NFS (Network File System) permet à l'AS/400 d'accéder à une activité d'import/export de fichiers
A chaque release de l'OS/400, IBM ajoute de nouvelles fonctions
TCP/IP, rendant du même coup l'AS/400 plus ouvert et plus adapté aux réseaux,
au fur et à mesure qu'il mûrit. Nous avons récemment assisté à l'addition de
services IP comme DNS (Domain Name System : système de noms de domaines) et
DHCP (Dynamic Host Control Protocol : protocole dynamique de contrôle d'hôtes)
mais aussi à celle de SMB (Server Message Block) qui permet à l'AS/400 de partager
le système de fichiers et les ressources d'impression de la même manière que
Windows NT.
Le partage des fichiers de NetServer avec SMB fonctionne bien pour des clients
Windows 95/98/NT. Mais qu'en est-il si les applications AS/400 doivent accéder
aux données d'un PC ? L'AS/400 peut être un serveur SMB, mais pas un client.
Autre cas : qu'en est-il si on a besoin de partager les fichiers avec de nombreuses
plates-formes hétérogènes, telles que plusieurs Unix, et que l'on ne souhaite
pas transférer les fichiers par FTP sur chaque système ? Entrez donc dans NFS
(Network File System).
Sun a sorti la version 1 de NFS en 1984 comme la solution au
partage des fichiers sur des ordinateurs Unix en réseau
NFS permet d’accéder à des systèmes de fichiers distants de telle manière qu’ils apparaissent aux applications comme s’ils résidaient sur la machine locale. Sun a sorti la version 1 de NFS en 1984, suivie d’une version 2 en 1985, comme la solution au partage des fichiers sur des ordinateurs Unix en réseau, d’une manière très similaire au partage des ressources de Windows NT par le voisinage réseau et les mappings de lecteurs. NFS est supporté par des plates-formes très variées, depuis les PC jusqu’aux mainframes ; il est disponible soit comme partie intégrante du système d’exploitation, soit en tant que produit additionnel. La plupart des systèmes qui supportent NFS aujourd’hui, l’AS/400 y compris, mettent en oeuvre la version 2.
NFS est une application client/serveur constituée de nombreux protocoles de bas niveau et de démons (ou daemons, c’est-à -dire de process serveurs fonctionnant en arrière-plan). Une étude de tous les protocoles de communication impliqués dépasse du cadre de cet article, mais deux d’entre eux se doivent être signalés. NFS utilise le protocole UDP (User Datagram Protocol) comme mécanisme de transport. UDP est un protocole sans connexion; il est donc plus rapide que TCP.
NFS utilise aussi un protocole standard appelé XDR (External Data Representation). NFS est supporté par de nombreuses plates-formes utilisant des schémas d’encodage des données différents. Lorsqu’un utilisateur se sert de NFS pour accéder à des données se trouvant sur un autre système, il s’attend à voir les données sous la forme à laquelle il est habitué sur le système qu’il emploie normalement. XDR rend cette transparence possible. XDR est un schéma d’encodage standard qui permet de représenter les structures de données sous une forme indépendante de la machine. Les routines XDR encodent les données (sur le serveur) et les décodent (sur le client) de telle manière que le système d’exploitation peut présenter les données dans son propre format.
Deux actions sont nécessaires pour rendre un système de fichiers NFS accessible. Le serveur exporte tout ou partie de la structure de son système de fichiers, la rendant ainsi accessible aux clients. Puis le client monte le système de fichiers exporté sur la structure locale de son système de fichiers. Les applications et les utilisateurs du client peuvent ensuite accéder aux fichiers résidant sur le serveur distant. Le répertoire sur lequel le système de fichier distant est monté est appelé le point de montage.
Notez que la structure locale du répertoire située en dessous du point de montage est alors cachée et devient inaccessible aux applications locales jusqu’à ce que le montage NFS soit supprimé. Sur la figure 1, quand le répertoire /export a été monté sur le répertoire /remote, le client voit le répertoire distant /data mais ne voit plus le répertoire local /files1.
Sur l’AS/400, on peut exporter les fichiers des systèmes de fichiers suivants : / (la racine), QOpenSys, QDLS, QSYS.LIB, QOPT et UDFS (système de fichier défini par l’utilisateur). Le fait que le système de fichiers QSYS.LIB puisse s’exporter signifie que l’on peut accéder directement aux données stockées dans les tables de DB2 UDB (DB2 Universal Database for AS/400) depuis des clients NFS sans aucune conversion ni transfert de fichiers.
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