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Cloud : 10 bonnes pratiques pour la DSI

Cloud - Par Loïc Duval - Publié le 21 novembre 2017
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Cloud… Le terme a fini par trouver son sens dans l’esprit de toutes les DSI. Ces avantages sont bien perçus et la migration de tout ou partie des actifs vers le nuage est souvent déjà entamée. Il est bon de garder à l’esprit quelques bonnes pratiques…

Cloud : 10 bonnes pratiques pour la DSI

Cloud Meilleures Pratiques pour la DSI

Mises en œuvre plus rapides, souplesse, élasticité, sécurité, accessibilité, économies… Voie d’évolution et de modernisation, le cloud promet des améliorations significatives à tous les échelons de l’entreprise. Chacune à leur rythme, les DSI se font à l’idée du Cloud et l’incorporent, d’une manière ou d’une autre, à leurs projets.

Voici les 10 bonnes pratiques à garder en mémoire.

1 – Cartographiez les applications

si dans la plupart des cas, les services cloud s’avèrent extrêmement bénéfiques, il en existe pour lesquels cette migration vers le nuage se révèle absurde pour des raisons économiques, techniques, fonctionnelles ou de conformité.  C’est pourquoi il est essentiel d’effectuer une cartographie des applications existantes pour établir une liste de celles qui fonctionneront le mieux dans le cloud avec un minimum de « retouches », qui apporteront le plus de valeur ajoutée, de performances techniques, économiques ou encore de fonctionnalités. Les applications virtualisées ou conteneurisées présentent peu de dépendances externes et supportent aisément la migration.

2 – Évaluez la criticité des données

au même titre que les applications, certaines données peuvent ne pas être candidates à une translation vers les cloud publics notamment. Avant d’établir une stratégie, il faut donc établir une cartographie afin de distinguer les données opérationnelles sans risque particulier, les données à caractère personnel, les données sensibles pour l’entreprise, les données stratégiques, et celles soumises à une réglementation spécifique, etc. Une cartographie à recouper avec celle des applications qui utilisent ces données et à mettre en corrélation avec les garanties et certifications proposées par les prestataires de cloud.

3 – Profitez des opportunités business en faisant preuve d’agilité

la migration vers le cloud peut et devrait être un processus itératif. L’idée n’est pas tant de migrer tout et à tout prix que d’instaurer une culture de « cloud first » en profitant de chaque opportunité qui se présente. Typiquement, plutôt que de déployer la nouvelle version d’une application arrivant en fin de support en interne, pourquoi ne pas envisager une nouvelle solution en mode Saas dans le cloud ? Idem pour les applications obsolètes : s’il faut redévelopper autant le faire dans le cloud. Les métiers réclament un nouveau service ? Donnez-leur du cloud ! N’oubliez pas, les risques sont souvent plus limités avec une approche Cloud.

4 – Pensez Opex

le Cloud remet en question les modèles économiques et les logiques d’investissement de l’IT. Typiquement, afin de parer toutes les éventualités, les DSI sont parfois tentées de surdimensionner leurs infrastructures, investissant en ressources matérielles, logicielles et prestations de services en tout genre avant que l’application déployée rapporte le moindre « kopeck ». Avec le cloud, et son modèle qui permet de ne payer que ce qui est consommé à un instant T, sa capacité à monter en charge ou encore la disparition des coûts de financement initiaux d’infrastructure (supportés par le prestataire), la DSI gagne en agilité : elle met en place des applications plus rapidement et pour un moindre coût tout en simplifiant sa capacité à les faire évoluer facilement au fur et à mesure des besoins.

5 – Devenez un opérateur de services

Auparavant fournisseur d’infrastructure et de technologies, la DSI devient progressivement mais inévitablement, avec le Cloud, un fournisseur de services avec des engagements de résultats. Le rôle de la DSI sera moins de construire ou d’exploiter des systèmes que de réunir au sein d’un catalogue les services internes et ceux des différents prestataires de clouds externes pour les proposer aux métiers. En d’autres termes, la DSI doit concevoir son propre « market place » à usage interne afin de conserver la maîtrise de son informatique, limiter le shadow IT et apporter de la valeur ajoutée au business.

6 – Capitalisez sur les services PaaS

le cloud, c’est aussi un ensemble de services de maintenance, d’administration ou encore d’identification qui peuvent remplacer avantageusement des déploiements internes. Typiquement, plutôt que d’attribuer des ressources humaines internes à la maintenance d’un serveur d’annuaire ou d’une base de données, l’utilisation de ces services cloud permet de focaliser ses équipes sur des taches présentant plus de valeur ajoutée pour le business et d’accélérer les développements.

7 – Surveillez tout

ce n’est pas parce que c’est dans le cloud qu’il ne faut pas surveiller les processus, ne serait-ce que pour s’assurer que la facture correspond bien aux services consommés, que le niveau de garanties est respecté, que l’on ne sous-exploite pas des ressources prépayées, que l’on ne surconsomme pas des services à l’excès, etc. Avant d’opter pour un prestataire, renseignez-vous sur les outils de supervision fournis et assurez-vous qu’ils peuvent être facilement intégrés à vos outils de monitoring. Bref, supervisez vos services cloud comme vous supervisiez vos systèmes internes !

8 – Usez du Cloud pour vous sécuriser

beaucoup d’entreprises restent persuadées que leur informatique est mieux protégée en interne que dans le cloud. Que nenni ! Les fournisseurs de services garantissent un niveau de sécurité au moins aussi élevé et même bien souvent plus élevé que les entreprises, notamment les PME, ne peuvent s’offrir. Résultat, vos données, vos sauvegardes, etc. seront certainement plus à l’abri dans le cloud qu’en interne. De la même façon, en cas de coup dur, un PCA ou PRA est très souvent bien plus facile et infiniment moins coûteux à déployer dans le cloud. Pour la plupart des entreprises, le Cloud devrait être la première destination des sauvegardes et le site de votre PRA/PCA.

9 – Adaptez vos applications à la philosophie du cloud

le cloud c’est la promesse de la souplesse et de l’élasticité. Pour en profiter pleinement, vos nouvelles applications devront adopter une philosophie « services » et s’appuyer sur une plateforme PaaS qui devra être choisie en fonction des compétences internes. Pour profiter pleinement de cette « élasticité », la DSI doit aussi gagner en agilité. Dans cette perspective, une organisation de type Devops constitue un avantage significatif. Adopter la philosophie Cloud c’est aussi adopter des méthodes de développement agiles et le Continuous Delivery.

10 – Choisissez bien vos prestataires

enfin, assurez-vous que le niveau de services et les certifications de votre prestataire correspondent au type d’applications, de processus et de données hébergés, surtout si les contrats proposés ne sont pas personnalisables. Dans certains cas, une garantie de cloud français ou « souverain », peut se révéler indispensable dans le cadre d’entreprises soumises à des contraintes réglementaires. Évaluez également le plan de « réversibilité », clause particulièrement importante si vous voulez un jour changer de prestataire. Pour bien faire, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier et utilisez plusieurs partenaires pour exploiter les forces de chacun et travailler votre capacité à passer d’un Cloud à l’autre.

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