Automated Server Recovery
La fonctionnalité de réparation automatique sur les serveurs de transport concerne principalement leurs capacités de détection et de réparation, les éventuelles corruptions dans les fichiers de files d’attente. Dans le cas d’une corruption, le serveur de transport va essayer
Automated Server Recovery et Benne de transport

de déplacer la base de données vers un emplacement d’attente et redémarrera les processus, ce qui n’était pas le cas dans l’environnement 2007. Si les services de transport redémarrent correctement, alors le problème est associé à une corruption de données.
Les fonctionnalités de Shadowing fourniront les messages perdus lors de la corruption. Dans le cas contraire, le service de transport ne tentera pas de redémarrer et nécessitera une intervention manuelle.
Benne de transport (Dumpster 2.0)
La benne de transport, rappelons-le, est une mémoire tampon utilisée sur les serveurs de transport et qui permet, en cas de basculement non programmé (Lossy failover), de récupérer les messages qui auraient été perdus dans la manoeuvre de basculement, le serveur Passif ayant la possibilité de récupérer ces derniers depuis cette benne de transport. Dans l’environnement Exchange 2007, plusieurs problématiques ont été relevées comme une sur-utilisation des I/O sur les serveurs de transport ayant les bennes de transports activées. La limitation à 18 journaux était insuffisante dans certains cas et tous les messages ayant été délivrés au-delà n’étaient pas récupérables. L’utilisation d’Exchange 2007 sur le long terme a montré également que dans la plupart des cas, la resoumission de messages était en fait peu efficace car la plupart des messages resoumis au nœud désormais actif étaient en fait déjà présents. Des corrections ont été apportées afin d’optimiser l’usage de cette fonctionnalité et notamment la possibilité d’augmenter la capacité de la benne de transport.
Haute disponibilité de la couche d’accès client
De ce côté-ci, pas trop de changements, la redondance des services est toujours assurée par la duplication des rôles Exchange 2007 et l’équilibrage de charge via des processus de type NLB. Il est à noter cependant que la prise en charge de NLB n’est pas possible dans le cas où votre serveur d’accès client est également membre d’un DAG. Le fait que la couche RPC Mapi est désormais présente sur les serveurs d’accès client (RPCCAS) nul doute que l’usage de la répartition de charge devrait se renforcer.
Conclusion
La version Exchange 2010 apporte de véritables améliorations et pas uniquement dans le domaine de la haute disponibilité. Le travail effectué par les équipes de Redmond depuis plus de 4 ans, associé à la prise en compte des problématiques « terrains » a permis de réaliser une version en quasi-adéquation avec les attentes clients. Sans vouloir faire de triomphalisme outrancier, je ne peux que saluer ces avancées technologiques qui justifient à elles seules toutes les attentions et devraient déboucher sur bon nombre de projets de migration.
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