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Migration Windows XP : passive, active ou proactive ?

Tech - Par Frédéric Pierresteguy - Publié le 04 juillet 2014
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Le 8 avril 2014, Microsoft a arrêté définitivement le support Windows XP. Cette fois, il n'y a pas d'autre choix que de migrer. Une seule question : quel type de « migrateur » serez-vous ?

Migration Windows XP : passive, active ou proactive ?

Option 1 : Windows XP, jusqu’au bout, et même un peu plus

Baptisé XP pour « experience », le système d’exploitation de Microsoft a créé une véritable rupture à sa sortie à l’automne 2001 : graphique, fluide, user-friendly et stable, le grand public comme les entreprises l’ont rapidement adopté.

A tel point que 8 ans après l’arrêt de sa commercialisation en janvier 2006, il est encore très présent dans les parcs professionnels. Malgré une annonce très en amont de l’arrêt du support qui lui est associé en avril 2014, d’irréductibles possesseurs de licences XP s’accrochent à leur outil, et comptent bien en profiter encore un peu.
Leur idée : ne pas engager de migration massive de leur parc, mais remplacer les licences manuellement, au coup par coup et sur le long terme. L’objectif est clair : éviter à tout prix le coût immédiat d’une migration massive, lui préférant un remplacement progressif.

Avec tous les risques que cela comporte, car l’arrêt du support signifie également l’abandon de la publication des correctifs de sécurité. Répartissant les coûts de migration sur une période plus longue, cette « migration passive » laisse planer une véritable épée de Damoclès sur la tête de l’entreprise…

Option 2 : la migration active

Dans cette optique, les risques pour la sécurité ou la conformité de l’entreprise ont pris le dessus, et les budgets IT ont été alignés en conséquence.

L’objectif est alors de migrer l’ensemble des postes du parc IT de l’entreprise vers une plateforme plus récente, telle que Windows 7 ou Windows 8, afin de bénéficier du support éditeur encore existant sur ces systèmes d’exploitation.

Dans ce cas, de nombreuses entreprises n’hésitent pas à se faire accompagner, car au-delà du déploiement de la nouvelle image disque vers l’ensemble des postes utilisateurs et de la migration de leurs données locales, le projet nécessite l’évolution d’une partie du système d’information, et son adaptation au nouvel OS retenu : applications à faire évoluer, formation des utilisateurs, etc.

Cette solution répond donc parfaitement, de façon instantanée, à l’urgence de la situation.

En matière de sécurité notamment, le nouvel OS retenu bénéficiant de fait du support de l’éditeur. Mais pour combien de temps ? Dans quelques années, l’opération sera nécessairement à reproduire…

Option 3 : une gestion intelligente de son parc IT

Ce n’est un secret pour personne : le système d’information occupe désormais une place de premier plan dans la réussite d’une entreprise : stable et bien géré, il participe à la continuité et à la fluidité de l’activité ; évolutif et performant, il peut offrir un avantage concurrentiel certain à l’entreprise.

Et ainsi devenir un véritable centre de profit pour l’entreprise, sur lequel il est nécessaire d’investir pour en récolter les bénéfices.

C’est dans le cadre de cette démarche globale que peut tout à fait s’inscrire la migration du parc Windows XP. Auquel cas, le projet doit devenir l’occasion de s’interroger plus largement sur les actifs tant matériels que logiciels, et leur gestion sur le long terme. En particulier en ce qui concerne le parc de postes de travail. A cette fin, c’est toute la stratégie de gestion du cycle de vie des postes de travail qui doit être revue, outillée et pensée pour être constamment évolutive.

Un effort qui peut s’avérer très vite payant avec une gestion plus efficace et donc moins coûteuse des postes de travail (déploiement, mises à jour et évolutions, prise de contrôle distant, gestion énergétique centralisée, etc.). Tandis qu’au-delà des aspects purement matériels et logiciels, une gestion active des postes de travail, c’est aussi moins de problèmes rencontrés par les utilisateurs, moins d’appels au helpdesk et, in fine, une efficacité globale améliorée pour les utilisateurs et donc pour l’entreprise.

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