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Le cloud et les emplois informatiques : les aspects positifs

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 17 avril 2012
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Nombre des aspects négatifs perçus concernant le cloud deviendront réalité uniquement si celui-ci englobe véritablement une grande partie de l’informatique.

Le cloud et les emplois informatiques : les aspects positifs

Le lecteur Tunde Abugun se pose des questions sur la portée et la rapidité des changements apportés par le cloud. Et même si le cloud prend le dessus, l’informatique sera toujours incontournable. « Une réponse à la question de la prédominance du cloud n’est possible qu’après avoir pris en compte une myriade de considérations, telles que son prix abordable et sa fiabilité technique », indique Abugun. « Les personnes qui seront au final aux commandes du cloud seront les informaticiens. En fin de compte, le cloud c’est de l’informatique. »

Casey M. est également franchement optimiste sur un avenir tourné vers le cloud. « Avec les services de cloud, il faut toujours des services permettant d’accéder aux données hébergées sur le cloud. Par conséquent, il faudra encore du personnel capable de comprendre et de prendre en charge ces périphériques d’accès », dit-il. « Certains vont peut-être voir leur travail évoluer, mais le cloud ne va pas remodeler intégralement le paysage informatique. »

Le cloud n’est pas une baguette magique qui, soudainement, transforme les ordinateurs en des équipements faciles à utiliser et à configurer. Et c’est peut-être là que réside le salut pour les administrateurs informatiques, les employés du help desk et les autres personnels. « Tant qu’il y aura des utilisateurs et des responsables qui ne savent pas se servir de leurs ordinateurs et programmes, le personnel informatique sera nécessaire. Je reçois toujours des demandes de personnes peu diplômées qui veulent savoir comme cela fonctionne », affirme le lecteur Rick B. Par ailleurs, le cloud peut en fait augmenter l’exposition au risque, la parade à une menace étant mieux traitée par le personnel informatique interne. « Il y aura toujours des problèmes de sécurité à régler en rapport avec la gestion des logiciels », explique Rick, lequel ajoute qu’il a la chance de pouvoir prendre sa retraite dans quelques années.

Le lecteur John B. pense qu’il s’écoulera beaucoup de temps avant que les entreprises du secteur privé confient leurs données à un prestataire externe qui n’a pas la même conviction profonde pour la protection de leur informations. Comme le cloud ne deviendra pas prédominant, il ne détruira pas l’informatique, déclare John, CISSP de Floride. En fonction de votre structure, cela pourrait effectivement entraîner des problèmes de sécurité poussés.

« Certaines questions liées à la sécurité nationale exigent que seuls les citoyens des Etats-Unis d’Amérique aient accès aux données, du fait des lois sur l’exportation », explique John. « Le cloud est juste la dernière itération du cycle informatique et nous y survivrons tout comme nous avons survécu à tous les cycles précédents. Prenez le temps d’examiner les prévisions d’emplois pour les prochaines années. L’informatique reste en tête pour une bonne raison. Actualisez constamment vos compétences et vous n’aurez pas à craindre le chômage. »

Dans de nombreux cas, les applications de cloud seront gérées comme elles l’étaient dans les entreprises. « Les applications de plate-forme standard telles qu’Exchange et SharePoint ont tout intérêt à migrer vers le cloud », déclare un lecteur qui a confiance dans l’avenir. « Cela ne signifie pas que toute l’informatique sera externalisée auprès de prestataires. Même si vous déplacez l’infrastructure vers une solution gérée hébergée ou hybride, il faudra toujours des développeurs et des spécialistes des infrastructures pour gérer ces équipements. Le transfert d’une plate-forme vers Rackspace ne signifie pas que Rackspace saura immédiatement, par magie, comment gérer vos applications personnalisées complexes. »

En fait, l’informatique a peut-être les moyens de contrôler sa destinée. « Tout est affaire de spécifications. Ne placez pas sur le cloud des choses qui n’ont rien à y faire. Cela signifie prendre en compte la bande passante, les exigences de sécurité et le retour sur investissement d’un environnement régulé par rapport à un environnement non régulé. De même, l’informatique ne sera jamais entièrement une sous-catégorie du cloud. Si nous faisons preuve d’intelligence et d’adaptabilité, nous aurons toujours du travail. Seuls les détails de ce travail changeront », indique un lecteur.

Le lecteur Nathan n’a pas peur d’un quelconque cloud. « L’informatique devra toujours accomplir certaines tâches de gestion, notamment les synchronisations Active Directory, les sauvegardes et les restaurations. La formation des utilisateurs finaux à tous ces produits et les changements représentent suffisamment pour me maintenir occupé pendant un certain temps », indique Nathan.

L’externalisation a clairement porté un coup sévère à l’informatique. Mais, pour certains, cette expérience les rend confiant dans leur capacité à résister au cloud. « Je travaille pour une société qui a externalisé une grande partie de ses services informatiques. Maintenant, nous commençons à voir certains de ces jobs revenir en interne car, en termes de gestion, il est plus facile de les avoir à proximité de l’activité », déclare Glenn Koster, ingénieur en applications. « Je ne me soucie pas de l’emplacement des clouds ou de leur prise en charge, à condition qu’ils répondent aux besoins de notre activité. »

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 17 avril 2012