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Administrer Exchange 2000 (1ere partie)

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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par Tony Redmond
Le modèle d'administration de Microsoft Exchange Server 5.5 fonctionne bien depuis sa sortie dans Exchange Server 4.0 en 1996. Mais l'approche intégrée du modèle ne peut pas apporter la souplesse et la maîtrise indispensables aux grandes entreprises. Ce modèle, qui n'est pas particulièrement ouvert, repose sur l'interface de programmation MAPI (Messaging API), qui n'a pas réussi à  s'attirer un large soutien dans la sphère de l'administration de systèmes, notamment parce qu'elle ne concerne qu'Exchange Server.Exchange 2000 Server diffère d'Exchange Server 5.5 pratiquement en tout. Je n'ai donc pas été surpris de constater que son modèle d'administration n'a rien à  voir avec celui d'Exchange Server 5.5. Microsoft s'est efforcé d'ajouter la flexibilité et de puissantes fonctions de programmation et d'intégrer plus étroitement l'administration d'Exchange 2000 avec le framework d'administration de base de Windows 2000. La nouvelle version d'Exchange Server essaie en même temps de s'approprier un énorme marché, qui va du support de systèmes individuels à  celui de milliers de clusters multi-noeuds supportant des dizaines de milliers d'utilisateurs dans les environnements de messagerie.
Ces divers objectifs représentent un gros effort et Microsoft n'a pas encore tout à  fait atteint ses objectifs, bien que les premiers signes soient prometteurs. Pour gérer avec succès un déploiement d'Exchange 2000, les administrateurs ont besoin de comprendre toutes les nouvelles fonctions, tant de Windows 2000 que d'Exchange 2000. Pour vous aider dans cette tâche, je propose une série de trois articles sur l'administration d'Exchange 2000, en commençant par les données de base concernant les nouveaux objectifs de l'administration d'Exchange 2000, la place du nouveau produit dans l'architecture de gestion de Windows 2000, et l'administration d'Exchange Server pendant la transition à  Exchange 2000.

Administrer Exchange 2000 (1ere partie)

Il suffit d’utiliser Exchange Server 5.5 pendant quelque temps pour
trouver très facile son administration. Les points les plus délicats, à  savoir
le paramétrage des connecteurs et la duplication des répertoires – surtout entre
des réseaux distribués – demandent un peu de temps pour être complètement maîtrisés,
mais Microsoft a optimisé l’architecture de base d’Exchange Server au fil des
trois dernières versions, afin d’éliminer la plupart des problèmes ennuyeux. Dans
Exchange 2000, Microsoft se devait de conserver tous les avantages d’Exchange
Server 5.5, tout en créant une nouvelle architecture de gestion en mesure de :

· supporter le partitionnement des rôles entre Exchange Server, pour la gestion
des serveurs, et Active Directory (AD), pour la gestion des utilisateurs.

· fournir une interface de programmation pouvant être optimisée, si nécessaire,
pour les systèmes de petite, moyenne et grande taille.

· fournir des interfaces de programmation flexibles pour permettre aux entreprises
de développer des outils de surveillance et de gestion ou d’intégrer Exchange
Server dans des outils tiers – ou vice-versa. (On peut intégrer Exchange 2000
dans un environnement de gestion NetIQ ou créer des outils pour utiliser certaines
interfaces de programmation d’Exchange 2000. Une flexibilité qui n’existe tout
simplement pas dans Exchange Server 5.5).
















La Figure 1 montre l’architecture d’administration d’Exchange 2000. (Les interfaces
clientes sont en haut du diagramme). Dans un environnement Exchange 2000, ce modèle
de gestion de messagerie doit être intégré avec les composants Windows 2000 suivants
:



· Administration d’annuaire. Cette fonction comprend l’administration
AD de base, notamment la duplication. La gestion des annuaires implique aussi
de concevoir et déployer des unités organisationnelles (UO) et des GPO (Group
Policy Objects), ainsi que de synchroniser AD et le Directory Store d’Exchange
5.5 grâce à  l’Active Directory Connector (ADC) dans les environnements en mode
mixte et de synchroniser AD avec d’autres services d’annuaires si nécessaire.

· Administration de réseau. Cette fonctionnalité implique la
conception et le déploiement d’IP, et comprend donc l’exécution de DNS et de DHCP,
ainsi que de WINS, pour la compatibilité amont.

· Administration de services. Cette tâche consiste à  vérifier
qu’Exchange Server et d’autres services dépendants, tels que Microsoft IIS, fonctionnement
correctement.

· Administration de serveurs. Cette fonction inclut la surveillance
des processus (par exemple consultation des journaux d’événements et des journaux
IIS) et des performances.

· Administration de comptes d’utilisateurs. Cette tâche comprend
la création de comptes d’utilisateurs, de contacts et de groupes ; l’activation
de services Exchange Server tels que IM (Instant Messaging) ; la création et l’allocation
d’adresses de messagerie ; et la génération de listes d’adresses.

· Administration d’applications. Cette fonction permet de gérer
les composants Exchange Server, y compris les groupes de stockage (SG) et les
bases de données, les dossiers publics, les connecteurs et les groupes d’administration
et de routage.

· Administration de stockage. Cette tâche consiste à  créer et
mettre en oeuvre l’architecture de stockage appropriée (par exemple l’emplacement
des fichiers importants pour des performances maximales) pour Exchange Server
et les autres applications, à  protéger les bases de données et les journaux de
transaction d’Exchange Server et AD, et à  créer, implémenter et vérifier les stratégies
de support et les plans de reprise après incident.



Il serait difficile et totalement inapproprié de créer une seule application
monolithique d’Administration de systèmes pour traiter tout Exchange Server



Il serait difficile et totalement inapproprié de créer une seule application monolithique
d’Administration de systèmes pour traiter toutes ces tâches et réaliser tous les
objectifs d’Exchange Server. Non seulement l’utilitaire serait énorme, mais il
ne ferait probablement pas du bon travail pour une tâche particulière. De plus,
il se poserait exactement le même problème qu’avec Windows NT, à  savoir un manque
d’utilitaires d’administration cohérents. (Ce problème est décrit dans l’encadré
 » De la nécessité d’un framework d’adminsitration « ). Dans Windows NT, un administrateur
systèmes auquel sont accordées des permissions pour effectuer un travail spécifique,
hérite de l’accès à  de nombreux autres objets. Par exemple, quelqu’un ayant besoin
de permissions administratives pour installer une nouvelle imprimante se retrouve
souvent avec la capacité de changer les mots de passe.

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