
40 ans de COMMON
par Benoît Herr
La 81ème conférence de COMMON US qui s'est tenue du 22 au 26 octobre dernier à
Baltimore, Maryland, a marqué l'entrée de l'association dans sa quarante et unième
année. Un anniversaire fêté en grande pompe et marqué par une très forte présence
d'IBM.
Une fois n'est pas coutume : cette fois, ils étaient tous là . Depuis les experts
techniques de Rochester jusqu'à Bill Zeitler en passant par Tom Jarosh, Frank
Soltis ou encore Malcolm Haines, à qui l'on doit la chorégraphie du spectacle
de gala commémoratif. Sans compter tous les participants non-IBM, anonymes ou
moins anonymes, comme Al Barsa ou Rick Turner par exemple. Impossible bien sûr
de nommer tous les 3000 participants à cette 81ème conférence de COMMON US, mais
l'ensemble de la communauté mondiale de l'AS/400 s'était donné rendez-vous à Baltimore
fin octobre. Fidèle au poste, notre ami de Suisse romande Samy Mosimann a même
du faire les 250 derniers miles séparant Genève de Baltimore en bus au beau milieu
de la nuit, pour s'entendre dire à l'arrivée qu'il n'y avait pas de chambre pour
lui…
L'ensemble de la communauté mondiale de l'AS/400 s'était donné rendez-vous
à Baltimore fin octobre
L'éternel second En marge de la conférence COMMON, Kelly Schmotzer, iSeries Domino Marketing Manager nous a confirmé que l'AS/400 était et restait toujours la seconde plate-forme en termes de nombre d'installations de Domino, parmi les sept sur lesquelles tourne le logiciel. "Mais nous ne serons jamais numéro un", explique-t-elle, "et ceci pour une raison bien simple : nous remplaçons souvent 40 à 50 serveurs Windows NT par un seul serveur AS/400. La lutte est arithmétiquement inégale. Cela ne nous empêche pas, avec plus de 70.000 ventes aujourd'hui, d'avoir plus de parts de marché avec Lotus que AIX, Sun, et HP réunis." Kelly Schmotzer nous confirme aussi que 25% des ventes actuelles d'AS/400 sont en rapport avec une installation de Domino, qu'il s'agisse de machines dédiées, de machines mixtes, hébergeant à la fois Domino et des applications de gestion, ou d'upgrades commandés spécifiquement pour répondre aux besoins de Domino. "Mais il est vrai", ajoute-t-elle, "que Domino sur AS/400 se porte bien mieux en Amérique du Nord qu'en Europe. Cet état de fait est du à un problème de ressources, que nous avons identifié et sur lequel nous sommes en train de nous pencher en ce moment même". BH |

A la découverte des disques dynamiques
Le disque nouveau est arrivé. Il est temps de se préparer à cette nouvelle donne qui va tout changer. Tout le monde l'a bien compris, Windows 2000 regorge de nouveautés très séduisantes. Bien sûr, Active Directory et sa gamme de services attirent tout particulièrement l'attention, mais il ne faut pas pour autant négliger, parmi les caractéristiques les plus intéressantes de Windows 2000, la gestion du stockage.On a déjà évoqué dans ces colonnes les améliorations de la gestion du stockage du NTFS de Windows 2000. Mais les améliorations dans ce domaine ne s'arrêtent pas aux nouvelles fonctions de NTFS5. Windows 2000 apporte aussi tout un éventail de nouveautés - terminologie, outils et technologie - concernant le stockage, conçues par Microsoft pour répondre aux besoins de la clientèle d'entreprise.
Les nouveaux termes et les nouvelles fonctions de gestion de disque de Windows 2000 concernent les disques dynamiques, une nouvelle race de volume de disque donnant davantage de flexibilité et de fiabilité que Windows NT 4.0. Pour profiter au maximum des systèmes Windows 2000, il est indispensable de comprendre les fonctions, les avantages et les contraintes de cette nouvelle catégorie de volume de disque.

Deux grandes applications au CCF supervisées par HP OpenView
Le réseau d'agences, en architecture client-serveur hétérogène, du CCF et ses applications de banque en ligne, notamment la bourse sur Internet, sont supervisés par HP OpenView" La plus grande des petites banques ". C'est ainsi que se qualifie le CCF. En effet, avec ses 650 agences et 13.000 employés pour servir plus d'un million de clients, cette banque a une envergure considérable. Et pourtant, elle essaie d'être aussi réactive que les petites. C'est pourquoi le CCF a lancé en 1997 le projet " Perses 2000 ", une plate-forme de production en réseau d'agences en client-serveur. La maîtrise d'oeuvre du projet, comprenant le déploiement du réseau d'agence et son administration, a été confiée à Hewlett-Packard. L'objectif est d'assurer la disponibilité du système et le bon fonctionnement des traitements planifiés et non planifiés. Les premiers sont définis dans le plan de production CCF. Il s'agit, le jour, de la surveillance des PC, de l'activation des éditions, de l'activation de la procédure de mise à jour des installations, du démarrage des services spécifiques NT, etc. La nuit, les traitements planifiés sont la vérification des fichiers applicatifs, les sauvegardes, purges, historiques, la vérification de la bonne exécution des programmes, etc. Quant aux traitements provoqués, ils sont déclenchés en cas d'erreur. Il s'agit par exemple de la réorganisation des fichiers lors de dysfonctionnement, le jour, ou bien, la nuit, de mettre à jour des fichiers, préparer des fichiers éditions, etc. " Nous avons lié la réception de fichiers à des traitements, lesquels sont eux-mêmes surveillés et peuvent envoyer des alertes ", explique Pierre Bloch, directeur des études informatiques du CCF. Ainsi, lorsqu'une session ne se déroule pas normalement, et si l'attente dépasse un seuil (cinq tentatives de 1 minute, par exemple), une alerte est automatiquement envoyée à l'administration centrale qui prend la main.
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Consultation des files d’attente de messages de MQSeries via Java
par Jack J. Woehr
Le middleware MQSeries d'IBM fournit une fonction de file d'attente de messages
avec livraison garantie, sur plates-formes hétérogènes.Avec MQSeries, une application peut placer des données (c'est-à -dire un message)
dans une file d'attente et poursuivre son exécution. Une autre application permet
de lire le message de manière asynchrone. C'est un peu ce que l'on trouve avec
les files d'attente de données de l'AS/400 mais avec des fonctions supplémentaires
telles que des fonctions de gestion des files d'attente de messages. Pour voir
de plus près les possibilités de MQSeries, il est possible de consulter l'article
" Envoyer des messages en toute confiance avec MQSeries ", NEWSMAGAZINE, juin
2000.
QBrowser est une application Java permettant d'inspecter et de manipuler
une file d'attente de messages MQSeries
Avant d'intégrer MQSeries dans des applications, il faut prendre le temps d'apprendre
l'interface, les techniques de coding nécessaires et comment " déboguer " la manière
dont une file d'attente de messages est utilisée. Mon application QBrowser (présentée
ci-dessous) peut apporter de l'aide de plusieurs manières. QBrowser est une application
Java permettant d'inspecter et de manipuler une file d'attente de messages MQSeries,
une aide précieuse pendant le développement et les tests. En outre, le code téléchargeable
pour QBrowser propose moults exemples qui expliquent comment utiliser les classes
Java qu'IBM fournit pour MQSeries. Il est possible de " cloner " des morceaux
de ce code pour accélérer votre propre développement.
Avant d'entrer dans les arcanes de QBrowser, voyons d'abord comment MQSeries peut
trouver sa place dans votre développement applicatif.

Administrer les groupes sous Windows 2000
par Kathy Ivens
Les groupes d'utilisateurs, notamment les groupes de sécurité, sont très utilisés
pour l'administration dans les grandes entreprises. C'est un excellent moyen de
traiter d'un coup de très grandes quantités de permissions et de droits d'utilisateurs,
et non pas individuellement pour chaque utilisateur (une pensée qui fait froid
dans le dos lorsqu'ils sont des milliers).
Les permissions sont des règles que l'on associe aux objets tels que les dossiers,
les fichiers ou les imprimantes. Elles définissent quels utilisateurs peuvent
y accéder et ce qu'ils sont autorisés à faire, lorsqu'ils y accèdent. Les permissions
pour un dossier peuvent, par exemple, inclure la lecture, la modification et la
création de fichiers dans le dossier. Pour une imprimante, il peut s'agir de la
suppression de travaux (y compris ceux appartenant à d'autres utilisateurs), le
changement d'options de configuration, et l'installation de pilotes. Les droits
sont des règles définissant les actions pouvant être accomplies par les utilisateurs,
comme, par exemple, la sauvegarde d'un ordinateur ou l'arrêt d'un système.
Essayez de considérer la constitution des groupes comme une affectation d'utilisateurs
aux groupes, plutôt que comme des groupes contenant des utilisateurs. (On peut
aussi affecter des ordinateurs aux groupes, mais cet article porte sur les groupes
d'utilisateurs). Une conception des groupes sous cet angle permet de mieux comprendre
l'idée qu'un utilisateur peut être membre de plusieurs groupes et qu'on peut également
affecter des groupes à d'autres groupes, en créant des groupes intégrés.

Prenez le contrôle de vos tâches de gestion
par Paul Niser
La gestion des comptes d'utilisateurs est la seule fonction partagée par tous
les administrateurs. Microsoft encourage l'utilisation du Gestionnaire des utilisateurs
(ou du Gestionnaire des utilisateurs pour les domaines) pour ajouter, modifier
ou supprimer un compte. Mais, si les tâches de gestion des comptes deviennent
de plus en plus fréquentes, il faut bien reconnaître que l'utilisation du Gestionnaire
des utilisateurs prend beaucoup de temps. Il faut, par exemple, au minimum huit
clics de souris pour désactiver ou renommer un compte. Pour créer un nouveau compte
avec quelques appartenances à des groupes, un répertoire d'origine et un chemin
de profil, il faut au moins une bonne vingtaine de clics - c'est vraiment trop.Les méthodes qui font appel aux lignes de commande sont beaucoup plus efficaces,
simples et rapides que le Gestionnaire des utilisateurs. Ces utilitaires, notamment
Addusers, Xcacls, Nltest, Sleep, Rmtshare et Cusrmgr, se trouvent dans le Kit
de ressources de Windows 2000 Server et dans celui de Windows NT 4.0. Il est important
de bien comprendre comment ces utilitaires d'administration peuvent, utilisés
conjointement, simplifier la gestion des comptes et de l'environnement. C'est
là un plus à ne pas négliger.

Plus loin dans le partage de connexions Internet
Par Mark Minasi
Dans l'article " Connecter votre petit réseau à Internet " du mois dernier, nous
avons vu comment utiliser les fonctions natives de traduction d'adresses réseau
de Windows 2000 (NAT) pour simuler la fonction de partage des connexions Internet,
ICS, similaire mais plus simple. Cet article explique comment utiliser NAT pour
augmenter vos possibilité de partage d'une adresse IP routable dans un réseau
interne.
Le partage des connexions Internet ICS apparaît non seulement dans Windows 2000
Server, mais également dans Windows 2000 Professionnel, Windows 98 Second Edition
et Windows Millenium Edition (Windows Me). NAT, n'est disponible quant à lui qu'avec
Windows 2000 Server. NAT et ICS permettent de partager une adresse routable entre
des dizaines d'ordinateurs dans un réseau interne. Ces systèmes internes obtiennent
une adresse non routable dans la tranche d'adresses commençant avec 192.169.0.0.
Pour utiliser NAT ou ICS pour partager une connexion Internet, il suffit de connecter
un ordinateur à la fois au réseau Internet public routable, et au réseau interne
non routable 192.169.0.0. L'ordinateur exécute NAT ou ICS et se comporte comme
un routeur. Dans cet article, nous allons voir comment étendre les possibilités
de ce routeur.

Les outils de déploiement applicatif
par Tom Iwanski
Le déploiement et le management d'applications desktop sur des réseaux distribués constituent deux des défis les plus complexes et les plus coûteux auxquels sont confrontés les services informatiques. Les entreprises déploient à grand peine une nouvelle application sans se préoccuper du fardeau que constitueront sa maintenance et son support. Il est vrai que l'adoption rapide de l'informatique distribuée a submergé de nombreux services informatiques dépourvus du personnel ou des outils nécessaires pour répondre aux besoins de leurs clients, toujours plus complexes et plus dispersés.
Ce dilemme a provoqué la généralisation des analyses de coût de possession et de support des PC. Les termes TCO (Total cost of ownership ou coût total de possession) et ROI (Return on Investment ou Retour sur investissement) n'ont plus de secret pour les dirigeants, encore et toujours choqués par le fait que le coût annuel cumulé d'un seul PC puisse dépasser de plusieurs milliers de francs son prix d'achat initial. Comme le management direct ou indirect des applications desktop absorbe une grande part de cette dépense annuelle, nombreuses sont les entreprises qui s'intéressent à des outils capables de profiler et de centraliser le déploiement et le management applicatif.
De nombreux ateliers informatiques - réticents aux nombreux utilitaires de management disparates qui sont rarement interopérables ou qui fragmentent les compétences des informaticiens - ont été séduits par de grandes solutions framework de la part de fournisseurs comme Computer Associates (CA), Tivoli Systems, et BMC Software. D'autres ateliers considèrent que les solutions framework peuvent s'avérer trop coûteuses ou complexes, ou qu'elles font l'impasse sur des fonctions importantes que l'on trouve dans des produits plus petits mais excellents.
Mon objectif initial était de passer en revue les produits qui couvrent tous les aspects du déploiement et du management applicatif. J'ai donc essayé d'écarter des produits non polyvalents comme les outils de clonage ou de packaging. J'ai également exclu des produits comme des solutions framework et Microsoft SMS (Systems Management Server) dont les fonctionnalités s'étendent à la gestion des ressources et au help desk. Mais j'ai rapidement constaté que les lignes qui séparent les catégories de produits se sont estompées et que de nombreux produits sont en train d'étendre leurs possibilités. Ainsi, PictureTaker de Lanovation a été strictement un packager, mais la récente release 4.0 comporte des possibilités de déploiement. Symantec a acheté AutoInstall de 20/20 Software pour ajouter des fonctions de packaging et de déploiement à la version récente de l'utilitaire de clonage de Symantec, Norton Ghost 6.5 Enterprise Edition. Plusieurs des produits acquis pour cette comparaison possèdent quelques fonctionnalités qui vont au-delà du simple déploiement et management applicatif. Je mentionne les fonctions supplémentaires au fil de cet examen.
J'ai donc choisi cinq produits jugés représentatifs de la technologie et des méthodes proposées par plus d'une dizaine de fournisseurs qui offrent des solutions de déploiement et de management applicatif. (Le tableau 1 recense huit produits non inclus dans cet examen.) J'ai fait tourner les cinq produits choisis dans le Lab de Windows 2000 Magazine et évalué leurs fonctions. Je commence par une brève introduction de chaque produit, puis passe à une comparaison plus approfondie de leurs fonctions packaging, distribution et management.
Retrouvez les figures explicatives dans l'edition papier de cet article
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iSeries Tools et la puissance de X : Pourquoi FTP ?
par Tim Massaro
Certains
des outils inclus dans iSeries Tools for Developers présentent des fenêtres
pendant leur fonctionnement. Avec l'aide de X Window et PASE, ceux-ci
fonctionnent directement sur l'iSeries.
La récente PRPQ d'IBM « iSeries Tools for Developers » (5799-PTL) facilite le travail des développeurs qui écrivent des applications pour iSeries, ou qui y en portent. Dans le précédent article de cette série à propos du nouveau toolset, j'ai examiné l'outil d'édition EZ. Ici, nous parlerons davantage de la manière dont même des utilisateurs Windows peuvent utiliser ces nouveaux éditeurs directement sur l'iSeries sans avoir besoin d'un client Unix et, par conséquent, sans avoir besoin d'échanger par FTP des fichiers entre un hôte et un client. Je montre même comment utiliser ces outils à partir d'un navigateur Web standard.
Certains des outils inclus dans iSeries Tools for Developers présentent des fenêtres pendant leur fonctionnement. Deux d'entre eux sont les outils d'édition EZ et Emacs. Leurs fenêtres contiennent des barres de défilement, des boutons graphiques, des couleurs - et autres attributs d'un éditeur moderne - et ce, sans qu'aucun logiciel spécial n'ait été chargé sur l'ordinateur de bureau.
Ces applications s'exécutent directement dans la « boîte » iSeries, en modifiant des fichiers dans l'IFS (integrated file system) ou dans des membres de fichiers classiques traditionnels. Elles font cela en utilisant le système X Window et le PASE (Portable Application Solutions Environment) OS/400 pour présenter les fenêtres graphiques via un émulateur de terminal X Window fonctionnant sur le PC. PASE est la portion runtime (exécution) AIX de l'iSeries : elle permet à du code compilé pour des machines IBM AIX Unix de s'exécuter presque en l'état sur l'iSeries.
Dans un instant, nous verrons de plus près comment ces applications présentent texte et graphiques sur l'ordinateur, directement à partir de la boîte iSeries.
Retrouvez les figures explicatives sur l'édition papier.
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Events – 2001/10 – Octobre / Novembre
Tous les évenements des mois d'octobre et novembre
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Cas concrets de modernisation d’applications
on Soule
Trois expériences concrètes démontrent qu'il est parfois préférable de rajeunir
un code RPG existant que de le remplacer.
L'ambiance était tendue, presque sinistre, quand le directeur informatique annonca
la nouvelle. Le projet de remplacement de l'application RPG AS/400 par un nouveau
système client/serveur Windows NT avait coûté plusieurs dizaines de millions de
francs, pris un an et demi de retard, et semblait voué à l'échec. Le moment était
venu d'arrêter l'acharnement thérapeutique : continuer était trop risqué.
Cette mauvaise nouvelle entraînait bien sûr une question : que faire à présent
? Comme consultant appelé pour recoller les morceaux, c'est à moi que l'on posa
la question.
Il s'agissait de remplacer une application de traitement transactionnel centralisée
avec peu d'accès à distance. L'information parvenait sous forme imprimée aux agences
régionales pour être introduite dans le système AS/400 à l'aide de terminaux 5250.
Le nouveau système avait pour mission de distribuer les applications NT à des
centaines de sites.
Les utilisateurs finaux avaient beaucoup participé à la conception d'une nouvelle
interface Windows (implémentée en Visual Basic) et les chefs de projet souhaitaient
que l'on puisse utiliser cette nouvelle interface.
Notre solution : conserver l'application AS/400 en la modernisant. Le projet NT
prévoyait un serveur à chaque site, mais nous avons écarté cette hypothèse trop
chère et difficile à gérer. Nous avons préféré utiliser l'AS/400 existant comme
système central, relié aux sites par Internet ou par une liaison fixe, selon la
taille et le volume du trafic de chaque site.
Pour faciliter la mise en place, limiter les coûts d'assistance, et offrir l'interface
graphique, nous avons opté pour un outil frontal générateur d'applets Java. Nous
avons utilisé les images déjà réalisées en VB, comme modèle pour créer un nouveau
frontal graphique en Java, pratiquement identique aux panneaux VB que les utilisateurs
souhaitaient. Dupliquer le comportement non modal, orienté événements, de l'application
VB, a été un peu plus difficile, mais nous y sommes parvenus en modifiant les
programmes RPG de manière à traiter et acheminer quelques nouvelles requêtes.
Comme le frontal graphique fonctionne dans Windows ou dans un navigateur, le déploiement
a été facile, quel que soit le type de connexion entre un site et l'AS/400.
Du point de vue gestion, la modernisation de l'application existante présentait
plusieurs avantages, dont le plus important, dans le cas présent, était le risque
minimum. Le projet NT était à haut risque, avait utilisé la plus grande partie
du temps et de l'argent alloués, et avait échoué. La direction ne voulait surtout
pas entendre parler d'une autre proposition scabreuse.
Précisément, le choix de modernisation de l'application était rassurant puisqu'il
permettait d'utiliser l'existant en matériel, logiciel et compétences. Il était
facile d'estimer les coûts de création et de déploiement de l'application, puisqu'ils
étaient fondés sur des technologies et des compétences confirmées. Et notre client
dépendait de peu de consultants externes pour pallier des compétences maison absentes.
Résultat : un nouveau système en quelques mois, au lieu de quelques années, pour
quelques milliers de dollars, au lieu de quelques millions.

Alpha 21264 : prenez des RISC
Alors que tout le monde attend la puce Merced 64 bits d’Intel et la version 64 bits de Windows NT, Digital Equipment offre un avant-goût de la prochaine génération de l’informatique NT. L’Alpha 21264 est un processeur 64 bits supportant NT. C’est l’une des puces les plus rapides du monde. Et, qui plus est, déjà disponible aujourd’hui.Le 21264 est la toute dernière génération de l’architecture de microprocesseur Alpha. Selon Digital, il devrait dépasser des vitesses d’horloge supérieures à 700 MHz dès cette année, reprenant le leadership de la vitesse au 21164, déjà un Alpha.Alpha est la dernière architecture RISC pour laquelle Microsoft développe encore des versions futures de NT, alors qu’il cesse progressivement de supporter les puces MIPS Rx000 et que le PowerPC NT n’a jamais décollé. La seule autre architecture de CPU supportée par NT est, bien entendu, Intel x86. Malgré la domination du marché par ce dernier, l’Alpha possède un grand avantage sur le x86 : des performances supérieures, en particulier pour les calculs en virgule flottante.
Les systèmes Alpha sont plus rapides et excellent dans les applications d’ingénierie à forte proportion de calculs et les applications scientifiques.Pour dépasser les limites des performances de l’architecture x86, qui a déjà vingt ans, Intel a conclu un partenariat avec HP en 1994, afin de développer une nouvelle architecture de CPU : IA-64 (Intel Architecture-64). Selon Intel, les systèmes utilisant le processeur Merced, le premier processeur à implémenter IA-64, devraient sortir vers la mi 2000. Mais Merced pourrait ne pas être la puce la plus rapide du marché NT en 2000. Car à en croire Digital, au moment où Merced fera son apparition, le 21264 tournera à 1000 MHz (1 gigahertz, GHz). A cette vitesse, il sera nettement plus rapide que Merced, selon des estimations benchmarks de CPU.
Les premiers systèmes 21264 tournent et sont disponibles sous forme d’échantillons. La production en volume devrait commencer mi 99. Il n’y aura donc pas à attendre deux ans les performances 64 bits. Cependant, le 21264 n’atteindra son plein potentiel qu’à la sortie par Microsoft d’une version 64 bits à la fois pour les puces IA-64 et Alpha. (Microsoft espère sortir la version 64 bits de NT en 2000).
Le 21264 n’atteindra son plein potentiel qu’à la sortie par Microsoft d’une version 64 bits à la fois pour les puces IA-64 et AlphaOù est le RISC ?
La course que se livrent les processeurs 21264 et IA-64 n’est pas un simple sujet de bavardage stérile. L’enjeu est ni plus ni moins l’avenir du RISC - pour NT et tous les autres systèmes d’exploitation.En dehors du marché des applications intégrées très spécialisées, le RISC est en recul. Actuellement l’architecture RISC pour PC la plus répandue est la puce PowerPC développée conjointement par IBM, Apple et Motorola. Mais le plus gros client informatique des PowerPC est Apple dont le Macintosh n’a plus désormais que 4 % environ de part de marché des PC selon IDC.
En juin dernier, IBM et Motorola ont annoncé qu’ils mettaient un terme à leur partenariat de sept années et allaient développer séparément les futures puces PowerPC.L’autre architecture RISC d’IBM, la série Power, va fusionner avec le PowerPC. IBM retire progressivement la puce Power en tant qu’architecture distincte. La prochaine puce 64 bits, Power3, est le premier processeur qui unifiera les technologies Power et PowerPC.Pour stopper ses pertes récentes, Silicon Graphics abandonne ses processeurs RISC de la série MIPS Rx000. Le fabricant a annulé les projets de prochaines générations et MIPS Technologies, la structure de conception de Puces de SGI a récemment été &q

Air France : le décisionnel au service du help desk
Le service d'assistance informatique du groupe Air France a implémenté la solution Service Center de Peregrine Systems. Objectif : optimiser la gestion d'un parc informatique hétérogène et améliorer la qualité de service rendue aux 40.000 utilisateurs du système d'information de l'entreprise. La création de tableaux de bords via SAS Web permet en outre d'augmenter la visibilité sur l'activité du service. Quatrième transporteur mondial de passagers avec une flotte de plus 213 appareils, la compagnie Air France a pour ambition à l'horizon 2002 de devenir l'une des " majors " du transport aérien international. En 1997, la fusion opérée entre Air Inter et Air France implique la convergence des deux systèmes d'informations et notamment la mise en oeuvre d'un système de gestion de parc informatique et de helpdesk unique. " Auparavant, chacune des compagnies disposait de sa propre solution de gestion et d'assistance technique, ce qui n'autorisait pas un maximum de visibilité sur les parcs informatiques existants. Avec cette fusion, il devenait primordial d'homogénéiser la gestion du parc informatique et le service d'assistance aux utilisateurs " explique Jean-Yves Guillet, directeur du département assistance informatique d'Air France. Le groupe dispose d'un parc informatique dense et hétérogène reposant sur des systèmes centraux IBM et Unisys à Massy, Toulouse, et Valbonne, des serveurs Unix et Windows NT décentralisés, près de 33.000 postes de travail Windows 95/NT et des terminaux Bull C-TOS. Pour apporter une qualité de service optimale aux 40.000 utilisateurs du système d'information, le service d'assistance informatique se structure en 4 pôles d'activités. Le pôle d'assistance technique assure avec 30 personnes l'assistance aux utilisateurs. Alors que les opérateurs de premier niveau interviennent pour la gestion des incidents de base, les techniciens et spécialistes de second et troisième niveau prennent le relais pour résoudre des incidents plus complexes. Les appels concernant les applications commerciales (logiciels de distribution, billetterie, réservation…) sont gérés par un autre pôle d'assistance applicative commerciale. De même, un autre pôle d'assistance applicatives composé de 12 personnes gère les appels relatifs aux utilisateurs des logiciels d'applications aéroportuaires (enregistrement des passagers, embarquement...).
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Distribuer les modifications du registre
par Kathy Ivens
A chaque fois que je conseille de modifier le registre pour résoudre un problème,
on me pose immanquablement la même question : " Comment faire pour effectuer une
modification du registre sur plusieurs ordinateurs sans se déplacer sur chaque
machine ? " Il existe trois méthodes pour distribuer des modifications du registre
à travers un réseau : l'importation de fichiers de registration (.reg), l'utilisation
de regini.exe, ou bien les stratégies de groupe ou les stratégies système.
Avant de décrire les trois méthodes permettant de distribuer les modifications
apportées au registre, je me dois de lancer l'avertissement usuel : attention
de ne pas mettre la pagaille dans le registre, ce serait dangereux. N'essayez
pas de mettre en application une des suggestions ci-dessus, à moins de bien connaître
le registre et d'être un utilisateur expérimenté. Avant de commencer, par mesure
de sécurité, utilisez regedit.exe pour exporter une clé. Le fichier exporté porte
l'extension .reg. Ainsi, en cas de problèmes consécutifs à la manipulation de
la clé, le dommage sera vite réparé en important de nouveau le fichier dans le
registre. (Même si vous préférez travailler avec regedt32, il vaut mieux ouvrir
d'abord regedit et exporter la clé qui va être mise au point. Les fonctions export
et import de Regedit sont plus facile à utiliser que les procédures de sauvegarde
équivalentes de regedt32).
L'éditeur de stratégies de groupe de Windows 2000 ou l'éditeur de stratégies système
de Windows NT et Windows 9x permettent d'appliquer de nombreuses restrictions
aux utilisateurs et aux ordinateurs. Cet article part du principe que les changements
expliqués ci-dessous n'ont pas encore été effectués sur ces ressources et que
les mises au point du registre représentent la meilleure option pour résoudre
les problèmes qui se posent à votre système.

Gérer les ouvertures et fermetures de sessions dans Windows 2000
par Randy Franklin Smith
Ce qui est neuf et ce qui l'est un peu moins dans le journal de sécurité
Les articles parus sur le journal de sécurité de Windows NT génèrent généralement
plus de réactions que tous les autres. Nous avons donc été très sollicités pour
écrire une série d'articles similaires sur le journal de sécurité de Windows 2000.
Bien que conservant la plus grande partie des fonctionnalités des stratégies d'audit
du journal de sécurité de NT, Windows 2000 s'accompagne de plusieurs changements
et de nombreuses nouvelles fonctions, notamment quelques développements très intéressants
dans l'un des domaines les plus importants du journal de sécurité : le suivi de
l'activité d'ouverture et de fermeture de session.

Stockage magnétique : pour combien de temps encore ?
par Franck G. Soltis
Je regardais récemment l'un des nouveaux Microdrives d'IBM pour mon appareil photo
numérique. En 1999, pour la première fois au monde, IBM introduisait le Microdrive,
premier disque 1-pouce destiné aux organizers et autres appareils photos numériques.
Ce premier disque avait une capacité de 340 Mo. L'été dernier, IBM sortait une
version 1 Go de ce disque dur, l'ensemble faisant seulement 36 x 43 x 5 mm (inférieur
à une petite boite d'allumettes) et contenant un disque de 27 mm d'une densité
par surface de 15,2 gigabits par pouce carré. La densité par surface est la mesure
du nombre de bits que l'on peut " entasser " sur un pouce carré de disque magnétique.
Bien que ce chiffre n'établisse pas un record de densité, il montre bien combien
la technologie des disques évolue vite. IBM a enregistré plusieurs records. En
mai 1999, les chercheurs d'IBM annonçaient au monde qu'ils avaient poussé le record
de densité à 20,3 Gbits/in² en laboratoire. En octobre 1999 IBM battait son propre
record en obtenant une densité de 35,3 Gbits/in². En avril 2000 les chercheurs
de Fujitsu à Tokyo annonçaient que leur laboratoire avait atteint une densité
de 50 Gbits/in². En seulement un an, l'augmentation de la densité représente une
incroyable croissance de 180 %, et ce n'est pas fini. A la suite de ces tests,
on constate qu'il s'écoule environ un an avant de retrouver ces densités obtenues
dans les laboratoires dans les outils de production.
Depuis 1997, année où IBM a introduit la tête GMR (une tête magnéto-résistive
de lecture et d'écriture qui réagissait à des champs magnétiques de très faible
intensité), la densité de bit des disques a doublé chaque année. Un progrès plutôt
impressionnant pour une technologie qui date seulement de 1956.

Exchange 2000 – Comment résoudre les problèmes des clients
par Paul Robichaux
Ou comment sauver ses utilisateurs du chaosBien sûr, la vie d'un administrateur Exchange Server a des moments palpitants,
comme par exemple la découverte du menu au buffet de la MEC (Microsoft Exchange
Conference). Mais pour chacune de ces montées d'adrénaline, il faut en passer
par dix plaintes d'utilisateur. En tant que service public, je me dois d'explorer
des moyens de cerner rapidement et de résoudre les problèmes côté client (et de
vous donner plus de temps pour apprécier le buffet…).
Si la fonction a marché précédemment, la défaillance est probablement liée à une
modification ou à un événement récent

Les techniques de reprise sur sinistre d’Active Directory
par Robert McIntosh
AD (Active Directory) est la fondation des nouvelles technologies de Windows 2000. C'est le lieu de stockage central et le point d'accès d'une énorme quantité d'informations. Son état de santé et sa disponibilité sont donc cruciaux pour le bon fonctionnement continu du réseau. Si AD est défaillant, il y a grand risque que l'infrastructure informatique soit inutilisable. C'est pourquoi il est vital d'avoir un bon plan de reprise sur sinistre concernant AD.
La planification de reprise sur sinistre commence bien avant qu'une défaillance ne se manifeste. Un plan de reprise d'AD peut comporter le clustering, RAID, et des procédures de sauvegarde et de restauration. Il faut aussi s'assurer que l'on dispose d'un nombre adéquat de DC (domain controllers) pour chaque domaine et emplacement géographique. Connaître le minimum d'informations qu'il faut sauvegarder pour pouvoir effectuer une bonne restauration, aidera à déterminer la méthode de reprise la mieux adaptée à une situation donnée et aidera à remettre AD en ligne.
Retrouvez les figures explicatives dans l'édition papier de cet article.
Lire l'article
Musclez vos applications avec les améliorations de la base de données V5
par Kent Milligan
La V5R1 inclut de nombreuses améliorations de DB2 UDB for iSeries qui améliorent la souplesse des applications. Elle accentue aussi la disponibilité de DB2 avec de nouvelles fonctions de journalisation comme les Journal Minimal data.
La V5R1 inclut de nombreuses améliorations de DB2 UDB for iSeries qui améliorent la souplesse des applications. De nouvelles fonctions, comme les triggers SQL et les DB2 Extenders, donnent davantage de possibilités lors du développement applicatif. Et les plus riches fonctionnalités de base de données permettent aux fournisseurs de logiciels d'amener plus facilement leurs produits sur l'iSeries (AS/400), ce qui à son tour donne un choix de solutions plus large.
Outre l'amélioration des fonctionnalités du moteur de base de données, la V5R1 accentue la disponibilité de DB2 avec de nouvelles fonctions de journalisation comme les Journal Minimal data. IBM continue également à faire de DB2 UDB for iSeries l'un des produits base de données les plus faciles à utiliser, en améliorant les outils existants et en en ajoutant de nouveaux. Database Navigator est l'un des nouveaux outils de la V5R1 qui améliore OpsNav (Operations Navigator) en donnant la possibilité de visualiser graphiquement les relations entre vos objets de base de données. On peut, par exemple, présenter une image représentant tous les index (fichiers logiques) définis sur une table (fichier physique).
Je reviendrai sur Database Navigator dans un instant. Intéressons-nous d'abord aux triggers SQL et aux DB2 Extenders en V5R1 et voyons comment ils offrent de nouveaux moyens et commodités aux développeurs d'applications iSeries.
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Rassemblé par Sue Cooper et Margaret Tracy
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