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Gérer un environnement virtuel (2/2)

Tech - Par Greg Hintermeister - Publié le 24 juin 2010
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Virtualization Manager 1.2 contribue à gérer votre environnement virtuel sur des plates-formes multiples.

Le mot « virtuel » m’amuse toujours un peu. Par exemple, « virtuellement sans problème » est une expression fréquente dans les publicités. Ça ne veut rien dire ! Ou bien, quand on parle de « monde virtuel », on imagine un univers paisible, serein, où les rêves se réalisent. 

Toujours montrer l’état de santé du système est un autre thème important de Virtualization Manager. Si vous sélectionnez un système dans les vues mentionnées précédem ment, le menu contextuel et l’état global s’affichent. Pour qu’il soit plus facile de résumer l’état de santé de votre environnement virtuel (et physique), Virtualization Manager présente une vue Health Summary (figure 6).

Vous y voyez d’un coup d’oeil la liste de vos ressources favorites, une liste des seuils actifs, et les mesures du tableau de bord en temps réel. Par exemple, la liste de ressources favorites pourrait contenir votre HMC, quatre serveurs physiques, une poignée de serveurs virtuels favoris (partitions) et les mesures en temps réel de chacun d’eux. Soit une compréhension complète de tout ce qui participe à votre site IT de gestion.

En matière de seuils, Virtualization Manager vous donne une vue Web des seuils que vous avez définis dans la console Java d’IBM Director ainsi qu’un graphique plus grand, en temps réel, des mesures concernées par des seuils (figure 7). Nous avons vu que Virtualization Manager est une extension d’IBM Director. Par conséquent, toutes les tâches IBM Director que vous pouvez effectuer sur des systèmes, tous les seuils que vous pouvez définir sur ces mêmes systèmes, et toute l’automatisation effectuée par Event Action Plans sont pris en compte dans Virtualization Manager.

Bien qu’il faille utiliser la console Java IBM Director pour créer les seuils et l’automatisation, vous pouvez fort bien utiliser l’UI Web de Virtualization Manager pour examiner les seuils et exécuter les tâches. Comme il est important d’avoir les tâches en tout lieu, le menu contextuel est rempli des tâches disponibles. La figure 8 montre un exemple de ce que vous pouvez accomplir. A gauche, un menu contextuel pour un serveur virtuel ; à droite, la liste résumée des tâches liées à la virtualisation dans Virtualization Manager. Augmenter les charges de travaux Qui n’a pas rêvé, dans certaines UI d’administration système, d’un bouton libellé : « Faire tourner le système plus vite ».

Et bien, Virtualization Manager propose quelque chose qui y ressemble beaucoup. Si votre partition System i est en train d’exécuter une tâche importante et si vous voulez augmenter la puissance de traitement du serveur virtuel, vous pouvez modifier les ressources virtuelles sur ce serveur virtuel pour lui octroyer ce supplément de puissance. Ce n’est pas plus compliqué. Bien que vous puissiez faire cela sur le HMC, Virtualization Manager offre un moyen homogène (même UI, indépendamment de POWER, VMware, Xen ou MS Virtual Server) et il le fait dans la même console, de sorte que vous pouvez réagir rapidement aux éventuels problèmes (Virtualization Manager fournit aussi une ligne de commande commune).

Pour avoir une vue d’ensemble de votre hôte physique, vous pouvez le modifier. Avec une boîte de dialogue, vous pouvez voir les allocations de processeur et de mémoire sur tous les serveurs virtuels fonctionnant sur l’hôte, et aussi créer et attribuer des disques virtuels et des réseaux virtuels. Quand votre hôte physique ne peut tout simplement pas assumer la charge de travail demandée, Virtualization Manager offre Relocate Virtual Server. Dans les releases précédentes, cette tâche s’appelait « Migrate », mais cette appellation a été abandonnée car les utilisateurs confondaient avec la migration vers un nouveau système d’exploitation.

Relocate Virtual Server prend l’un ou l’ensemble des serveurs virtuels d’un hôte physique et les déplace dans un autre. De plus, selon la plate-forme, vous pouvez déplacer les serveurs virtuels sans arrêter le travail ! Dans un environnement VMware ou Xen, Virtualiza tion Manager peut procéder à une relocation dynamique.

Résultat : votre charge de travail s’est déplacée tout en s’exécutant, sans aucune suspension ni arrêt. La figure 9 montre à quel point cette tâche est simple.

Vous sélectionnez la source (le serveur virtuel à déplacer ou l’hôte dont les collections de serveur virtuel seront déplacées), après quoi l’assistant filtre les destinations pour ne montrer que les hôtes qui peuvent recevoir la source. Après quoi, vous choisissez entre le déplacement (relocation dynamique ou statique).

Remarque : Virtualization Manager 1.2 explique comment déplacer statiquement un serveur virtuel POWER (partition). Bien que Virtualization Manager ne puisse pas le faire à votre place, IBM indique comment déplacer un tel serveur. 

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