Les coûts de la cybercriminalité 2018 !

Cybercriminalité : quels coûts ?

Pour rappel, selon l’étude Accenture,  Securing the Digital Economy : Reinventing the Internet for Trust,  la cybercriminalité pourrait coûter à l’échelle mondiale 5,2 milliards de dollars aux entreprises dans les 5 prochaines années

Le Point aux États-Unis, Japon & Allemagne

En 2018, les États-Unis (N°1) connaissent la plus forte augmentation (29 %), avec en moyenne 27,4 millions de dollars par entreprise.

• N° 2 : le Japon

avec 13,6 millions de dollars

• N°3 : l’Allemagne

avec 13,1 millions de dollars

• N°4 : le Royaume-Uni

avec 11,5 millions de dollars

Les coûts moyens sont les moins élevés au Brésil (7 ,2 millions de dollars) et en Australie (6,8 millions de dollars)

Logiciels malveillants, attaques internes & Phishing

Le coût de la cybercriminalité 2018 en France est de 9,7 millions de dollars (8,6 millions d’euros / +23%).

Le coût imputé aux logiciels malveillants a augmenté de 11% soit 2,6 millions de dollars / entreprise. Le coût des attaques internes perpétrées par les collaborateurs, le personnel temporaire, les sous-traitants, les partenaires commerciaux affiche + 15 % soit 1,6 million de dollars / entreprise.

Le coût du phishing et de l’ingénierie sociale a augmenté en moyenne de 1,4 million de dollars / entreprise et 85% ont subi des cyber-attaques par phishing et ingénierie sociale en 2018

145 cyberattaques en moyenne

En 2018, chaque entreprise a connu en moyenne 145 cyberattaques : intrusions dans des réseaux centraux ou systèmes de l’entreprise soit +11 % par rapport à 2017. Le nombre d’entreprises confrontées à des attaques par ransomware a augmenté de 15 % en 2018, entrainant  une augmentation des coûts de + 21 % (650 000 dollars par entreprise)

Les technologies d’automatisation, d’orchestration et d’apprentissage automatique sont les moins utilisées mais présentent le deuxième meilleur rendement en matière de réduction des coûts de sécurité.

Source Accenture & Ponemon Institute – Cost of CyberCrime Study – 2 600 experts en sécurité et technologies de l’information de 355 entreprises