
Sauvegarde : quelques scénarios catastrophe
Les récits que vous allez lire sont véridiques. Pour ne froisser personne, les noms ont été changés.
Voila plusieurs années, une société appelée Keypro Computer a connu une défaillance catastrophique du disque dur, la veille d’une déclaration fiscale importante. La seule copie des données nécessaires à la déclaration se trouvait sur ce disque dur et celui-ci n’était pas sauvegardé. L’excuse de Keypro ? « Nous avons oublié ». Le coût de récupération des données à partir des copies papier ? 400 000 dollars.Sur Internet, les récits de catastrophes liées à la sauvegarde (ou plutôt à son absence) abondent. Certains sont sûrement de pures inventions. Mais beaucoup sont authentiques, particulièrement lorsque le narrateur donne des informations négatives pour lui ou pour ses propres intérêts. En tant que professionnels IT, nous ne pouvons pas nous permettre « d’oublier ». A la clé il y a des amendes, voire la prison.
Pour vous éviter d’être la proie de ces lacunes de sauvegardes courantes, j’ai classé les délits de sauvegarde les plus courants et j’ai créé une étude « de cas » composite pour chacun d’eux. Aujourd’hui, ce ne sont pas des actes délictueux, mais ils pourraient bien le devenir bientôt. Lisez-les et veillez à ce qu’aucun d’entre eux ne devienne votre propre mésaventure !

Sauvegardes partielles sous SQL
Lors des forums d’aide au public de SQL Server, une question revient souvent : « Comment puis-je récupérer une seule des tables de ma base de données ? ». La reprise d’une seule table peut s’avérer nécessaire si quelqu’un émet une instruction UPDATE ou DELETE inappropriée qui modifie une quantité appréciable des données de la table de manière non prévue.Dans un tel cas, l’administrateur peut souhaiter remplacer les données de cette table par les dernières sauvegardées. Autre cas où il peut être intéressant de ne restaurer qu’une sous-ensemble des données de la base de données : quand l’un des disques contenant la base de données SQL Server est défaillant mais que les autres disques fonctionnent correctement. Si l’on a une sauvegarde de la base de données antérieure à la modification intempestive ou à la défaillance du disque, on peut fort bien restaurer la base de données dans un nouvel endroit, puis copier les données appropriées de la base de données ainsi restaurée dans la base de données originale. Mais, pour de très grandes bases de données (VLDB, very large databases) contenant des dizaines ou des centaines de giga-octets, des considérations de temps et d’espace peuvent contrarier cette solution. Il n’est pas si simple d’ordonner à SQL Server de restaurer les données appartenant à une table ou à un ensemble de tables. Toutefois, les releases 6.5 et ultérieures de SQL Server donnent des moyens de ne récupérer que certaines parties d’une base de données.
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