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La V5R1 au microscope

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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Il est clair que la V5R1 est une release massive qui donne à  l'iSeries 400 tous les moyens de lutter sur un large éventail de marchés, jugés jusque-là  hors d'atteinte.
Certaines des fonctions de la V5 passées à  la loupe ...

par Sharon Hoffman

A partir du numéro de juillet de NEWSMAGAZINE, nous avons largement couvert l'annonce du matériel iSeries 2001 d'IBM et la nouvelle release de l'OS/400 qui l'accompagne, la V5R1. La couverture précédente de ce sujet étant très complète, je n'ai pas l'intention de récapituler ici toute l'annonce (on trouvera la liste de la couverture des annonces de la V5R1 à  l'adresse http://www.as400network.com/news/nwn/v5r1_announcements.cfm). Je préfère me concentrer sur un petit nombre de points clés et juger de leur importance pour les clients iSeries existants. (Une brève liste des principaux éléments de cette annonce se trouve dans l'encadré intitulé « Points forts de l'annonce de la V5R1 », page XX.)

Avec la V5R1, IBM a fait un pas de géant vers l’intégration inter-plate-forme dans trois domaines. Tout d’abord, la V5R1 est prête pour Linux : le système d’exploitation offre les points de jonction (hooks) nécessaires pour que Linux puisse s’exécuter dans une partition logique. Ensuite, IBM a étendu le PASE (Portable Application Solutions Environment), ce qui signifie que davantage d’applications AIX pourront fonctionner sur l’iSeries sans modifications. Enfin, et surtout, IBM a livré un IXA (Integrated xSeries Adapter). Cette dernière incarnation de l’IXS (Integrated xSeries Server) gère un PC attaché en externe exécutant Windows NT Server ou Windows 2000 Server. L’IXA est installé dans des modèles désignés de serveurs xSeries d’IBM et communique avec un serveur iSeries via une liaison haute vitesse (HSL, high-speed link). Voyons de plus près chacune de ces trois initiatives inter-plate-forme.

Que l’on considère ou non Linux comme le système d’exploitation du futur, la prise en charge de Linux par l’OS/400 est un événement important. C’est l’indication que l’iSeries prendra toute sa part dans les initiatives Linux d’IBM. En outre, dans le droit fil de l’innovation AS/400, Rochester a fait bien plus que permettre simplement à  Linux de fonctionner sur l’iSeries. Les clients qui utilisent Linux comme une partition iSeries peuvent choisir d’utiliser des I/O dédiés, ce qui alloue des unités spécifiques comme des adaptateurs DASD et LAN à  la partition Linux. C’est un choix judicieux quand la partition Linux joue un rôle de pare-feu (une application qu’IBM s’attend à  voir largement utilisée). Toutefois, dans d’autres circonstances, les clients peuvent bénéficier du support iSeries pour l’I/O virtuel. Quand on utilise l’I/O virtuel, l’OS/400 gère toutes les ressources matérielles et on peut déplacer les disques entre les partitions Linux et les partitions OS/400, selon les besoins. L’I/O virtuel bénéficie également des fonctions d’administration système de l’OS/400 comme les fonctions de sauvegarde et d’I/O telles que RAID 5 et le mode miroir, dont Linux est dépourvu à  ce jour.

Il existe plusieurs points délicats concernant Linux sur iSeries. Toute d’abord, pour exécuter Linux dans une partition, il faut exécuter l’OS/400 V5R1 dans la partition primaire. Ensuite, bien que Linux puisse fonctionner dans une partition qui utilise des processeurs partagés, tous les modèles iSeries qui supportent des processeurs partagés n’offrent pas cette possibilité. Enfin, on ne peut pas exécuter aujourd’hui Linux sur un iSeries – quelqu’un doit d’abord créer une distribution Linux pour iSeries.

Une distribution Linux est essentiellement une version du système d’exploitation destinée à  une plate-forme matérielle et à  un niveau de release spécifiques (c’est-à -dire, mettant en oeuvre des fonctions bien précises). Bien que Linux ait bâti sa réputation sur une offre open-source, les distributions de Linux ne sont généralement pas libres (gratuites ? ? ?). Les sociétés qui développent des distributions de Linux participent à  l’innovation open-source, mais elles diffusent aussi des produits commerciaux. SuSe, l’un des principaux acteurs du marché Linux, s’attend à  disposer d’une distribution de Linux pour l’iSeries au début de l’automne.

Les extensions de l’environnement PASE n’ont pas l’allure de Linux sur le marché, et elles n’affecteront pas autant de clients que la nouvelle offre d’intégration Windows pour iSeries. Cependant, PASE est un outil important pour porter des applications AIX sur l’iSeries, particulièrement celles qui s’intègrent aux solutions logicielles iSeries existantes. En ajoutant de nouvelles fonctions à  PASE , IBM forge la réputation de l’iSeries comme serveur compatible avec une grande variété d’environnements d’exécution. Couplée à  la traditionnelle excellence de l’AS/400 en matière d’évolutivité, fiabilité, sécurité et simplicité d’emploi, cette polyvalence plaide fortement pour regrouper les serveurs sur une plate-forme iSeries plutôt qu’à  l’écart de l’iSeries. Cet aspect est particulièrement important lors de fusions et d’acquisitions, où les sociétés prennent souvent arbitrairement la décision de standardiser sur une plate-forme serveur unique. Plus l’iSeries pourra supporter des applications, plus il s’imposera dans de telles situations. En outre, IBM bénéficie elle-même des possibilités PASE étendues : la V5R1 supporte un nouveau compilateur C/C++, créé en portant le compilateur AIX sur l’iSeries au moyen de PASE.

Les extensions de l’environnement PASE n’ont pas l’allure de Linux sur le marché, et elles n’affecteront pas autant de clients que la nouvelle offre d’intégration Windows pour iSeries. Cependant, PASE est un outil important pour porter des applications AIX sur l’iSeries, particulièrement celles qui s’intègrent aux solutions logicielles iSeries existantes. En ajoutant de nouvelles fonctions à  PASE , IBM forge la réputation de l’iSeries comme serveur compatible avec une grande variété d’environnements d’exécution. Couplée à  la traditionnelle excellence de l’AS/400 en matière d’évolutivité, fiabilité, sécurité et simplicité d’emploi, cette polyvalence plaide fortement pour regrouper les serveurs sur une plate-forme iSeries plutôt qu’à  l’écart de l’iSeries. Cet aspect est particulièrement important lors de fusions et d’acquisitions, où les sociétés prennent souvent arbitrairement la décision de standardiser sur une plate-forme serveur unique. Plus l’iSeries pourra supporter des applications, plus il s’imposera dans de telles situations. En outre, IBM bénéficie elle-même des possibilités PASE étendues : la V5R1 supporte un nouveau compilateur C/C++, créé en portant le compilateur AIX sur l’iSeries au moyen de PASE.

On reproche surtout aux solutions IXS de ne pas suivre le rythme de la technologie PC. Au début, l’IXS a été conçu pour le service de fichiers et d’impression, et ce n’est que récemmment qu’IBM a jugé que l’IXS était suffisamment puissant pour des applications Windows complexes. A l’heure actuelle, IBM offre un IXS à  850 MHz, mais les serveurs iSeries rattachés en externe incluent beaucoup plus de systèmes multiprocesseurs puissants. L’introduction de l’IXA supprime toutes les contraintes sur les types d’applications Windows que l’on peut administrer à  partir de l’iSeries. En étendant le concept IXS à  des serveurs plus puissants et rattachés en externe, IBM ouvre la porte à  une solution serveur intégré unique permettant de gérer toutes sortes d’applications – Windows, AIX, Linux et OS/400 – au moyen d’une seule interface.

A l’heure actuelle, seuls certains modèles de serveurs xSeries d’IBM peuvent utiliser l’IXA. Il n’est pas question de l’utiliser dans le premier PC venu. IBM explique que pour obtenir l’intégration étroite qu’exige l’IXA, les deux équipes de développement, celle de l’xSeries et celle de l’iSeries, devaient procéder à  des modifications – et ce n’était possible que parce que les deux équipes appartiennent à  IBM. Même si la mise en oeuvre d’IXA ne sera probablement jamais étendue aux serveurs PC génériques, il n’est pas interdit de penser à  un certain type de solution d’intégration qui permettrait à  un serveur iSeries de gérer des serveurs PC génériques.

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