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Tech - Par Ethan Wilansky et Jeff Standler - Publié le 24 juin 2010
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Microsoft Office SharePoint Portal Server 2003 et Windows SharePoint Services 2.0 s’imposent chaque jour davantage. Qu’est-ce que cela signifie pour un pro de l’informatique tel que vous ? Probablement que l’un de ces outils, ou les deux, vous seront imposés et que vous devrez les administrer et les étendre – si ce n’est déjà fait.Il existe des articles et des livres pour mieux comprendre et gérer SharePoint Portal Server et Microsoft Windows SharePoint Services (que j’appellerai collectivement SharePoint dans le reste de cet article). Vous trouverez aussi des explications sur la manière de tirer parti des nombreux points forts de SharePoint, mais beaucoup moins sur ses faiblesses. Pendant notre pratique de SharePoint, nous avons passé du temps (bien plus que nous ne voulons l’admettre) à trouver les lacunes de SharePoint et à analyser les solutions potentielles. Loin de nous l’intention d’accabler le produit. Mais il nous semble que si vous savez comment contourner quelques-unes des limitations les plus évidentes – en personnalisation radicale, internationalisation ou localisation au niveau du portail et domaine de Search – vous utiliserez beaucoup mieux SharePoint, dès le départ. Microsoft a écouté ses clients avec attention, par l’intermédiaire des divers programmes que la firme sponsorise : le Developer Advisory Council (DAC), le Partner Advisory Council (PAC) et le Technology Adoption Program (TAP). A la suite de quoi, la prochaine version de Microsoft Office, dont le nom de code est Office 12, prendra en compte beaucoup des lacunes signalées. Nous travaillons activement avec la version Office 12 bêta 1 de SharePoint, mais il faut attendre que le produit soit plus mature pour pouvoir en dire plus sur ces améliorations. Par ailleurs, si vous utilisez des versions antérieures à Office 12, vous devez être au courant de ces insuffisances.

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Beaucoup d’entreprises doivent marquer leurs portails. En effet, beaucoup de produits portail s’appuient sur XML pour produire des architectures faciles à personnaliser et à étendre. SharePoint compte beaucoup sur XML, mais Microsoft n’a pas fait grand-chose pour séparer la logique et les données sous-jacentes du produit, de la couche présentation. En fait, SharePoint est particulièrement difficile à personnaliser radicalement. (Par personnalisation radicale, nous entendons : changer la structure de navigation globale, modifier le modèle résultat de la recherche, ou construire de nouvelles définitions de sites SharePoint.) Beaucoup d’autres fournisseurs de portails (comme BEA Systems, IBM, Oracle, Vignette) utilisent la facilité de personnalisation de leurs produits pour positionner ces derniers face à SharePoint. (Les architectures de ces autres produits découplent complètement la présentation des composantes du portail et de la structure du site ; SharePoint pratique un couplage beaucoup plus étroit de la présentation, du contenu et de la structure.) Microsoft a quelques documents qui aident à marquer SharePoint, mais aucun d’eux ne fait autorité.

La solution. Une bonne personnalisation de SharePoint suppose une recherche poussée. Vous devez comprendre les définitions de sites – des ensembles complexes de fichiers ASP.NET (.aspx) et XML écrits en CAML (Collaborative Application Markup Language). CAML est un langage basé sur XML qu’utilisent les développeurs pour créer et personnaliser des éléments de SharePoint : zones, sites et autres (par exemple des listes). L’utilisation d’un outil tel que Visual Studio.NET (VS.NET) 2005 ou VS.NET 2003 facilitera la personnalisation. En outre, une bonne connaissance pratique de la programmation ASP.NET et des modèles objet SharePoint vous sera très utile.

Il est vrai que certaines sources suggèrent d’utiliser Microsoft FrontPage 2003 pour personnaliser SharePoint. Bien que FrontPage soit le moyen le plus facile pour personnaliser une zone SharePoint Portal Server ou des pages de site Windows SharePoint Services, ce procédé « défantômise » la page de son modèle sous-jacent. Le simple fait d’ouvrir une page SharePoint à partir de FrontPage et de cliquer sur Save – même sans apporter aucun changement à la page – défantômise la page.

La défantômisation est le découplage d’une page de site ou de zone du modèle de système de fichiers d’où le site ou la page est dérivé. Quand un site ou une page est défantômisé, SharePoint rend le contenu et les métadonnées de la page à partir de la base de données, plutôt qu’à partir de son modèle de système de fichiers d’origine. Les éventuels changements que vous apporterez ensuite au modèle du système de fichiers ne se reflèteront pas sur la page défantômisée. En raison de la mise en cache du modèle, le rendu de pages à partir du système de fichiers sera probablement plus rapide que leur rendu à partir de la base de données.

Heureusement, Bluedog Limited offre un Web Part, appelé GhostHunter, que vous pouvez utiliser pour détecter et refantômiser une page défantômisée. GhostHunter reconnecte la page au modèle du système de fichiers d’où la page a été tirée. La figure 1 montre comment le GhostHunter Web Part apparaît sur une page qui est évaluée pour connaître sont état fantômisé. Il faut savoir une chose sur GhostHunter : tout changement apporté à une page défantômisée est perdu quand vous refantômisez la page. Donc, même si Microsoft recommande FrontPage 2003 comme l’outil à utiliser pour personnaliser SharePoint, nous vous le déconseillons. Pour des sites de petite taille qui demandent une personnalisation minime, vous pouvez utiliser FrontPage 2003. Mais, pour des personnalisations plus ambitieuses sur de nombreux sites, utilisez plutôt un outil du genre VS.NET.

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