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Environnement virtuel de SoftGrid

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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 SystemGuard est un environnement applicatif virtuel qui contient tous les éléments nécessaires à une application : fichiers, information sur les registres, objets COM et même renseignements sur l’environnement. Bien que les applications de type SoftGrid ne nécessitent pas d’installation sur l’OS hôte, elles communiquent avec l’OS de manière

contrôlée pour éviter de dupliquer trop de données dans l’espace virtualisé.

L’application communique avec ce qu’elle considère comme des fonctions OS normales dans l’environnement SystemGuard, avec un accès complet en lecture et écriture. Après quoi, SystemGuard communique avec l’OS proprement dit, sous des contrôles stricts. L’information de configuration peut être lue mais pas modifiée. Les données de profils et de documents peuvent être modifiées dans l’OS, ce qui permet de sauvegarder des données et de maintenir les préférences environnementales d’une application entre des sessions.

L’environnement virtuel est constitué de plusieurs éléments virtuels correspondant aux zones d’OS utilisées par les applications. Ainsi, le Virtual Registry fonctionne en recouvrement du registre OS réel. Si une application essaie de lire des informations dans le registre et si les données du registre ne  sont pas dans le recouvrement Virtual Registry, la demande de lecture est transmise à l’OS. Les demandes d’écriture sont toujours faites dans le recouvrement Virtual Registry. Le processus est le même pour le Virtual File System. Par exemple, ce recouvrement garantit que les DLL (Dynamic Link Libraries) utilisées par une application sont toujours lues d’abord à partir de l’environnement SystemGuard, pour éviter d’éventuels conflits avec les versions locales. Si une application compte sur un service, la composante Virtual Services laisse le service fonctionner dans SystemGuard, à l’insu de toute autre application tournant sur l’OS. Les sous-systèmes virtuels existent aussi pour l’environnement COM, les fichiers .ini, l’environnement de processus, et les polices.

Overhead SystemGuard de SoftGrid ajoute à votre environnement moins d’overhead que vous ne pourriez le craindre. Excepté l’espace disque utilisé pour mettre l’application en cache, qui est généralement inférieur à celui d’une application installée localement, une application virtualisée utilise moins de 1 % de plus de CPU qu’une application non virtualisée. En effet, la plupart de l’usage supplémentaire du processeur se produit quand SystemGuard s’initialise pour la première fois et qu’une application s’ouvre, et pas pendant que l’application tourne. En outre, les applications virtualisées utilisent moins de mémoire que les non virtualisées.

 L’overhead de mémoire peut être divisé en pool pagé et pool non pagé. La plupart des applications opèrent en mémoire pool pagé. Le contenu du pool pagé peut être pagé sur disque selon les besoins, et la mémoire utilisée pour une application virtualisée est la même que pour une application installée localement. La seule mémoire supplémentaire est de 20 Mo pour le client SoftGrid. La mémoire pool non pagé est utilisée pour une information d’OS importante qui ne peut pas être pagée sur disque.

Les données de configuration (par exemple les données de registre) sont généralement placées dans le kernel pendant le démarrage de l’ordinateur. Au fur et à mesure que les applications sont installées, le registre croît et occupe davantage d’espace, entraînant des temps d’initialisation plus longs (pour les zones de registres HKEY_LOCAL_MACHINE et HKEY_CLASSES) et des logons plus longs (pour les zones HKEY_CURRENT_USER).

Pour les applications SoftGrid, rien n’est écrit dans le registre machine. L’information utile à l’application est chargée à l’exécution au gré des besoins. Soit 40 applications installées localement mais 10 seulement qui s’exécutent : le registre enflerait au fur et à mesure de l’utilisation de la mémoire pool non pagé. Grâce aux applications virtualisées, on économise 75 % de la mémoire pool non pagé. La bande passante du réseau est elle aussi épargnée parce que SoftGrid transfère les applications et composantes virtualisées vers le client, à la demande. Au début, le client n’a sur le bureau que l’icône raccourcie d’une application. Quand une application est utilisée, SoftGrid descend l’application sous forme séquencée, permettant ainsi son démarrage très rapide. Seules les parties de l’application nécessaires sont descendues, afin d’utiliser moins d’espace disque sur le client. Autre avantage intéressant : Quand vous utilisez SoftGrid avec des serveurs de terminaux, la « réinitialisation thérapeutique » n’est pas nécessaire.

SoftGrid a une empreinte d’exécution très autonome et effectue une collecte de déchets efficace quand une application se ferme.

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