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Aujourd’hui, Crest devient également un centre de développements Intranet

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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A Crest, le travail s'organise par projet : équipes techniques indépendantes, activité bornée dans le temps, contraintes claires, suivi très strict.

En outre, le chef de projet a un rôle essentiel “ d'interface ” avec le client. “ Les projets s'inscrivent dans un processus rigoureux avec de vrais réflexes

méthodes afin d’éliminer le maximum d’anomalies à  la source ” indique Bruno Taverne,
directeur commercial de l’activité ré-ingénierie. Pour tous ces projets, RMH a
ainsi mis en place une méthode de travail très précise.

En effet, le premier souci est d’être totalement en phase avec le client, d’où
une étude préalable complète sur la base du cahier des charges du client. Un compte-rendu
d’analyse est alors rédigé afin de définir la prestation de RMH, les spécifications
retenues pour les évaluations de charges, le déroulement et l’organisation du
projet.
Mais l’engagement contractuel ne s’arrête pas là  : il nécessite encore la mise
au point par les différentes parties de ce qui est appelé le Plan Qualité. Ce
document définit les différents indicateurs qualité (respect des délais, nombre
d’incidents détectés selon les phases, taux de couverture des tests…), décrit
les procédures de communication et de suivi, les rôles et responsabilités des
acteurs du projet, ainsi que le plan de production (détail de la démarche à  suivre
pour une « industrialisation » du projet). Celui-ci subit des améliorations au cours
du projet car l’objectif permanent est “ d’approcher le zéro défaut ” souligne
Hervé Pestre, directeur de projets. En phase de réalisation, le travail technique
débute par un prototype encore appelé “ lot pilote ”. Même si celui-ci représente
moins de 10% du projet, il s’agit bien d’une réplique à  échelle réduite qui fera
l’objet d’une validation contractuelle par le client.

Cette méthode permet non seulement de mettre en place progressivement les équipes
mais aussi “ de se mettre sur la même longueur d’onde que le client, élément essentiel
quand celui-ci a assez peu l’expérience de ce type forfait, ce qui est le cas
pour l’An 2000, l’Euro et l’Intranet ” précise Hervé Pestre. Cette phase est aussi
l’occasion de procéder à  la vérification des choix techniques, à  la validation
de l’organisation, au complément de formation des équipes, au contrôle des procédures
test et à  la mise en place d’un environnement de travail opérationnel.
A l’issue du lot pilote, commence la phase industrielle de production (développement
ou conversion), phase pour laquelle les équipes voient leurs effectifs multipliés
en moyenne par trois. RMH intervient en tant que maître d’oeuvre mais aussi parfois
en tant qu’assistant à  la maîtrise d’ouvrage, en particulier pour les dernières
phases aval que sont le report de maintenance et la mise en production, voire
le déploiement.

Il ne faut pas oublier la phase primordiale des tests, là  où la notion d’industrialisation
prend tout son sens. RMH n’hésite pas en effet à  s’engager forfaitairement à  réaliser
pour le client les tests unitaires techniques bien sûr, mais aussi les tests fonctionnels
et même les tests d’intégration !
Ceux-ci comprennent généralement à  la fois des tests de non-régression et des
tests de simulation (tests de vieillissement dans le cas de l’An 2000), plus rarement
des tests de charge. Ils nécessitent la constitution d’un environnement de référence
comprenant des jeux de données de tests, des scénarii et les bases de données
résultantes de l’exécution de ces mêmes scénarii.
L’automatisation n’est notamment rendue possible que grâce à  des outils de gestion
des tests qui vont extraire des sous ensembles de données cohérents, constituer
et ré-exécuter les scénarii de tests, vieillir les données et enfin mesurer la
couverture des tests. Dans tous les cas, les équipes ne procèdent qu’à  l’analyse
des incidents identifiés par la comparaison automatisée entre les environnements
de référence et les environnements résultants des différentes séries et types
de tests.
A chaque correction les développeurs s’astreignent à  rechercher la non reproductibilité
de l’incident. La comparaison peut avoir lieu au niveau des images écran, des
fichiers d’impression et des fichiers de données résultantes. Grâce à  cette démarche,
“ une véritable culture de la qualité des tests s’est développée à  Crest ” souligne
Bruno Taverne, opportunité pour le centre de devenir un « Centre de Validation
des Changements » ou « Centre Qualité Test » à  part entière.

En effet, la demande des clients se fait de plus en plus forte pour tester de
façon professionnelle les évolutions qu’ils apportent à  leurs applications spécifiques,
mais surtout, fait plus récent, les évolutions suite aux changements de versions
des ERP et, par conséquence, du spécifique gravitant autour de ces ERP. Le souci
du centre de Crest sera donc toujours de faire bénéficier le client d’une qualité
de haut niveau, d’une maîtrise de ses coûts et de lui fournir une valeur ajoutée
qui n’a pas de prix : la sérénité.

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010