“Innover ou mourir.”
Vous voulez être innovant ? Commencez par innover !

Voilà une déclaration forte, mais sans innovation, notre société stagne et notre économie reste au point mort. Et dans certains secteurs (le secteur de la santé par exemple), on pourrait ne pas y survivre, sans parler d’y prospérer.
Ces dix dernières années, de 2003 à 2013, 70% des « Fortune 500 » ont changé. Mais ce phénomène n’est pas nouveau. Lors du 50ème anniversaire d’IBM, Tom Watson s’est exprimé en public et a donné ces chiffres : sur les 25 entreprises phares des années 1900, seules 2 étaient encore sur la liste en 1961.
Mais il y a de superbes exemples de pérennité : Nestlé, Coca-Cola, General Electric, Procter & Gamble et 3M. Ces entreprises ont pour point commun d’avoir toutes continué à promouvoir une forte culture de l’innovation.
Dans le secteur des nouvelles technologies, on a vu un grand nombre d’entreprises se cramponner à la « stratégie du hérisson » : ne faire qu’une seule chose mais la faire bien. Saisir sa part du marché, attaquer, et défendre sa forteresse. La faculté à innover a apparemment disparu dans la guerre de tranchées : on se focalise alors sur le marché et on perd de vue les évolutions des besoins des clients. Palm en est un exemple. Une entreprise doit constamment se réinventer…
Alors, quel est le secret de l’innovation ? Aucun en réalité…
1. Identifier les problèmes, les besoins et les opportunités
2. Susciter des idées pour répondre à ces problèmes, besoins et opportunités
3. Faire vivre ces idées jusqu’à leur réalisation
4. Créer de la valeur à partir de ces idées
Cela a l’air si simple sur le papier :
(((IMG7105)))
1. Identifier un problème
2. Le résoudre
3. Le faire savoir
De quoi les utilisateurs peuvent-ils avoir besoin ? Qu’est-ce que la technologie peut apporter ? Qu’est-ce qui est viable sur le marché ?
Quand Steve Jobs, maître et visionnaire dans la définition d’un nouveau produit, a décidé de concevoir l’iPod, il l’a résumé ainsi : “1000 chansons dans ma poche.” Cette formule toute simple a défini non seulement les prérequis techniques, mais aussi l’approche globale.
Un autre vecteur, c’est le timing et la viabilité. Il faut réfléchir au bon timing et à l’adéquation de la réponse au besoin, le marché est-il prêt et l’environnement technologique peut-il accueillir cette vision ? D’après ce qu’on a vu de produits comme l’IBM Simon, le Diamond RIO ou l’Apple Newton, le timing, et la séquence de mise en oeuvre détermine tout. Appelez cela la contrainte technologique. Et je crois aussi fondamentalement que pour que la technologie apporte vraiment de la valeur, on ne peut pas la voir sous le seul angle de la technologie.
Lors de la conférence annuelle Knowledge14 en mai dernier, j’étais très impatient de présenter ce que je considère comme l’aube d’une ère complètement nouvelle pour ServiceNow : une ère d’innovation pour le produit et une rupture dans la façon dont on travaille. Selon moi, ce qui est vraiment palpitant, c’est de se dire qu’on est en train de construire un produit, une solution, simplement grâce aux incroyables sources d’inspiration que sont nos clients, et sur la base du succès que cela génère chez eux.
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