Il y a des serpents de mer qui s'apparentent plus au monstre du Loch Ness tellement
peu souvent on les voit. La disparition annoncée de l'AS/400 est de ceux-là . Universal
Server va-t-il sauver cette plate-forme?
Ce n'est un secret pour personne : l'AS/400 connaît une crise d'identité. Au sein
de la communauté AS/400, les gens bien informés, les utilisateurs loyaux et les
clients dédiés connaissent et apprécient la machine pour ses nombreux avantages.
Mais à l'extérieur de ce cercle d'initiés, l'AS/400 reste une énigme, une plate-forme
largement sous-appréciée et incomprise.
La crise et les problèmes qu'elle engendre semblent aujourd'hui à marée haute
Tel le Phénix, l’AS/400 renaît de ses cendres
Depuis que l’AS/400 est AS/400, il a connu cette crise d’identité. Mais la crise
et les problèmes qu’elle engendre semblent aujourd’hui à marée haute. Au delà
de son défaut d’image à travers la communauté informatique au sens large, il apparaît
que même à l’intérieur des épais murs de la Compagnie IBM, l’AS/400 est mal compris
et sous-apprécié.
Encore une fois, il n’y a là rien de nouveau, mais la confusion ambiante au sein
de la Compagnie à propos de cette machine semble atteindre des sommets inégalés.
Ce n’est pas seulement l’engagement de toute l’entreprise dans un marketing AS/400
efficace qui fait défaut, mais c’est tout simplement l’engagement d’IBM vis-à -vis
de l’AS/400 en lui-même qui pose problème. Avec tout le tapage et le bruit qui
se fait autour de NT/2000, d’AIX et de Linux, il paraît évident que ces plates-formes
au profil plus altier, plus sexy, ont ravi le coeur et l’attention d’IBM.
Publiquement, certains IBMers admettent que la Compagnie est préoccupée et se
demande si l’AS/400 va jamais être en mesure de conquérir suffisamment de nouveaux
clients pour rester une plate-forme d’importance. Et la vérité, c’est que malgré
ses aficionado loyaux, l’AS/400 reste une petite part du gâteau global des clients,
et ce quelle que soit la manière de découper ce gâteau.
Analysons les chiffres de la figure 1, rapportés par CNETNews.com et issus de
chez IDC.
Le succès grandissant et météoritique de Linux et la persistance de celle de NT/2000
expliquent aisément pourquoi IBM insiste tant sur Linux et NT/2000. Et la part
famélique de 3%, apparaissant tout en bas, qui reste à l’AS/400 et à ses pairs,
explique pourquoi les compteurs de points d’IBM s’emballent un peu moins à propos
de l’AS/400.
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