On peut dire que DNS est une fonction optionnelle dans Windows NT 4.0. Ni NT,
ni les domaines, ne s'en servent réellement. En fait, la plupart des entreprises
ayant un serveur DNS ne font pas tourner ces serveurs sous Windows NT, mais sous
Unix, foyer traditionnel de DNS. Les choses sont sensiblement différentes avec
Windows 2000.Théoriquement, il est possible d'obtenir une certification MCSE NT 4.0 complète
sans même connaître DNS. Avec Windows 2000, le scénario est différent. Lorsqu'un
poste de travail Windows 2000 recherche un partage particulier sur un serveur,
il recherche le nom du serveur dans DNS pour connaître l'adresse réseau du serveur
et trouver un contrôleur de domaine auquel se connecter. (Les machines Windows
2000 utilisent également DNS pour trouver des serveurs de catalogues globaux,
un autre ingrédient important de la connexion.) En outre, les postes de travail
interrogent DNS lorsqu'ils doivent choisir entre plusieurs contrôleurs de domaines
pour déterminer le plus proche.
DNS est au centre de la gestion des domaines dans Windows 2000. Pour bien s'en
l'exploiter, il faut en comprendre certaines notions fondamentales telles que
les noms et adresses DNS, l'enregistrement de noms, la hiérarchie DNS, les serveurs
DNS primaires et secondaires, ou l'intégration de DNS et Active Directory (AD).
Les fondamentaux de DNS
Chaque composant
informatique d’Internet a une adresse IP unique sur 32 bit (par exemple 154.23.17.8).
Lorsque l’on utilise des programmes prêts pour Internet, il est possible de
nommer un élément en se référant à son adresse IP. Mais la plupart des utilisateurs
préfèrent les noms plus faciles à retenir comme http://toto.com. Pour pouvoir
utiliser ce type de noms, il faut une base de données capable de convertir les
adresses IP en adresses mémorisables. On appelle cela la résolution de noms.
Du fait du faible nombre de systèmes présents sur Internet à ses origines, les
machines connectées à Internet prenaient en charge la résolution de noms via
une simple table ASCII (fichier HOST) qui listait les adresses IP et les noms
de machines correspondants. (Le code de TCP/IP permet toujours de placer un
fichier HOST sur le système, mais vous n’en aurez probablement jamais besoin.)
Depuis 1984, les systèmes présents sur Internet ont recours principalement à
DNS pour la résolution de noms. Imaginez-vous devoir maintenir un fichier HOST
qui contiendrait non seulement des centaines de millions d’ordinateurs, mais
qui changerait quotidiennement. Avec DNS, ce scénario disparaît.
Selon la définition de la RFC 952 (Request For Comment) de l’Internet Engineering
Task Force, le nom DNS d’un ordinateur est constitué de plusieurs parties séparées
par des virgules. Par exemple, www.windowsntmag.presse.fr. Chaque partie peut
comporter 24 caractères. Les seuls caractères reconnus par la RFC sont les lettres
de a à z, le chiffres de 0 à 9, les tirets ou signes moins et le point qui sépare
les composants du nom. Windows 2000 utilise les noms DNS comportant des caractères
soulignés, une fonction qui affectera votre choix de serveur DNS.
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