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Elaborer des solutions Linux sur iSeries

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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par Erwin Earley - Mis en ligne le 24/05/2005 - Publié en Septembre 2004

Linux offre une plate-forme polyvalente et fiable pour de nombreux services d'infrastructure : pare-feu, service de fichiers et filtrage de courrier électronique. J'expose ici les principaux services et les importants éléments de différenciation iSeries permettant de bâtir de belles solutions pour l'entreprise ...

Elaborer des solutions Linux sur iSeries

L’exécution de Linux sur la plate-forme iSeries présente d’intéressantes particularités,
permettant de déployer des solutions souples, adaptables à  l’évolution
de l’entreprise. C’est ainsi que les processeurs virtuels, parfois considérés
comme un pool de processeurs partagés, permettent d’allouer des ressources
processeur adaptées à  la charge de travail confiée à  la partition Linux. Le parefeu
est, par exemple, un service classique déployé dans Linux. Pour la plupart
des implémentations, il n’est pas nécessaire de consacrer un processeur complet
à  une solution pare-feu. L’utilisation de processeurs de partitions dans une
LPAR (logical partition) iSeries permet de prendre en compte des considérations
de dimensionnement. On peut ainsi allouer la quantité de processeur
exactement nécessaire pour une charge de travail donnée. Le fait d’allouer la
bonne quantité de processeur (plutôt que la totalité), libère le reste du processeur
pour d’autres charges de travail (y compris celles de l’OS/400).
Outre l’utilisation des processeurs virtuels, il faut prendre en compte le
mouvement dynamique des processeurs quand on crée une solution Linux
iSeries. En V5R2, on peut déplacer des ressources processeur entre des partitions
(OS/400 et/ou Linux) et s’arranger pour que ce déplacement prenne effet
sans qu’il soit nécessaire de redémarrer
OS/400 ou Linux. On le verra,
cela offre beaucoup de souplesse aux
administrateurs iSeries pour réagir à 
l’évolution des besoins de leurs entreprises.
Quand vous définissez le LPAR
dans lequel Linux opèrera, tenez
compte des valeurs définies pour la
plage (min/max) des processeurs (à  la
fois virtuels et unités de pools de processeurs)
qui peut être allouée à  une
partition. On peut utiliser le mouvement dynamique des processeurs pour déplacer
des ressources processeur dans une partition, pourvu que les unités de
pools de processeurs ne dépassent pas la quantité maximale définie pour la partition (et que les ressources processeur
allouées soient disponibles sur le
système).
Comme exemple d’utilisation du
mouvement dynamique des processeurs,
imaginez que vous ayez mis en
place une partition Linux qui assure le
filtrage e-mail pour votre MTA (Mail
Transport Agent). Ce filtre e-mail pourrait
tirer parti de nombreuses solutions
open-source pour filtrer le e-mail afin
d’en éliminer spams et virus. En principe,
pour une entreprise de taille
petite à  moyenne, cette partition aurait
besoin au moins d’un processeur
complet.
Imaginez maintenant que le e-mail
de l’entreprise soit submergé par une
attaque de ver ou de virus. La partition
de filtre e-mail de l’entreprise, à  condition
d’être correctement mise en
oeuvre et actualisée, devrait protéger
correctement le MTA back-end contre
ces attaques, au point que l’utilisateur
final ne devrait jamais en pâtir. Mais il
se peut que les utilisateurs finaux
constatent une dégradation des performances
due au travail supplémentaire
qu’effectue la partition du filtre email.
Grâce à  l’allocation dynamique,
des ressources processeur supplémentaires
pourraient être déplacées dans
la partition pour gérer le surcroît de
trafic e-mail entrant. Ensuite, quand le
volume de trafic baisse, la ressource
processeur pourrait être enlevée
de la partition, réduisant (ou éliminant)
ainsi l’impact sur l’utilisateur
final.
Outre l’utilisation des ressources
processeur virtuel, une solution rationnelle
devrait s’intéresser au meilleur
moyen de créer et de mettre dynamiquement
à  disposition du stockage
supplémentaire pour une partition
Linux. Dans l’article « Consolidation
des serveurs de fichiers avec Linux sur
iSeries », j’explique comment bénéficier
de LVM (Logical Volume Manager)
dans Linux pour offrir aux serveurs un
environnement souple permettant le
partage de fichiers. Lorsqu’on crée une
solution Linux sur iSeries, il vaut mieux
commencer par mettre en oeuvre LVM.
On favorisera ainsi une croissance
souple au fil de l’évolution de l’entreprise.

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