Il faut suffisamment de bande passante en réplication synchrone pour que toutes les données circulent le plus rapidement possible entre les deux sous-systèmes de stockage. Je préconise un minimum de 1 Gbps de bande passante de communication pour la réplication synchrone.
Pour la réplication asynchrone, c’est une autre
Bande passante pour les solutions de réplication
histoire. Il lui suffit d’avoir assez de bande passante pour envoyer les données efficacement et maintenir des instantanés satisfaisant à l’objectif Recovery Point Objective (RPO) – la quantité de données qu’on peut se permettre de perdre en cas de sinistre ; elle se compte en minutes ou en heures. A ce jour, la bande passante la plus faible que j’ai vue pour la réplication asynchrone est de 10 Mbps. Cependant j’aime voir un minimum de DS3 (45 Mbps) installé, dans l’éventualité où une resynchronisation complète du disque serait nécessaire.
Pendant cette dernière année, j’ai étudié beaucoup de clients qui utilisent déjà les IASP pour déterminer l’effet de la réplication asynchrone IASP sur la bande passante. Les résultats sont fort étonnants. Les graphiques des figures 1 et 2 montrent les données provenant des systèmes d’un client de référence IBM en production active. La figure 1 s’applique aux clients utilisant principalement des solutions interactives à écran passif, et la figure 2 est celle d’un client SAP.
Les graphiques montrent bien pourquoi la performance de Metro Mirror est parfois si faible. Si vous activez Metro Mirror durant la journée, pendant que s’effectuent de grandes quantités d’écritures temporaires, il ralentit considérablement le système. La figure 1 montre l’énorme différence de lignes de communication nécessaires pour la solution IASP, par rapport à la solution intégrale (full system). En fait, ce client utilise une ligne de communication à 90 Mbps, IBM TotalStorage DS8000 et Global Mirror. Et il est capable de garder ses données homogènes sur le site distant avec moins de 15 secondes d’ancienneté, sauf pendant la pointe correspondant aux sauvegardes. Pour répliquer le système complet, il lui faudrait une ligne à 300 Mbps, qui coûterait plus de 50 000 dollars par mois selon la distance entre les deux sites.
La figure 2 est un environnement SAP actif. Elle montre que l’IASP ne représente généralement que 50 % des écritures sur le système. Là encore, en termes de communication, les IASP divisent par deux la facture de communication mensuelle. Les avantages de l’utilisation des IASP varieront considérablement, parce que tous les environnements System i n’ont pas autant d’écritures temporaires. On voit donc que la première étape d’un projet de réplication de sous-systèmes disque doit être une rapide étude de performance visant à mesurer les avantages potentiels des IASP.
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