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De meilleures sauvegardes et restaurations

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Votre choix de solutions de sauvegarde – et, plus important, de restauration – dépendront bien sûr de la quantité de données à traiter et de la vitesse souhaitée en la matière. Pour les données basées sur serveur, de nombreux déploiements en entreprise appliquent des procédures qui permettent de restaurer les

bases de données en une heure (vos contrats de niveau de service (SLA, Service Level Agreement) stipulent peut-être des variantes de ce chiffre). Par exemple, pour réaliser une restauration de 40 Go de données serveur en une heure, un lecteur de bande doit offrir des vitesses de restauration (pas simplement des vitesses de sauvegarde) d’au moins 10 Mbps. Aujourd’hui, de nombreuses solutions de sauvegarde passent par une sauvegarde intermédiaire sur disque avant le transfert sur bande, donc les vitesses de sauvegarde initiales (c’est-à-dire, la vitesse de la portion de sauvegarde sur disque) et les vitesses de restauration seront souvent nettement supérieures à l’opération sauvegarde et restauration généralement associée à la seule bande.

Des solutions de type SAN délivrent souvent de grandes vitesses de transfert de restauration à partir de bandes: des rendements allant de 100 Go à 140 Go par heure sont monnaie courante. Une telle performance pourrait influencer les limites de taille que vous attribuerez aux bases de données. La possibilité de sauvegarder et de restaurer de plus gros volumes de données plus rapidement signifie que vous pouvez adopter de plus grandes bases de données, avec pour conséquence des quotas de boîtes à lettres accrus pour les utilisateurs ou davantage d’utilisateurs par serveur.

Windows Server 2003 prend en charge Volume Shadow Copy Services (VSS) qui, conjointement à Exchange 2003, donne la possibilité d’avoir un instantané homogène d’une base de données Exchange en quelques secondes. A noter que l’instantané en question est simplement une vue ponctuelle de la topologie disque pour le fichier base de données original. Par conséquent, si les volumes physiques sur lesquels réside la base de données deviennent indisponibles, l’instantané est sans intérêt (bien que de nombreux fournisseurs tentent d’affranchir les systèmes de ce problème). Par conséquent, même si les bases de données peuvent être « snappées » en quelques secondes, le volume de snapping doit encore être transféré sur quelque support de stockage, généralement une bande. Cependant, par voie de conséquence, le volume snappé peut aussi être restauré en quelques secondes. Les sous-systèmes de stockage utilisant VSS et les solutions de sauvegarde et de restauration peuvent influencer considérablement votre cadre de gestion de données. Mais, avant de les mettre en production, analysez-les et testez-les avec soin.

Exchange 2003 (particulièrement Service Pack 1 – SP1) présente une nouvelle fonctionnalité sous la forme du RSG (Recovery Storage Group). Le concept est simple : si une base de données d’un SG particulier devient indisponible pour les utilisateurs et doit être restaurée à partir d’une sauvegarde, une base de données de reprise vide est offerte aux utilisateurs logés dans la base de données affectée pendant que cette base de données est restaurée à partir de la sauvegarde. Bien qu’aucun des messages existants des utilisateurs ne soit disponible pendant cette période de restauration, il reste possible d’envoyer et de recevoir du courriel. Au terme de la restauration, la base de données de reprise (désormais peuplée avec le nouveau contenu) peut être fusionnée avec la base de données restaurée. Judicieusement inséré dans des plans de reprise et de restauration après sinistre, le concept RSG peut influencer positivement les SLA et les tailles maximales des bases de données. Et le Recover Mailbox Data Wizard de SP1 simplifie la fusion des données restaurées avec les données nouvellement créées.

La sauvegarde des données maintenues par l’utilisateur, comme les PST, est plus délicate, comme je l’ai dit plus haut. Les sauvegardes des PST sur des disques durs locaux sont presque impossibles à imposer ou à contrôler parce qu’elles dépendent presque uniquement de l’utilisateur. Certes, les PST sur les partages de réseau peuvent être sauvegardés de manière centralisée, mais semblent présenter peu d’avantages par rapport aux grandes boîtes à lettres dans la base de données Exchange.

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