Interpro calcule ses prix et ses barèmes en fonction du nombre de mots à traduire dans le projet. Evidemment, les applications contenant des centaines de milliers de mots mettent plus de temps à convertir que les applications qui n'en utilisent que quelques milliers. Comme il existe une grande variété de
Charge du travail de traduction
façons d’écrire le
code et de nombreuses façons de construire les libellés en fonction des produits,
il n’est pas possible d’élaborer une formule de calcul reliant les libellés aux
lignes de code pour tous les projets.
De la même façon, le travail de traduction des écrans peut varier de manière significative.
Certains écrans nécessitent des traductions sophistiquées et un travail de localisation
approfondi, alors que pour d’autres ce n’est pas le cas. Interpro calcule ses
prix en appliquant un tarif au mot localisé, auquel se rajoute le prix de l’assurance
qualité, le temps de formatage et de validation.
En moyenne, Interpro estime qu’en une journée, un traducteur peut localiser entre
1.400 et 2.000 mots d’une interface utilisateur, ou entre 2.300 et 3.300 si ce
sont des mots répétitifs.
L’architecture du produit elle-même influence donc de façon significative les
délais de localisation. Les libellés externalisés du code du produit rendent le
processus de localisation plus simple, de même que les produits utilisant des
libellés juxtaposés et non pas empilés. Un libellé juxtaposé (comme par exemple
les mots » bon de commande « ) apparaît regroupé sur l’écran de l’utilisateur,
mais aussi dans le code source.
Les mots empilés, au contraire, ont généralement deux ou trois mots supplémentaires
associés, qui apparaissent sur des lignes différentes à l’écran, et ces mots sont
également séparés par de nombreuses lignes de code dans le source, rendant ainsi
la tâche des traducteurs plus difficile lorsqu’il s’agit de déterminer quel mot
est associé à un autre.
Un autre facteur venant compliquer les choses est la quantité de données affichées
à l’écran de l’utilisateur. Celle-ci peut affecter le temps dont on a besoin pour
traduire des abréviations dans la langue cible. La documentation originellement
produite en Word et Framemaker est plus facile à prendre en charge que les textes
utilisant d’autres applications.
Un dernier élément influençant le temps de conversion est la façon d’adapter correctement
un produit existant déjà pour une utilisation internationale. Un produit converti
pour la première fois présente généralement plus de problèmes de traitement que
les projets de traduction ayant déjà une version précédente traduite. Enfin, la
quantité d’aide que l’éditeur du logiciel apporte aux traducteurs peut aussi parfois
affecter la durée du projet. Les traducteurs ont souvent besoin d’aide sur certains
termes, sur les acronymes et les abréviations. Des réponses tardives ou incomplètes
de la part de l’éditeur ralentissent le processus et peuvent affecter la qualité
de la traduction.
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