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eServer Ware

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Faute d'un meilleur nom, la première couche de logiciel au-dessus du matériel est appelée « eServer ware ». Cette couche de logiciel, située au-dessous du système d'exploitation, est celle qui différencie un eServer d'un autre.

Sur l'iSeries, ce logiciel est le SLIC (System Licensed Internal Code). SLIC est constitué de

plus de quatre millions
de lignes de code et c’est la couche qui
assure l’indépendance technologique
dans l’iSeries. Il le fait en isolant les
programmes d’application et l’OS/400
des caractéristiques du matériel sousjacent.
A tel point que c’est SLIC qui
fournit la plupart des caractéristiques
qui font la personnalité d’un iSeries.

Cette couche de logiciel contient
également certaines fonctions souhaitables
pour tous les eServers. A cause
du matériel commun, on peut désormais
développer une fonction pour
une plate-forme et partager exactement
le même code avec d’autres
plates-formes eServer. LPAR (logical
partitioning) constitue un bon
exemple de cette forme de partage.

Il est reconnu que LPAR dans
l’iSeries est l’une des meilleures – sinon
la meilleure – implémentations de
partitionnement existant dans l’industrie
informatique. Les enquêtes menées
sur la mise en oeuvre de LPAR en
V5R1, auprès des clients et de l’industrie,
soulignent unanimement la fonctionnalité,
la fiabilité et la simplicité
d’emploi. Bien que les concepts guidant
la conception de LPAR dans
l’iSeries viennent du monde du mainframe,
la mise en oeuvre réelle du code
PowerPC a eu lieu à  Rochester.

On sait moins que ce même code
développé à  Rochester est maintenant
utilisé dans le pSeries pour fournir une
forme de LPAR. Le système d’exploitation
AIX a encore besoin de quelques
améliorations pour fournir le partitionnement
dynamique complet trouvé
dans l’iSeries, mais le code LPAR sousjacent
est désormais présent.

Au moment où le zSeries va vers le
PowerPC, il se peut également qu’une
partie de son code de bas niveau écrit
pour l’iSeries ne s’arrête pas en si bon
chemin et parvienne au zSeries. Et,
comme ce code est écrit en C++ et
Java, il n’est pas du tout impossible que
le même code soit utilisé dans l’xSeries
basé sur Intel.

Le code hyperviseur est un autre exemple de logiciel SLIC utilisé dans le
pSeries. En V5R1, Rochester a introduit
un hyperviseur dans l’iSeries, principalement
pour permettre à  de multiples
copies du système d’exploitation Linux
de fonctionner dans des partitions séparées.
Un hyperviseur est un composant
situé au-dessous du système d’exploitation
qui utilise les ressources
matérielles réelles pour émuler des
machines virtuelles multiples.

Les hyperviseurs ne constituent
pas une nouveauté chez IBM. Le système
d’exploitation VM (Virtual
Machine) est une forme d’hyperviseur
que l’on peut utiliser dans un zSeries
pour gérer de multiples copies de
Linux. La grosse différence avec
l’iSeries est que l’on a ajouté un support
matériel spécial aux processeurs
PowerPC pour obtenir l’un des hyperviseurs
les plus efficaces jamais créés.
Comme l’iSeries et le pSeries utilisent
le même matériel processeur, il était
logique d’utiliser le même code hyperviseur
dans le pSeries.

La longue expérience de Rochester
en PowerPC et en utilisation de la programmation
orientée objet pour les
fonctions du système d’exploitation,
fait qu’il est naturel de fournir eServer
ware pour tous les eServers d’IBM.
C’est déjà  le cas et cela devrait probablement
continuer à  l’avenir.

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Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010