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De l’AS/400 au POWERâ„¢

Tech - Par Didier Adriaenssens - Publié le 27 septembre 2010
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Nous allons ensemble parcourir l’histoire d’un concept lié aux avancées techno - logiques matérielles, d’une démarche ayant permis de porter et de réunir à la fois les machines, les investissements réalisés dans les développements humains et les programmes. Cette vision m’est personnelle, toutefois vous pourrez vous en faire une idée.

J’ai commencé ma carrière sur un IBM34 nous étions en 1979, nous gérions à l’époque 5 départements d’un constructeur de maisons individuelles ; les développements étaient réalisés en GAPII (Générateur Automatique de Programme version 2).

De l’AS/400 au POWERâ„¢

En 1982 me voici sur un IBM 38 dans une autre entreprise, je dois migrer les applications IBM34 vers l’IBM38. Nous passons alors du GAPII au GAPIII, d’une base de fichiers, à une base de données, d’un langage PPS au CLP. Cette migration a été réalisée, non sans mal : il fallait à l’époque analyser les sources, les passer dans « une moulinette », et après quelques modifications, cela fonctionnait.

Il fallait compter des mois-homme pour ce changement, entre la formation, la migration, la mise en production. Toujours est-il que la partie métier était préservée (partie métier : programme où code dédié à un secteur d’activité). J’ai vu ensuite arriver l’IBM36 en 1983, au demeurant la suite logique de l’IBM34, avec toujours la même organisation ( fichiers – rappeler vous la procédure CATALOG F1, pour les plus jeunes, commande listant le contenu du disque), mais avec beaucoup plus de convivialité.

C’est en 1985 que le projet « Silverlake » (nom d’un lac de Rochester) voit le jour, il y avait Frank G. Soltis et l’équipe de Rochester qui ont développé l’IBM38, forts de leur passé, ils y ajoutent d’autres innovations. C’est après 3 longues années, que l’AS/400 naissait, en 1988, je m’en rappelle comme d’hier. Nous étions le 21 Juin, une annonce d’importance à Paris au Zénith, mais aussi à Lyon, Marseille, Lille, Strasbourg, Bordeaux, La Baule. Nous découvrions ensemble une gamme de machine allant du « B10 » au « B60 » ; le « B10 » de base devient alors l’unité de mesure.

Ce sont des milliers de programmes et de logiciels, qui feront le succès de l’AS/400. En effet les entreprises avaient à leur disposition un panel important de solutions logicielles pour répondre à leurs attentes. La fusion des meilleurs parties des deux machines (S36 & S38), par la simplicité et la performance de la base de données, fera une innovation d’importance. Au vu des succès remportés par le nombre de serveurs vendus en France et dans le monde, IBM renforce son offre les années suivantes.

L’équipe de Rochester continue à développer de nouvelles versions de l’OS/400, et la gamme évolue : après le modèle « B » pointe à l’horizon les modèles « C » (1990), puis le « D » (1991), et encore le « E » suivi du « F » en 1993 ; nous voilà avec une machine de plus en plus performante, avec des possibilités de stockage toujours en évolution.

Déjà avec des moyens de connexion simplifiés vers les micro-ordinateurs : rappeler vous GPC36 et GPC38, lorsqu’il fallait éteindre la machine (PC) pour terminer l’installation, nous en sommes bien loin en quelques années. C’est en 1994 que l’AS/400 change de nom et de couleur, il passe au « Noir » avec des lettres au chiffres, les séries 200, 300,.. et les modèles Advanced Server 20S, 30S.

Les versions d’OS sont de plus en plus fiables, on n’attend plus plusieurs mois pour installer la dernière version (chose qui sur l’ancienne gamme était courant). En 1995, vient le « 64 Bit », nouveau processeur, nouvelle gamme: c’est le PowerPC avec des modèles comme le 400 et 500. Qui dit changement de technologie, dit changement des programmes (Objet Programme) : l’ensemble des applicatifs ont dû subir une phase de conversion des programmes du CISC au RISC.

Il fallait pour cela avoir « l’observabilité » des programmes. N’oublions pas non plus, que nous avons eu droit à « l’Advanced 36 », machine spécialement créée pour faciliter la migration des sociétés très contentes de leur S/36, mais qui n’arrivaient pas à trouver l’intérêt de changer de machine.

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