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Etat de l’art de la virtualisation & positionnement marché

Tech - Par Cédric Bravo, Damien Peschet et Mehdi Bouaziz - Publié le 24 juin 2010
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Depuis environ une dizaine d'années, la virtualisation s'est imposée comme un concept incontournable pour devenir la nouvelle étape de l'évolution des systèmes d'information. Cette avalanche de nouveaux concepts et de nouveaux produits ne va pas sans créer une certaine confusion, confusion entres les technologies, les termes ou entre les domaines d'application.

Etat de l’art de la virtualisation & positionnement marché

Selon sa définition, le mot virtuel désigne un être ou une chose n’ayant pas d’existence actuelle et concrète mais seulement une existence ou un effet potentiel.

Cette définition ne rend pas complètement compte de ce que nous appelons la virtualisation en informatique. En effet, les éléments "virtualisés" possèdent bel et bien une existence mesurable et une utilisation tout ce qu’il y a de plus concret. Pour parler de virtualisation, nous pourrions parler de dématérialisation, mais il s’agit en fait d’un concept beaucoup plus large utilisé dans de nombreux domaines, à savoir l’abstraction.

Pour mieux comprendre les concepts sous-jacents à la virtualisation, il faut ramener les choses à un couple client / fournisseur. Le fournisseur rend un service que le client consomme.

Ce que nous appelons la virtualisation consiste en réalité à intercaler une couche d’abstraction entre un client et un fournisseur au sens large du terme. Cette interface rejoint la définition de la virtualisation en ce sens qu’elle va permettre de masquer la "réalité" du fournisseur à notre client. Du point de vue de notre client, cette couche d’abstraction peut alors être considérée comme une "réalité virtuelle". On retrouve entre autres avantages à cela, s’affranchir d’un environnement matériel ou logiciel hétérogène et complexe, standardiser les échanges de flux entre le client et la couche de virtualisation, partitionner et cloisonner les instances clientes. Voir Figure 1.

De ce point de vue, on réalise que la virtualisation est bien plus qu’une mode, c’est un des concepts fondateurs de l’informatique dont le perfectionnement s’inscrit dans l’évolution naturelle des systèmes d’information. Les langages informatiques utilisés pour la programmation sont des abstractions, la HAL (Hardware Abstraction Layer) utilisée par Windows est une couche d’abstraction entre le matériel et le système d’exploitation qui a permis de standardiser le développement des pilotes. Les pilotes eux-mêmes sont des couches d’abstraction permettant de dialoguer avec le matériel et enfin, le système d’exploitation lui-même n’est-il pas une couche d’abstraction entre une machine compliquée et l’être humain?

Les systèmes informatiques ont grandi pour devenir de véritables environnements urbains de plus en plus étendus et de plus en plus complexes. La virtualisation s’est alors développée dans les domaines du stockage, du réseau, et des systèmes, apportant l’abstraction nécessaire à la gestion de ces environnements.

Ces différents domaines sont chacun des branches plus ou moins proches d’un même arbre. Ainsi, la virtualisation des réseaux et du stockage sont des spécialités à part entière, tout comme la virtualisation des systèmes x86. Plus proche de la virtualisation des systèmes x86, on retrouve ainsi la virtualisation des applications et de la présentation.

>> Retrouvez dès à présent la suite de cet article dans le Hors-Serie : Virtualisation des postes de travail au Datacenter

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