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Faire migrer les applications héritées, avec Microsoft Virtual Server

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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par Chris Wolf - Mis en ligne le 6/10/2004 - Publié en Février 2004

Passez d'un environnement physique à  un environnement virtuel

Nous avons tous beaucoup de raisons de tergiverser. Et beaucoup d'entre nous ont une excellente raison de différer la migration de Windows NT: l'incompatibilité des applications. En effet, si mes applications NT ne peuvent pas tourner de manière satisfaisante sur un système Windows Server 2003 ou Windows 2000...Il vaut mieux que je prenne les mesures nécessaires pour exécuter ces programmes sur NT en prévoyant des réinitialisations périodiques, plutôt que d'affronter les pièges d'un nouvel OS. Certaines entreprises peuvent se permettre de remplacer ou de mettre à  niveau des applications héritées pour faciliter la migration. Mais d'autres ne peuvent pas s'offrir ce luxe et doivent maintenir les anciens OS au service des applications nécessaires.
Beaucoup d'administrateurs jugent que la VM (virtual machine) est la réponse au dilemme de la migration. En effet, les VM permettent d'utiliser plusieurs OS sur le même système physique en même temps. En fait, ni les ordinateurs du réseau ni les applications ne peuvent distinguer une machine virtuelle (VM) d'une machine physique. Mais avant de commencer à  utiliser des VM, il faut déterminer l'application qui assumera le fardeau administratif pour chaque VM. En la matière, il existe deux possibilités : VMware Workstation (ou VMware GSX Server ou VMware ESX Server) et Microsoft Virtual Server. Ces applications permettent de créer une VM, équipée de disques durs virtuels (IDE ou SCSI), de RAM virtuelle, et d'autres sources virtuelles comme des interfaces réseau pour se connecter au réseau physique. Après avoir défini le matériel virtuel de la machine, vous pouvez mettre sous tension et installer l'OS. J'ai utilisé Virtual Server pour la migration. Donc, commençons par examiner les origines et les fonctions du produit.

Faire migrer les applications héritées, avec Microsoft Virtual Server

Virtual Server en est encore au stade
bêta mais évolue rapidement. On comprendra
donc que je ne m’étende pas
sur l’utilisation du logiciel. En revanche,
nous continuerons à  suivre le
logiciel au fil de son développement.
C’est quand Microsoft a acquis la
gamme de produits Connectix Virtual
Server que Virtual Server est né.
Contrairement aux produits de
VMware, Virtual Server est conçu pour
être hébergé exclusivement par des OS
Windows (plus précisément, Win2K ou
ultérieur avec Microsoft IIS). Comme
les VM Virtual Server peuvent s’intégrer
entièrement à  l’OS hôte, elles
n’ont pas besoin de drivers de réseaux
ou de graphiques tierce partie. En effet,
les unités matérielles virtuelles
émulent un matériel qui fonctionne en
mode Plug and Play (PnP) natif avec les
OS Windows. Outre cette intégration
PnP, Virtual Server offre des compteurs
de performances pour superviser les
VM et supporte certaines fonctions
que les utilisateurs de VMware apprécient
particulièrement, comme le support
des OS hérités et de la gestion par
scripts.
Des compteurs System Monitor
sur le système hôte pour superviser
les VM. En plus du support d’OS,
quand on installe Virtual Server, le logiciel
ajoute des compteurs System
Monitor au système hôte. Ils servent à 
collecter des données de performances
sur toutes vos VM à  partir du
système hôte. La figure 1 montre un
exemple de données VM collectées
avec System Monitor.
Possibilité d’utiliser d’anciens
OS (comme NT, Win2K, OS/2). Le support
d’OS legacy de Virtual Server permet
d’éliminer facilement certains des
systèmes démodés que vous maintenez
pour certaines applications. J’ai récemment
rencontré une entreprise qui
maintient un serveur sous NT pour
prendre en charge une seule application.
Cette entreprise pourrait éliminer
le serveur NT et transférer son contenu
sur une VM.
Gestion par scripts. Virtual Server
présente un autre atout intéressant :
son intégration avec des outils script. A
tel point que le produit est livré avec
des outils script. A tel point que le produit
est livré avec plusieurs exemples
de scripts vous permettant de démarrer,
dont un appelé FailOver.vbs capable
de superviser l’état d’une VM de
production en action et de basculer automatiquement
sur une VM de secours
si la première VM ne répond plus.
Autre script intéressant : DuplicateVM.
js qui est livré avec Virtual Server et
permet de cloner des VM – ce script
fonctionne même avec des VM en activité.
DuplicateVM.js est idéal pour
créer des copies de secours de vos VM
afin que, en cas de corruption ou de
crash d’un serveur virtuel, la reprise
s’effectue très simplement en lançant
la version sauvegardée du serveur et
en restaurant à  partir de là  les applications
ou les données de fichiers.
Vous en savez un peu plus sur les
fonctions de Virtual Server. Il faut
maintenant apprendre à  le mettre au
travail et à  transférer vos applications
héritées du monde physique au
monde virtuel. C’est l’objet du reste de
cet article dans lequel je décris ma méthodologie
favorite en la matière.
Commençons par mettre en place et
par configurer le serveur hôte. Puis
nous configurerons les représentations
virtuelles de vos serveurs NT de
production.

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