dan Beall, directeur de produits chez Component One. « Vous devez parfois utiliser le débogage à distance. Ce n’est pas aussi fluide que le débogage sur une machine cible, mais vous pouvez faire en sorte que votre code écrive des entrées dans les fichiers journaux SharePoint.

Il existe quelques outils freeware permettant d’examiner le contenu de ces fichiers journaux. » Les développeurs SharePoint ont appris à s’appuyer sur un nombre croissant d’outils et d’utilitaires gratuits pour toute la chaîne d’outils étendue. Ainsi, des utilitaires Microsoft, comme SPDisposeCheck, contribuent à éliminer les conditions de fuite de mémoire problématiques pouvant survenir avec du code de composant non géré. De son côté, l’outil CAML Query Builder facilite l’apprentissage du langage CAML (Collaborative Application Markup Language) de SharePoint.

Le résultat : nombre de structures de développement ont compilé des chaînes d’outils ad hoc visant à répondre aux exigences uniques du codage SharePoint. (Cf. l’encadré « La boîte à outils SharePoint ».)

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010